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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Brevet de pilote confirmé (BPC) : évolution souhaitables  (Lu 27417 fois)
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Benoit 2R
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bip bip biiip


« Répondre #50 le: 01 Août 2016 - 12:25:52 »

Alors justement, si parmis les (très) nombreuses déclarations d'accidents ceux lié à un décrochage n'arrivent quasi jamais. Ne serait-il pas judicieux de chercher des solutions à ceux qui arrivent le plus souvent (déco et attéros) ?

Suite aux différents bilans d'analyse de l'accidentologie, il apparaît que la population des pilotes confirmés a plus tendance à se blesser suite à un incident de vol qu'au déco ou à l'atterro et que ces incidents de vol ont des conséquences généralement plus graves. Ayant accès à la BDD complète des accidents, en filtrant sur les accidents en vol, je recense 3 cas les plus fréquents : frontale ou asym suivie soit d'une autorot, soit d'un décro/vrille, et collision en vol, qui quand ça se détache, provoque un décro ou une vrille. En 2015, la moitié des accidents mortels ont eu pour origine un incident de vol. Sachant ce constat, wowo, penses-tu toujours que la maîtrise de la gestion de ces incidents de vol n'est pas impérative pour le BPC ? Moi je crois que c'est comme la ceinture de sécurité : il y a un moment où pour réduire l'accidentologie, on va devoir l'imposer.

Concernant les erreurs de décos et atterros, la solution est normalement traitée dans les niveaux inférieurs au niveau marron. Par contre, au niveau marron, il n'y a pas grand chose pour pallier aux incidents de vol hormis la ligne "avoir un pilotage sensitif pour savoir anticiper et gérer les incidents de vol", invérifiable lors de l'examen. D'où ma proposition de rajouter le décro et la vrille en prérequis, je rajouterais même l'autorot tiens.
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fbi
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« Répondre #51 le: 01 Août 2016 - 12:38:32 »

3'6 sortie chandelle amplifiée suivie d'un décro
vrille sortie en marche arrière et/ou par l'avant
autorot maintenue puis contrée
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« Répondre #52 le: 01 Août 2016 - 12:43:15 »

Alors justement, si parmis les (très) nombreuses déclarations d'accidents ceux lié à un décrochage n'arrivent quasi jamais. Ne serait-il pas judicieux de chercher des solutions à ceux qui arrivent le plus souvent (déco et attéros) ?

Suite aux différents bilans d'analyse de l'accidentologie, il apparaît que la population des pilotes confirmés a plus tendance à se blesser suite à un incident de vol qu'au déco ou à l'atterro et que ces incidents de vol ont des conséquences généralement plus graves. Ayant accès à la BDD complète des accidents, en filtrant sur les accidents en vol, je recense 3 cas les plus fréquents : frontale ou asym suivie soit d'une autorot, soit d'un décro/vrille, et collision en vol, qui quand ça se détache, provoque un décro ou une vrille. En 2015, la moitié des accidents mortels ont eu pour origine un incident de vol. Sachant ce constat, wowo, penses-tu toujours que la maîtrise de la gestion de ces incidents de vol n'est pas impérative pour le BPC ? Moi je crois que c'est comme la ceinture de sécurité : il y a un moment où pour réduire l'accidentologie, on va devoir l'imposer.

Concernant les erreurs de décos et atterros, la solution est normalement traitée dans les niveaux inférieurs au niveau marron. Par contre, au niveau marron, il n'y a pas grand chose pour pallier aux incidents de vol hormis la ligne "avoir un pilotage sensitif pour savoir anticiper et gérer les incidents de vol", invérifiable lors de l'examen. D'où ma proposition de rajouter le décro et la vrille en prérequis, je rajouterais même l'autorot tiens.
Est ce que ta base de donnée indique si les accidentés en question avaient fait un/des stages siv ou si il y a certitude sur le fait qu'ils ne maitrisaient pas ces figures. Perso, j'ai déjà vu des gars possédant ce bagage (siv) faire n'importe quoi en situation réelle. C'est pas parce que "savoir anticiper et gérer les incidents de vol" est invérifiable avec les méthodes actuelles en examen, que la solution que tu proposes sera un paliatif efficace.
En fait, vous êtes en train de vouloir imposer des siv obligatoires dans la formation de pilote. Dites le comme ça,  ça sera plus clair.
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« Répondre #53 le: 01 Août 2016 - 12:58:29 »

Le BPC n'est pas la QBi !
...
En l'état actuel, le BPC donne un seul droit supplémentaire : faire de la compet.

