Est ce que ta base de donnée indique si les accidentés en question avaient fait un/des stages siv ou si il y a certitude sur le fait qu'ils ne maitrisaient pas ces figures.
Non, c'est un détail trop fin. De même que SIV ne veut pas forcément dire être allé jusqu'au décro, la vrille et l'autorot.
Perso, j'ai déjà vu des gars possédant ce bagage (siv) faire n'importe quoi en situation réelle.
C'est tout aussi vrai que le fait qu'il y ait toujours des morts sur la route malgré la ceinture de sécurité.
C'est pas parce que "savoir anticiper et gérer les incidents de vol" est invérifiable avec les méthodes actuelles en examen, que la solution que tu proposes sera un palliatif efficace.
Donc on ne fait rien ?
J'ai quand même la certitude qu'un pilote ayant déjà réalisé un décrochage, une amorce de vrille et une autorot' a déjà un peu plus de chances de s'en sortir le jour où ça lui arrivera en situation réelle mais effectivement, c'est une goutte d'eau comparé à l'apprentissage qu'il faudrait suivre pour parler de maîtrise de la situation. Mais fort heureusement, de nombreux pilotes en ont conscience et retournent en SIV régulièrement. Dans mon entourage, je croise de moins en moins de pilotes confirmés n'ayant jamais fait de décrochage.
En fait, vous êtes en train de vouloir imposer des siv obligatoires dans la formation de pilote. Dites dis-le comme ça, ça sera plus clair.
Ça n'engage que moi pour le moment. Et d'ailleurs c'est du ressort de la commission formation dont je ne fais pas partie.
J'avoue que l'idée du SIV c'est du grand Nawak...autrement dit : "est ce que le fait d'avoir fait un décro 600m au dessus d'un lac en air calme avec un gentil moniteur dans les oreilles, te donne la capacité à faire le même à 50m sol dans une aerologie toute pourrie et fais de toi un pilote prudent?"
Si ton aile se retrouve en décrochage à 50m sol dans une aérologie pourrie, qu'est-ce qui pourrait t'aider à t'en sortir ? Ton fer à cheval dans la poche de la sellette ? Ta patte de lapin sur ton cockpit ? Ou de reconnaître la situation et d'effectuer la bonne gestuelle tant qu'il est encore temps ?
Est ce qu'on a une analyse des incidents BPC selon l'allongement des ailes ?
Avec mon humble petite expérience, je suggérais dans un autre post que les écoles qui connaissent parfaitement leur site, publient chaque matin un bulletin estimant la "force" des conditions annoncées pour la journée. Bien sûr sans que cela engage leur responsabilité mais aide les jeunes volants en progression à mieux analyser un site avec l'avis des connaisseurs...
Bons vols