le problème du mot "maître" c'est qu'il a 2 définitions
1/ le chef qui domine, qui va expliquer au subalterne ce qu'il doit faire
2/ celui qui excelle dans son art.
Pour ma part, quand je lis « Les vrais maîtres du ciel (un fil pour les oiseaux) » je classe plutôt les oiseaux dans ceux qui excellent dans l'art de voler plus que dans ceux qui voudraient nous dire comment voler
Le problème des mots qui ont plusieurs définitions c'est qu'ils sont souvent utilisés pour faire passer les deux à la fois, ou simplement à permettre le malentendu, même inconsciemment.
Autre chose... de la chose "naturelle". J'adore, à chaque fois qu'on me vente de quel produit est naturel (sous-entendu bon pour ma santé), rappeler que la Cigüe et l'arsenic sont deux produits entièrement naturels. Toute la nature ne nous veut pas du bien.
Tu verras que pour ne pas rester pris dans le paradigme que tu essaies de dénoncer de l'intérieur, il "suffit" de s'en passer... (et d'appeler une plante une plante, un ensemble de plante une forêt, un système solaire un système solaire, une planète une planète, un singe un singe...)
Et pour rebondir sur les martinets....

Autant je kiffe le tonneau du martinet,
Autant la "protection de
la nature" vue artificiellement par certains humains me hérisse le poil
Avec deux mots dont j'ignore le sens je ne vais pas essayer de comprendre de quoi tu parles !
Pour rappel, il y a >50 ans, des agronomes parisiens ont trouvé une super bonne idée pour parfaire la forêt dans mon pays après les incendies. Ils ont arraché les vestiges des arbres endémiques (chêne vert, chêne liege... et autres essences encore moins touristiques) et ont replanté des pins. Ben oui, c'est bien mieux : un pin ça pousse très rapidement. Du coup, la forêt reprend vite un air "normal".
Ils n'ont réalisé que des années plus tard que
- le pin ça brule encore mieux que toutes les autres essences
- sous un pin, il n'y a plus rien qui pousse (acidification des sols)
- un chêne brulé, ça a une sale gueule, mais ça finit souvent par repartir
On peut aussi parler de la gestion des forêts dans le reste de la France où ils coupent des parcelles complète d'arbres arrivés à maturité, créant ainsi des clairières artificielles (alors que dans une forêt, les arbres ne sont pas alignés, les arbres meurent "aléatoirement" au milieu de leurs conscrits). Cette façon de créer des clairières artificielles a augmenté la population de grands animaux avec les déséquilibres qu'on connaît maintenant.
et les exemples comme ça, on peut les multiplier à l'infini : à chaque fois, certains humains jouent à (un) dieu et veulent re créer une nature qui correspond juste à leur idéal, sans imaginer les conséquences de leurs actes.
Là je ne peux pas non plus essayer de comprendre ce que tu peux vouloir dire avec autant de références arbitraires à une abstraction totale.
Pourtant je pense que tu parles de prétention humaine interventionniste précisément due à l'idée qu'il existerait une providence identifiable et orientée vers le bien qu'on appellerait nature (sans pour autant jamais parler de la même chose !).
Les prescripteurs de "solutions de bon sens" sont un peu de la même dangerosité arbitraire (parfois éventuellement "innocente").