Derob

Bonjour,

Il donne aussi le droit (condition obligatoire : posséder le BPC) de suivre différents types de formation : Qbi, initiateur et accompagnateur club par exemple.

Marc
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Livingston
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« Répondre #54 le: 01 Août 2016 - 13:32:07 »

Alors justement, si parmis les (très) nombreuses déclarations d'accidents ceux lié à un décrochage n'arrivent quasi jamais. Ne serait-il pas judicieux de chercher des solutions à ceux qui arrivent le plus souvent (déco et attéros) ?

Suite aux différents bilans d'analyse de l'accidentologie, il apparaît que la population des pilotes confirmés a plus tendance à se blesser suite à un incident de vol qu'au déco ou à l'atterro et que ces incidents de vol ont des conséquences généralement plus graves. Ayant accès à la BDD complète des accidents, en filtrant sur les accidents en vol, je recense 3 cas les plus fréquents : frontale ou asym suivie soit d'une autorot, soit d'un décro/vrille, et collision en vol, qui quand ça se détache, provoque un décro ou une vrille. En 2015, la moitié des accidents mortels ont eu pour origine un incident de vol. Sachant ce constat, wowo, penses-tu toujours que la maîtrise de la gestion de ces incidents de vol n'est pas impérative pour le BPC ? Moi je crois que c'est comme la ceinture de sécurité : il y a un moment où pour réduire l'accidentologie, on va devoir l'imposer.

Concernant les erreurs de décos et atterros, la solution est normalement traitée dans les niveaux inférieurs au niveau marron. Par contre, au niveau marron, il n'y a pas grand chose pour pallier aux incidents de vol hormis la ligne "avoir un pilotage sensitif pour savoir anticiper et gérer les incidents de vol", invérifiable lors de l'examen. D'où ma proposition de rajouter le décro et la vrille en prérequis, je rajouterais même l'autorot tiens.
Est ce que ta base de donnée indique si les accidentés en question avaient fait un/des stages siv ou si il y a certitude sur le fait qu'ils ne maitrisaient pas ces figures. Perso, j'ai déjà vu des gars possédant ce bagage (siv) faire n'importe quoi en situation réelle. C'est pas parce que "savoir anticiper et gérer les incidents de vol" est invérifiable avec les méthodes actuelles en examen, que la solution que tu proposes sera un paliatif efficace.
En fait, vous êtes en train de vouloir imposer des siv obligatoires dans la formation de pilote. Dites le comme ça,  ça sera plus clair.
J'avoue que l'idée du SIV c'est du grand Nawak...autrement dit : "est ce que le fait d'avoir fait un décro 600m au dessus d'un lac en air calme avec un gentil moniteur dans les oreilles, te donne la capacité à faire le même à 50m sol dans une aerologie toute pourrie et fais de toi un pilote prudent?"
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Benoit 2R
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« Répondre #55 le: 01 Août 2016 - 13:38:37 »

Est ce que ta base de donnée indique si les accidentés en question avaient fait un/des stages siv ou si il y a certitude sur le fait qu'ils ne maitrisaient pas ces figures.
Non, c'est un détail trop fin. De même que SIV ne veut pas forcément dire être allé jusqu'au décro, la vrille et l'autorot.

Perso, j'ai déjà vu des gars possédant ce bagage (siv) faire n'importe quoi en situation réelle.
C'est tout aussi vrai que le fait qu'il y ait toujours des morts sur la route malgré la ceinture de sécurité.

