sous vitesse
Gilles Silberzahn:
Citation de: Le bandit démasqué le 14 Septembre 2013 - 10:31:11
Je me trompe ?
Oui.
Fred McTwist:
Bien d'accord avec toi. Gerer ses emotions dans une situation comme celle-là est ce qu'il y a de plus important.
Guillaume45:
Citation de: Gilles Silberzahn le 14 Septembre 2013 - 14:08:51
Citation de: Le bandit démasqué le 14 Septembre 2013 - 10:31:11
Je me trompe ?
Oui.
En fait, j'ai l'impression que vous parlez à peu près tous de la même chose, mais que ce sont les termes qui induisent en erreur.
plutôt que de "rafale de vent de face" (ou de cul, ou autre ...), pour être parfaitement clair, je pense qu'il vaudrait mieux parler de "composante additionnelle de vent de face (ou de cul ou autre) qui induit un état de vol transitoirement non équilibré".
Même si, au final, ça veut dire la même chose, est-ce que ça ne serait pas plus juste (et surtout plus clair) comme ça?
Parapente Samoens:
Citation de: Guillaume45 le 14 Septembre 2013 - 16:56:51
Citation de: Gilles Silberzahn le 14 Septembre 2013 - 14:08:51
Citation de: Le bandit démasqué le 14 Septembre 2013 - 10:31:11
Je me trompe ?
Oui.
En fait, j'ai l'impression que vous parlez à peu près tous de la même chose, mais que ce sont les termes qui induisent en erreur.
plutôt que de "rafale de vent de face" (ou de cul, ou autre ...), pour être parfaitement clair, je pense qu'il vaudrait mieux parler de "composante additionnelle de vent de face (ou de cul ou autre) qui induit un état de vol transitoirement non équilibré".
Même si, au final, ça veut dire la même chose, est-ce que ça ne serait pas plus juste (et surtout plus clair) comme ça?
A mon avis cela embrouille encore plus la situation. On vole dans du vent c'est une chose, on subit de rafales en est une autre.
Si on parle seulement de mécanique de vol, le déplacement de la masse d'air dans laquelle on vole n'a AUCUNE influence sur le comportement. Que l'on vole face ou dos au vent, les réactions de la voile sont exactement les mêmes. Au vu de la réaction de mes élèves, je sais que c'est une notion difficile à intégrer.
Faites donc l'expérience un jour de vent loin du relief : Vous lancer un 360 médium régulier et vous avez l'impression que le virage est plus facile quand on part avec le vent et que la branche qui ramène face au vent est plus laborieuse. Vous aurez aussi l'impression que les freins sont plus ou moins raides. Vous fermez les yeux (loin de tout obstacle bien sur ! ;) ), vous serrez totalement incapable de dire dans quelle phase du 360 vous êtes. Aucune différence que se soit dans le vent relatif ou la dureté des commandes.
Comme dit plus haut, c'est l'impression visuelle qui nous trompe d'autant plus que nous sommes près du sol. L'influence du vent sur la trajectoire sol, c'est dans le chapitre technique de pilotage à ne pas confondre avec la méca-vol.
Gilles Silberzahn:
Ce qui m'étonnera toujours, C'est qu'il y a ici des gens qui donnent des explications tout à fait exactes et vérifiables en 3 coups de Google pour les plus sceptiques, et d'autres qui semblent ne pas vouloir comprendre. Il y a peut-être aussi des gens qui s'expriment mal et j'en fais sans doute partie...
Patrick dit la même chose que moi en y ajoutant des précisions et un exercice pratique que je vous encourage à faire.
En ce qui les concerne, les états transitoires sont parfaitement définis :
- rafale de dos = entrée dans le gradient
- rafale de bas = entrée en ascendance = sortie de dégueulante
- rafale de face
- rafale de haut = entrée en dégueulante = sortie d'ascendance
L'effet des états transitoires sur un aéronef est (en mécavol) un changement d'incidence (les 2 premiers en +, les 2 autres en -). Le reste, on s'en fout. Ça va sans doute aider à comprendre ce qui se passe au niveau de la vitesse, de la RFA, du durcissement des commandes, etc., mais pour savoir comment va réagir notre aile, on s'en fout. Et comme dit Patrick, le déplacement de la masse d'air dans laquelle on vole n'a AUCUNE influence sur le comportement.
N'oublions pas que c'est ce changement d'incidence qui va provoquer une réaction de votre aile (à plus ou moins grande échelle), puisque l'aile cherche à reprendre son incidence "normale". N'oublions pas non plus que les facteurs qui tendent à changer l'incidence s'additionnent.
Dans le cas de Guillaume qui nous intéresse, la demi-aile droite décroche. Pourquoi ? La réponse est simple : parce qu'elle a dépassé l'incidence max (réponse facile). On peut imaginer plusieurs causes à ça :
- le pilote a trop baissé la main droite (à cause de l'effet visuel décrit en preum's par wowo et développé par d'autres)
- la demi-aile droite est dans le gradient et pas la demi-aile gauche (ça me paraît scabreux, comme explication, mais pourquoi pas)
- la demi-aile droite a pris un thermique qui déclenchait plus haut (ça me parait être un site à soaring, mais pas impossible non plus)
Je viens de télécharger la vidéo pour pouvoir la voir en plein écran, et malheureusement, tu disparais du cadre au moment le plus intéressant. Au moment où tu réapparais, on voit quand même la demi-aile droite très freinée et toi bien penché dans la sellette (de 1:01 à 1:03), et que tu relèves la main vite fait ensuite.
Mon impression est que tu as été simplement trop lourd sur la commande. Si tu as l'impression de ne pas avoir eu les mains trop basses, tes freins ont-ils un réglage standard ? Avais tu un (des) tours de frein ?
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