heuu....
je ne dis pas que l'aile ne tourne pas de la même façon dans un sens ou dans l'autre. d'ailleurs, si tu relis ce que j'ai écrit, tu ne trouveras rien là dessus.
je disais qu'à la façon d'initier le virage, il y a des cas ou tu te retrouve bloqué. et il suffit de regarder le défilement du sol, qui est quasiment droit, pour se rendre compte que tu ne tourne pas.
l'histoire est simple, la dernière fois que ça m'est arrivé, c'était en mini. je fais deux passage au dessus d'un attéro improvisé pour savoir quel est le sens du vent (y en avais pas, ou très peu, et rien au sol).
je fais quelques petites pertes d'altitudes et, arrivé à la bonne hauteur, j'avais l'attéro derrière moi, j'initie un petit virage dans le but de faire un 180 tranquillou vu qu'il y avait largement la place.
j'ai du faire une 100aine de ° et, stop, la voile revient quasiment à plat, moi presque centré, avec toujours le même effort sur la commande.
je reste comme ça un laps de temps en inclinant sellette.
que néni, j'avais toujours l'attéro main droite, et ça restait comme ça.
là j'ai lâché ma commande et profité du mouvement de roulis amplifié sellette pour la reprendre et faire un bon vrai virage, mais j'ai du coup été un peu court pour la pose.
à partir du moment ou l'attéro ne change pas d'orientation par rapport à moi (ou l'inverse), c'est bien que je ne tourne plus, il n'y a aucune autre solution possible, si ce n'est que la terre se mette à tourner en même temps dans le bon axe et à la même vitesse que moi. mais vous l'auriez tous ressentit !
la dérive est une chose, le cap en est une autre......qui ne trompe pas, et qui n'est pas sujet à une extrapolation du cerveau tant que celui ci n'est pas désorienté par quelque chose d' inhabituel. et un simple virage tranquillou ne vas pas plus désorienter le cerveau qu'un rond point pris un peu fort en voiture.
pour être sur de son cap, il ne faut pas regarder un point, mais en aligner 2. chose que l'on fait couramment en voile avec les amers, et chose que je fait couramment tout le temps, y compris en volant.
il est impossible, si les amers sont fixes et que l'on est pas en pleine montée d'LSD, que ça en soit autrement.
avec un peu d'habitude, on arrive même à évaluer la dérive avec précision grâce à deux point aligné en horizontal, et 1 point vertical (3D en PP contre 2D en voile), chose que l'on fait tous machinalement plus ou moins bien, et plus que bien quand on a appris et que l'on s'est réellement entrainé à le faire en rajoutant la notion de temps.
concernant la difficulté à tourner avec la voile dans les changement d'air (ce qui n'est pas là pour expliquer mon histoire ci dessus, mais qu'il y a juste un tas de possibilités).
dire que le changement de la masse d'air (direction, vitesse...) n'influe pas à un moment donné sur la "trajectoire" (dans ce cas dont on parle) d'un ensemble composé d'une aile et en mouvement dans cette même masse d'air (et donc qui fonctionne avec les forces communes à toutes les ailes) me semble un peu......."drôle". (d'ailleurs, regarde bien ton shémas)
pour la bonne raison que pour tourner, la voile (l'aile) à besoin de s'incliner. (et on est d'accord, jusque là, ça se présente exactement de la même façon que tu sois de face, ou cul au vent)
en prenant un exemple ou l'on est vent de cul bras haut, on subit la force du vent qui s'additionne avec la vitesse de la voile par rapport à son ensemble et, quand on veut initier un 180 (pour l'exemple, mais sinon simplement un virage, on est d'accord), on incline celle ci.
il y a déjà un changement de vitesse qui augmente au début, mais, arrivé à un certain angle du cap du vent, la voile se retrouve à présenter plus de surface opposé au vent.
on est bien d'accord que l'aile vole grâce aussi (et principalement) à la dépression crée sur l'extrados de part l'accélération de l'air autour de celui ci, accélération qui sera moindre sur l'intrados, de par sa forme.
à partir du moment ou l'aile présente son extra plus perpendiculairement au vent, et dans un sens qui commence à devenir inverse (au fur et à mesure de l'angle de la rotation), l'air passant sur l'extrados se désorganise dans une certaine mesure (et bien sur aussi sur l'intra), ce qui change les équilibres entre intra et extra.
dans le sens où, la depression sur l'extra sera moindre (donc le sens de l'aspiration), et que l'on présente cet extra plus perpendiculairement au vent, on se retrouve contré, surtout sur la demi intérieure, ce qui devrait logiquement accentuer le virage (en ralentissant davantage la demi int).
seulement, l'aile n'est pas toute seule, on y est raccroché par des suspentes.
notre corps, de par sa densité/masse, se retrouve lui pas vraiment contré et subit immédiatement la gravité.
vu que la demi int nous porte moins, on se retrouve à descendre plus vite, et à un moment, en tendant plus les suspentes sur la demi ext, donc on est plus porté par celle là (surtout si l'on a pas emmagasiné assez d'énergie pour que notre masse (corps), par inertie, garde la même tension sur la voile).
et vu que cette demi ne suffit pas à nous porter, on la fait redescendre (sans parler des différences de vitesses qui peuvent initier la rot) ce qui nous remet à plat (l'aile).
et pour tourner, l'aile à besoin de s'incliner.
rajoute à ça une masse d'air qui vient contrarier encore les équilibres, et surtout au niveau de la demi int, et l'aile à tendance encore à se retrouver à plat au bout d'un certain temps.
donc il y a forcément un moment où, dans ce cas, on se retrouve contré, et que notre vitesse de changement de cap se retrouve être ralentit, voire presque bloqué
dans certains cas qu'il me serait difficile de détailler par manque de connaissance. il faut alors ré équilibrer les forces en action et recommencer.
dans d'autres circonstances, et d'autres équilibre/déséquilibre on se retrouve à buter dans les pompes, c'est bien que la masse d'air influe sur notre aile d'une façon ou d'une autre..............sinon c'est quoi ?
de plus, ton shémas précise bien que, pour un même virage initié mécaniquement, le rayon du virage va être différent en fonction de la direction de la masse d'air (donc modification par influence).
en regardant ce shémas, on pourrait faussement penser qu'il est
toujours plus facile de tourner face au vent que vent de cul.
ce shémas n'est pas fait pour expliquer quoi que ce soit qui corresponde à la question initiale.
pour la bonne raison que la question se situe dans un environnement en 3D qui est en mouvement, et nous qui sommes en mouvement également dans cet environnement.
ce shémas est en 2D et ne tient compte sur le plan 3D, (par déduction logique) que du déplacement de la voile en vertical !
c'est un peu comme si je te donne le même shémas pour un voilier, mais que ta question à toi, c'était que tu te retrouvais avec des difficultés pour virer de bord avec des creux de 2 m.
ce n'est forcément pas pareil, les creux influants sur les angles d'attaque du vent par rapport aux voiles, ainsi que sur la coque en fonction des moments de son inclinaison par rapport à son assiette et son cap.
c'est sur qu'avec une mer plate on peut faire des shémas, dés qu'il y a des creux, et que l'on rajoute une 3ème dimension, il faudrait quelques dizaines de milliers de shémas pour pouvoir expliquer "scientifiquement" une chose aussi complexe.