C'est pas parce que "savoir anticiper et gérer les incidents de vol" est invérifiable avec les méthodes actuelles en examen, que la solution que tu proposes sera un palliatif efficace.
Donc on ne fait rien ?
J'ai quand même la certitude qu'un pilote ayant déjà réalisé un décrochage, une amorce de vrille et une autorot' a déjà un peu plus de chances de s'en sortir le jour où ça lui arrivera en situation réelle mais effectivement, c'est une goutte d'eau comparé à l'apprentissage qu'il faudrait suivre pour parler de maîtrise de la situation. Mais fort heureusement, de nombreux pilotes en ont conscience et retournent en SIV régulièrement. Dans mon entourage, je croise de moins en moins de pilotes confirmés n'ayant jamais fait de décrochage.

En fait, vous êtes en train de vouloir imposer des siv obligatoires dans la formation de pilote. Dites dis-le comme ça,  ça sera plus clair.
Ça n'engage que moi pour le moment. Et d'ailleurs c'est du ressort de la commission formation dont je ne fais pas partie.


J'avoue que l'idée du SIV c'est du grand Nawak...autrement dit : "est ce que le fait d'avoir fait un décro 600m au dessus d'un lac en air calme avec un gentil moniteur dans les oreilles, te donne la capacité à faire le même à 50m sol dans une aerologie toute pourrie et fais de toi un pilote prudent?"
Si ton aile se retrouve en décrochage à 50m sol dans une aérologie pourrie, qu'est-ce qui pourrait t'aider à t'en sortir ? Ton fer à cheval dans la poche de la sellette ? Ta patte de lapin sur ton cockpit ? Ou de reconnaître la situation et d'effectuer la bonne gestuelle tant qu'il est encore temps ?
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fabrice
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« Répondre #56 le: 01 Août 2016 - 14:02:58 »

Benoit,

Rien dans les CR d'accidents ne permet de dire qu'ils sont le résultat d'une non-maitrise du décro ou de la vrille, c'est une erreur classique prendre la conséquence (être en vrille, en décro) pour la cause de l'accident.

Si on prend la voiture, on n'apprend pas à sortir des incidents de conduite, mais on tente plutôt de les prévenir.  Je pense que c'est aussi l'option la plus efficace, la + rapide, la moins couteuse, et la + acceptable  pour notre activité.

Concernant les décro en SIV, pour qu'ils soient largement bénéfiques, je reste persuadé qu'il faille  un niveau de feeling de pilotage bien supérieur à celui requis pour le BPC.
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gof38
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« Répondre #57 le: 01 Août 2016 - 14:19:02 »

Si ton aile se retrouve en décrochage à 50m sol dans une aérologie pourrie, qu'est-ce qui pourrait t'aider à t'en sortir ? Ton fer à cheval dans la poche de la sellette ? Ta patte de lapin sur ton cockpit ? Ou de reconnaître la situation et d'effectuer la bonne gestuelle tant qu'il est encore temps ?

A 50m sol dans une aérologie pourrie, tu as moins de 5s pour reconnaitre la situation, la gérer (en sortir) et poser en sécurité.
Je crois qu'il faut plutôt se demander pourquoi des pilotes arrivent à rester en autorot' ou en décro pendant plus de 50m et jusqu'au sol sans tirer le secours.
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Livingston
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« Répondre #58 le: 01 Août 2016 - 14:22:56 »


Si ton aile se retrouve en décrochage à 50m sol dans une aérologie pourrie, qu'est-ce qui pourrait t'aider à t'en sortir ? Ton fer à cheval dans la poche de la sellette ? Ta patte de lapin sur ton cockpit ? Ou de reconnaître la situation et d'effectuer la bonne gestuelle tant qu'il est encore temps ?
mort de rire

A 50m sol dans une aérologie pourrie, tu as moins de 5s pour reconnaitre la situation, la gérer (en sortir) et poser en sécurité.
Je crois qu'il faut plutôt se demander pourquoi des pilotes arrivent à rester en autorot' ou en décro pendant plus de 50m et jusqu'au sol sans tirer le secours.
pouce

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Derob
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« Répondre #59 le: 01 Août 2016 - 14:47:54 »

Le BPC n'est pas la QBi !
...
En l'état actuel, le BPC donne un seul droit supplémentaire : faire de la compet.

