Piwaille, l'exemple du pays vs la commune est très bon. Reste à va voir si le parapente est une communauté suffisamment petite et fonctionnelle pour que l'horizontalité soit une manière viable de prendre des décisions collectives.
Mon inquiétude vient de mes quelques expériences de gouvernances plus ou moins fonctionnelles dans divers domaines (développement de langages de programmation, modération de wikis, gouvernance de diverses cryptomonnaies, associations diverses...)
Je constate que souvent ce qui marche le mieux c'est le
BDfL, soit un gars intègre et respecté par 90% de la communauté qui garde le plus longtemps possible le role ingrat d'arbitre en dernier recours pour les décisions qui font débat. Ca n'exclue pas que n'importe qui dans la communauté peut s'impliquer et prendre des initiatives, mais il faut aussi quelqu'un d'un peu visionnaire qui décide sans s'encombrer de débats d'une feuille de route générale pour donner une direction cohérente à ceux qui veulent s'impliquer. Certains vont prendre ça comme un gros mot, mais il faut un
leadership. C'est la verticalité absolue de la présence du dictateur bienveillant qui permet au reste de la structure d'etre la plus horizontale possible, de ne pas s'encombrer de hierarchie supplémentaire.
Et ce qui marche le moins bien c'est quand un groupe qui n'a pas d'autre vision/projet que de lutter contre la "verticalité" prend le controle du projet.
Le problème c'est qu'on pourrait en débattre pendant des siècles sans arriver à une conclusion, parce que pour certains la démocratie est une fin en soi, et donc peu importe les résultats concrets ils resteront toujours des ardents défenseurs de ce système. Sans feuille de route concrète, impossible de mesurer l'efficacité d'une gouvernance.