Derob

Bonjour,

Il donne aussi le droit (condition obligatoire : posséder le BPC) de suivre différents types de formation : Qbi, initiateur et accompagnateur club par exemple.

Marc

Tout à fait. Tout comme le BP donne le droit de passer le BPC. N'empêche qu'on ne confond pas le BP et le BPC, et qu'il n'y a aucune raison non plus pour que la question du Bi entre en compte dans le BPC (il y a la QBi ensuite, ce qui est un autre sujet, d'autant plus que la formule de la QBi a été modifiée).

(et pour cette histoire d'initiateur et accompagnateur dont je ne connais pas la date de mise en place, ce serait pas mal d'en tirer un bilan concret aujourd'hui.)
Derob
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julienF
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« Répondre #60 le: 01 Août 2016 - 15:36:50 »


Prendre le risque de te former seul pour emmener des proches... c'est un risque inconsidéré. Imagine qu'il se passe quelque chose pour le passager. Ne serait-ce qu'une entorse, seras-tu assuré ? Sera-t-il assuré ? Tu as suffisamment de jugeotte pour savoir que le risque zéro n'existe pas même en vol calme du matin ou du soir. Le décollage étant de loin la partie la plus difficile avec un passager dont tu ne connaîtras pas les réactions au moment de devoir courir...
Quant au BPC ce n'est pas si extraordinaire à obtenir. Du feeling pour le pratique  (mais 30 / 50 vols par an me paraissent peu) et bosser le théorique (merci les qcm auto-corrigés de la ffvl).
Mais ça me semble effectivement un minimum pour emporter un passager.
Sinon tu fais comme moi, tu confies tes proches à un biplaceur confirmé associatif ou professionnel.

Sinon pour le BPC, les suggestions de Benoit R me semblent très judicieuses.

- Non, je ne prendrais surement pas le risque de toutes façons, car le jeu à mon avis n'en vaut pas la chandelle, même si rien ne m’empêche de faire de la pente école en bi avec un pote ne serait-ce que pour voir comment se passe un déco avec un passager.
- Le risque zéro n'existe pas, en effet, et c'est en ça que cela ne change rien qu'on soit le meilleur pilote biplaceur du monde ou un parapentiste lambda. Il y a toujours un risque quel qu'il soit. Les risques sur un vol rando à l'automne sont pour moi inférieur au fait de prendre ta bagnole (a fortiori ta moto) pour aller bosser le matin. Est-ce qu'on demande une Qbi pour emmener un passager en voiture ou sur une moto ?
- "Merci les QCM autocorrigé de la FFVL". Ouais du bon bourrage de crane complétement débile, tu apprends par cœur les questions, un peu comme ces chinois qui viennent étudier en France avec un sésame obtenu en Chine sur un QCM appris par coeur. Les étudiant(e)s débarquent et bitent pas un mot de Français, ni d'Anglais d'ailleurs...
- mais 30 / 50 vols par an me paraissent peu : 30/50 vols c'est déjà beaucoup plus que font, je pense, 80% des parapentistes licenciés... Quand t'es jeune, débutant plein d'entrain, avec peu de contraintes c'est assez peu, certes (je pense à des gens comme toi en effet). Mais quand tu as passé la phase "je pense et vie que pour le parapente", que tu as une femme et des gosses, un job classique (pas ceux ou tu te fades 10 à 14 sem. de congés/an), et d'autres activités c'est déjà pas mal ! Du moins certainement assez pour envisager des vols un peu sérieux qui mène au BPC sans trop de soucis.
D'après toi, doit-on empêcher donc de voler ces collègues qui effectivement sortent leurs chiffons 10-15 jours par an ?!

Et on lui fait une qualif spéciale ? Parce que dans 2 ans s'il veut, il emmène ma fille. Eh oui une qualif donne accès à l'emport de n'importe quel passager. Et puis le petit vol tranquille du matin en famille peut se transformer en vol super craignos en cas de mauvaise analyse aérologique. Et cette erreur d'analse risque plus d'arriver avec un pilote juste en niveau qu'un pilote régulier.

Tout va ensemble !

A+
L

Et pourquoi pas oui une qualif spéciale ?
Du moins déjà séparer la Qbi entre celui qui veut faire du Bi pro et celui qui en fait un loisir...

Je parle bien là de cas très particulier, notamment du vol rando d'ailleurs . Au même titre que par exemple un leader emmène son collègue sur sa cordée. Encore heureux qu'il ne faille pas être guidos pour pouvoir emmener qq'un en alpi... Ne pourrait-on pas envisager un cadre de pratique spécifique du Bi pour ce genre de cas ?

C'est surement illusoire, car en effet, sans une pratique régulière, il doit pas être évident d'être à l'aise en bi, notamment en montagne, certes !

Citation
Et puis le petit vol tranquille du matin en famille peut se transformer en vol super craignos en cas de mauvaise analyse aérologique. Et cette erreur d'analse risque plus d'arriver avec un pilote juste en niveau qu'un pilote régulier.

Je suis pas d'accord avec toi, tu sais très bien que le pilote ayant un petit niveau, aura parfois plus de doute qu'un bon pilote et ne décollera pas. Alors que le "bon" poussera peut-être les limites en décollant quand même malgré un vent fort qui commence à rentrer, des nuages qui commencent à se souder...

Le problème c'est que je connais des gens boarder line qui ont eu la Qbi et à qui je confierais jamais personne. Et à l'inverse des gens plus posés, non biplaceur et qui ont une certaine humilité face aux risques et qui ferait surement d'excellent biplaceur...

Avec ma petite expérience d'une année après la QBi, je pense qu'avec un tel volume de vol, tu ne serais pas en mesure d'emmener un passager en sécurité : En 1 an en septembre, j'aurai fait une trentaine de bi avec des passagers différents (dont une bonne dizaine la semaine de QBi) et je me rends compte que c'est trop peu pour être à 100% lors des phases de deco et d'atterro (en vol, y a pas une grosse différence de pilotage sauf que c'est plus physique).
Il faudrait quasiment que tu ne fasses plus que du bi pour être à l'aise et en sécurité !
PS : je ne pensais pas dire ça un jour tellement j'étais convaincu du contraire avant de pratiquer ...
Quant au BPC (sujet du fil), rien que l'harmoniser et s'assurer que tout le monde passe bien le même BPC, ce serait déjà beaucoup (et surement largement suffisant) !

C'est assez juste ce que tu dis, et c'est d'ailleurs pour ça que pas mal de collègues qui ont eu la Qbi ou qui l'on depuis un moment font quasiment plus que du Bi ! ou du moins cela représente 3/4 de leur volume annuel.
Mais du coup cela me renforce dans mon idée qu'il y a des biplaceurs qui ne devrait pas emmener des passagers... car le gars qui fait 4 ou même 10 bi par an, est-ce qu'on peux vraiment dire que son passager est en sécurité ?

C'est là toute l’ambiguïté et on voit bien que la sécurité n'a finalement pas grand chose à voir, une fois de plus, avec un quelconque diplôme ou une formation...

La sécurité vient d'abord de l'humain, à savoir si le mec qui fait des Bi à réellement conscience de son niveau de vol, du risque qu'il prend en emmenant qq'un...
Bref, exactement les mêmes facteurs humains que pour le parapente solo...

Parallèlement, la question du SIV est pour moi encore une fois de plus hors de propos.
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BenHoit
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« Répondre #61 le: 01 Août 2016 - 15:59:29 »

Est-ce qu'on demande une Qbi pour emmener un passager en voiture ou sur une moto ?

Non mais en voiture ton passager est passif.
En Bi parapente, ton passager doit participer au deco et à l'atterro. Tu lui demandes donc plus que de poser son c.. dans la sellette.
Ses réactions imprévues peuvent aussi mettre l'équipage en danger.
Il faut donc être en mesure de le "coacher" et ça s'apprend ... en QBi !

mais c'est pas le sujet du fil Clin d'oeil
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« Répondre #62 le: 01 Août 2016 - 16:05:15 »

Le parrallèle est plutôt à faire avec un passager moto, dont on attend certaines attitudes et pas d'interférence (au moins)...
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
Livingston
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« Répondre #63 le: 01 Août 2016 - 16:12:52 »

Le problème c'est que je connais des gens boarder line qui ont eu la Qbi et à qui je confierais jamais personne. Et à l'inverse des gens plus posés, non biplaceur et qui ont une certaine humilité face aux risques et qui ferait surement d'excellent biplaceur...

L'état d'esprit en bi et en solo est pas le même... cela est enseigné dès la préfo:
Citation
tu voles pour ton passager pas pour toi...
Perso, je pense qu'il y a même des pro bien plus borderline que certain pilote amateur (rentabilité oblige sniff)...alors je me méfierai des conclusions rapide que tu énonces plus haut.
Je connais pas mal de pilote très chaud en solo (genre taquiner sous le vent pour péter la cfd) qui volent en bi comme dans les livres...so.. hein ?
et autre chose enseigné : pro ou associatif les prérogatives de vols en bi sont les mêmes. Perso je trouve ça tout à fait normal !
un taxi est bien un conducteur comme les autre, non?

ca c’était pour le HS sur le biplace...

Concernant le BPC, je trouve que c'est plutôt bien fait, ce qu'il est moins c'est dans certaines zones pour trouver un créneau et un mono pour le valider à moindre frais.

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« Répondre #64 le: 01 Août 2016 - 17:08:09 »

Si on prend la voiture, on n'apprend pas à sortir des incidents de conduite, mais on tente plutôt de les prévenir.  Je pense que c'est aussi l'option la plus efficace, la + rapide, la moins couteuse, et la + acceptable  pour notre activité.
Si on prend la moto, on apprend le freinage d'urgence et l'évitement pour l'épreuve du plateau. Faudrait que tu leur expliques que c'est de la perte de temps et qu'il vaudrait mieux que la formation se concentre sur la prévention pour éviter ces situations  Clin d'oeil

On sait tous très bien que la cause des accidents n'est pas une histoire de maîtrise du pilotage mais d'adéquation aérologie-voile-pilote et de placement dans la masse d'air. Aigle futé le répète dans chacun de ses mails, mais ça ne change pas pour autant les stats d'accident. Il y a un stade dans la progression, typiquement après le BPC, où l'on va forcément être confronté à de gros incidents de vol un jour ou l'autre. Et la meilleure réponse à ce risque, c'est d'y être préparé de façon à avoir les bons réflexes.

J'en profite pour faire un peu de pub pour le site de Maxime Chiron qui a établi un plan de progression orienté pilotage tout à fait dans le sujet :
http://fly-different.fr/WordPress3/piloter/

Prenez-en bonne note pour savoir où vous vous situez ! J'espère qu'un jour la FFVL s'en inspirera pour insuffler un peu plus de pilotage dans son carnet de progression.
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mike57
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« Répondre #65 le: 01 Août 2016 - 18:02:01 »


J'en profite pour faire un peu de pub pour le site de Maxime Chiron qui a établi un plan de progression orienté pilotage tout à fait dans le sujet :
http://fly-different.fr/WordPress3/piloter/

Prenez-en bonne note pour savoir où vous vous situez ! J'espère qu'un jour la FFVL s'en inspirera pour insuffler un peu plus de pilotage dans son carnet de progression.

Merci pour ce lien  pouce  Il y a vraiment une mine d'informations pour tous les niveaux.
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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
choucas
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« Répondre #66 le: 01 Août 2016 - 18:04:40 »


En l'état actuel, le BPC donne un seul droit supplémentaire : faire de la compet.

Derob
edit : orthographe

FAUX !
Il donne accès à la formation biplace. Si tu l'as pas tu peux pas te présenter.
Même si le simple BPC ne suffit pas.

A+
L
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choucas
Invité
« Répondre #67 le: 01 Août 2016 - 18:10:38 »


Et pourquoi pas oui une qualif spéciale ?
Du moins déjà séparer la Qbi entre celui qui veut faire du Bi pro et celui qui en fait un loisir...

Je parle bien là de cas très particulier, notamment du vol rando d'ailleurs . Au même titre que par exemple un leader emmène son collègue sur sa cordée. Encore heureux qu'il ne faille pas être guidos pour pouvoir emmener qq'un en alpi... Ne pourrait-on pas envisager un cadre de pratique spécifique du Bi pour ce genre de cas ?

C'est surement illusoire, car en effet, sans une pratique régulière, il doit pas être évident d'être à l'aise en bi, notamment en montagne, certes !


Bon déjà les biplaceurs pros ont pas la même formation que les asso. Ils ont une semaine de formation lors du BPJEPS et c'est un peu plus intensif que la formation asso.

Et pour le vol rando, c'est vachement plus engagé que le vol sur site dans la mesure où :
 - il te faut du temps pour arriver au déco
 - la montée fatigue
 - on a envie de redescendre en volant
 - on doit avoir une parfaite maîtrise de l'aérologie (pas de pote pour illustrer la masse d'air)
 - ...

Et pour revenir au "cas particulier". Un jour, un biplaceur se fera forcément surprendre par une mauvaise analyse aérologique. Ou il aura un problème avec un kit oreille ou une clé et devra faire hors terrain. Et là ce sera l'expérience qui mettra son passager à l'abri de l'accident. On emmène pas un passager si on est pas un excellent pilote. Et ça c'est une condition NON NÉGOCIABLE à mes yeux !

A+
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« Dernière édition: 01 Août 2016 - 18:21:09 par choucas » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
choucas
Invité
« Répondre #68 le: 01 Août 2016 - 18:14:57 »


Je suis pas d'accord avec toi, tu sais très bien que le pilote ayant un petit niveau, aura parfois plus de doute qu'un bon pilote et ne décollera pas. Alors que le "bon" poussera peut-être les limites en décollant quand même malgré un vent fort qui commence à rentrer, des nuages qui commencent à se souder...

Le problème c'est que je connais des gens boarder line qui ont eu la Qbi et à qui je confierais jamais personne. Et à l'inverse des gens plus posés, non biplaceur et qui ont une certaine humilité face aux risques et qui ferait surement d'excellent biplaceur...


Et on fait comment lors d'une QBi pour différencier le gars qui sera boarder line du pilote qui manque d'expérience mais qui aura toujours le réflexe de refuser un vol s'il a le doute ? A part des arguments subjectifs, je vois pas. Je me vois tout à fait marquer dans un compte rendu d'examen : petite expérience, mais reçu parce que je le sens bien et bon pilote, mais refusé parce que sera trop boarder line dans sa pratique.

Il y a aussi de bons et de mauvais conducteurs et il y aura toujours de bons et mauvais biplaceurs !

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« Dernière édition: 01 Août 2016 - 18:20:03 par choucas » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
fabrice
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« Répondre #69 le: 01 Août 2016 - 18:43:30 »

Si on prend la voiture, on n'apprend pas à sortir des incidents de conduite, mais on tente plutôt de les prévenir.  Je pense que c'est aussi l'option la plus efficace, la + rapide, la moins couteuse, et la + acceptable  pour notre activité.
Si on prend la moto, on apprend le freinage d'urgence et l'évitement pour l'épreuve du plateau. Faudrait que tu leur expliques que c'est de la perte de temps et qu'il vaudrait mieux que la formation se concentre sur la prévention pour éviter ces situations  Clin d'oeil
Cela ressemble plus  à du  pilotage actif qu'à gérer une sortie du domaine de vol. Cela peut aussi correspondre à gérer une fermeture.

Si je lis bien le doc de Maxime, il place lui aussi le décro au delà du BPC.

On sait tous très bien que la cause des accidents n'est pas une histoire de maîtrise du pilotage mais d'adéquation aérologie-voile-pilote et de placement dans la masse d'air. Aigle futé le répète dans chacun de ses mails, mais ça ne change pas pour autant les stats d'accident. Il y a un stade dans la progression, typiquement après le BPC, où l'on va forcément être confronté à de gros incidents de vol un jour ou l'autre. Et la meilleure réponse à ce risque, c'est d'y être préparé de façon à avoir les bons réflexes.

J'en profite pour faire un peu de pub pour le site de Maxime Chiron qui a établi un plan de progression orienté pilotage tout à fait dans le sujet :
http://fly-different.fr/WordPress3/piloter/

Prenez-en bonne note pour savoir où vous vous situez ! J'espère qu'un jour la FFVL s'en inspirera pour insuffler un peu plus de pilotage dans son carnet de progression.
Le pilotage nécessite dextérité, du feeling, et ce n'est pas à la portée de tous. Certains n'y arriveront jamais, d'autres devront cumuler 1000H en 2 ou 3 ans. Bref, comme tous les parapentistes ne sont pas des "experts", il faut  trouver des solutions qui correspondent à leur niveau.
« Dernière édition: 01 Août 2016 - 18:58:12 par fabrice » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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bip bip biiip


« Répondre #70 le: 01 Août 2016 - 19:01:23 »

Maxime met aussi le décro dans sa page "pilotage avancé" et non dans sa page "voltige" :
http://fly-different.fr/WordPress3/category/pilotage-avance/

Et je ne dis pas de maîtriser le décro, mais d'en avoir vécu au moins un, idem pour l'autorot et l'amorce de vrille. Ca n'est pas non plus insurmontable pour un niveau BPC.
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« Répondre #71 le: 01 Août 2016 - 19:16:14 »

Tiens, par exemple lui, tu lui donnes le BPC ?
http://www.parapentiste.info/forum/videos/re160-les-mouettes-rieuses-un-fleau-au-saleve-t44919.0.html

Derob
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« Répondre #72 le: 01 Août 2016 - 19:20:21 »

Si on prend la voiture, on n'apprend pas à sortir des incidents de conduite, mais on tente plutôt de les prévenir.  Je pense que c'est aussi l'option la plus efficace, la + rapide, la moins couteuse, et la + acceptable  pour notre activité.
Si on prend la moto, on apprend le freinage d'urgence et l'évitement pour l'épreuve du plateau. Faudrait que tu leur expliques que c'est de la perte de temps et qu'il vaudrait mieux que la formation se concentre sur la prévention pour éviter ces situations  Clin d'oeil
Cela ressemble plus  à du  pilotage actif qu'à gérer une sortie du domaine de vol. Cela peut aussi correspondre à gérer une fermeture.

pouce
pour faire une analogie avec la moto vu qu'on y est, c'est comme demander aux "eleves" de déclencher volontairement un dérapage de la roue avant en plein virage a 90 km/h
pas de maitriser, non, non, juste de le subir pour voir ce que ça fait !

je pense pas que ça ferai avancer le niveau du gars.
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Guy67
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« Répondre #73 le: 01 Août 2016 - 19:48:19 »

.....
Et je ne dis pas de maîtriser le décro, mais d'en avoir vécu au moins un, idem pour l'autorot et l'amorce de vrille. Ca n'est pas non plus insurmontable pour un niveau BPC.
Vous n'avez pas l'impression de tourner en rond ?
Pour le BPC, hormis le QCM, les questions ouvertes pour la théorie, la technique (voir passeport de vol libre) il faut un minimum de vécu dans des aérologiques et sites variés.
Ce "vécu" dépend des individus et là nous ne sommes pas tous égaux.
Notre activite évolue, le contenu des brevets doit être en adéquation. Néanmoins, il faut faire attention que ce ne soit pas une usine à gaz.
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Parapente Samoens
Invité
« Répondre #74 le: 01 Août 2016 - 20:43:32 »


Tu ne crois pas si bien dire. Hafize excellent pilote d'acro et de cross a bien sur obtenu son BPC mais il a eu du mal à rentrer dans les cases de la QBI. La théorie n'est pas vraiment sa tasse de thé !  Clin d'oeil
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