Génése d'un accident
Le bandit démasqué:
Citation de: Pilou le 29 Juillet 2014 - 14:06:34
En revanche y appliquer un niveau par défaut ( la 1ere moitié du classement) ne me semble pas apporter grand chose ...
A ce titre il me semblerait logique que la volet "compétition" ne soit pas nécessairement lié à un résultat, mais plus à une pratique , voire un volume de pratique; la répétition sans contrainte d'objectif pouvant , elle, amener une plus-value de gestion , de pilotage, de préparation , de rencontres ...
Encore une fois (et contrairement à tout ce qu'on a pu lire à de nombreuses reprises pour étayer un raisonnement qui ignore la réalité des faits et qui ne se base que sur la théorie), la première moitié de classement en compète Sport ne demande aucun engagement spécial pour un pilote qui devrait avoir le niveau d'entrée au :rando: BPJEPS.
S'il a besoin pour cela de dépasser ses limites, c'est tout simplement qu'il n'a pas le niveau !
Cela a déjà été dit mais il suffit généralement de boucler la manche sans contrainte de temps (ce qui enlève déjà une bonne partie de la pression).
Aucun besoin de savoir piloter un parapente en thermique pour apprendre à faire un plouf ou du gonflage en pente-école (ce que la majorité des moniteurs feront au début de leur carrière), mais si le nivellement par le bas est la solution ultime pour les férus d'égalitarisme, ce n'est nullement la solution pour assurer un niveau minimum dans l'enseignement du parapente.
Jusque là, ça ne fonctionne pas si mal, pourquoi vouloir tout changer ?...
Citation de: Pilou le 29 Juillet 2014 - 14:06:34
Quand au volet accidentologie , là encore j'aurai tendance à penser qu'il ne faut pas se voiler la face: demander un résultat dans une activité se déroulant dans un milieu spécifique à risque amène nécessairement un accroissement du potentiel accidentogène (à la différence du danger, le risque se caractérise par le bénéfice induit que l'on estime en retirer , ici en l'occurrence la "validation" d'une manche) . Argumenter que le pilote se doit d'avoir le recul , l'expérience etc..; me semble être un argument spécieux.
C'est peut-être le bon sens, mais ça ne correspond pas à la réalité, sinon les stats d'accidentologie en compétition parapente seraient bien supérieures à l'activité loisir en parapente ... ce qui n'est pas vrai !
Ou alors, les compétiteurs sont des gens très raisonnables qui savent parfaitement dépasser leurs limites pour apprendre et progresser, et aller poser lorsque cela devient trop dangereux ... mais ça, c'est improbable, non ?
moogly:
Citation de: Le bandit démasqué le 29 Juillet 2014 - 16:00:55
Citation de: Pilou le 29 Juillet 2014 - 14:06:34
En revanche y appliquer un niveau par défaut ( la 1ere moitié du classement) ne me semble pas apporter grand chose ...
A ce titre il me semblerait logique que la volet "compétition" ne soit pas nécessairement lié à un résultat, mais plus à une pratique , voire un volume de pratique; la répétition sans contrainte d'objectif pouvant , elle, amener une plus-value de gestion , de pilotage, de préparation , de rencontres ...
Encore une fois (et contrairement à tout ce qu'on a pu lire à de nombreuses reprises pour étayer un raisonnement qui ignore la réalité des faits et qui ne se base que sur la théorie), la première moitié de classement en compète Sport ne demande aucun engagement spécial pour un pilote qui devrait avoir le niveau d'entrée au :rando: BPJEPS.
S'il a besoin pour cela de dépasser ses limites, c'est tout simplement qu'il n'a pas le niveau !
Cela a déjà été dit mais il suffit généralement de boucler la manche sans contrainte de temps (ce qui enlève déjà une bonne partie de la pression).
Aucun besoin de savoir piloter un parapente en thermique pour apprendre à faire un plouf ou du gonflage en pente-école (ce que la majorité des moniteurs feront au début de leur carrière), mais si le nivellement par le bas est la solution ultime pour les férus d'égalitarisme, ce n'est nullement la solution pour assurer un niveau minimum dans l'enseignement du parapente.
Jusque là, ça ne fonctionne pas si mal, pourquoi vouloir tout changer ?...
Citation de: Pilou le 29 Juillet 2014 - 14:06:34
Quand au volet accidentologie , là encore j'aurai tendance à penser qu'il ne faut pas se voiler la face: demander un résultat dans une activité se déroulant dans un milieu spécifique à risque amène nécessairement un accroissement du potentiel accidentogène (à la différence du danger, le risque se caractérise par le bénéfice induit que l'on estime en retirer , ici en l'occurrence la "validation" d'une manche) . Argumenter que le pilote se doit d'avoir le recul , l'expérience etc..; me semble être un argument spécieux.
C'est peut-être le bon sens, mais ça ne correspond pas à la réalité, sinon les stats d'accidentologie en compétition parapente seraient bien supérieures à l'activité loisir en parapente ... ce qui n'est pas vrai !
Ou alors, les compétiteurs sont des gens très raisonnables qui savent parfaitement dépasser leurs limites pour apprendre et progresser, et aller poser lorsque cela devient trop dangereux ... mais ça, c'est improbable, non ?
Encore une fois la première moitié du tableau ne suffit pas pour assurer une note honorable à la préfo.
Je ne sais pas où tu as ces stats, mais si tu les a par région regarde celles dans les py, elles doivent être assez intéressantes
Piero:
Quelques précisions...
Dans le test de sélection BPJEPS, il faut obtenir 4 notes sur 20 points :
- 1 note suite à un entretien avec un jury à l'oral portant sur le projet professionnel et diverses choses liées au parapente. Note rédhibitoire : 8/20
- 1 note sur un QCM (Type BPC) en 30 questions. Note rédhibitoire : 14/20 (de mémoire... pas sûr)
- 1 note sur la technique de vol : 2 enchainements de 3 mouvements de tangage, 3 wings, 2 tours de 3/6 engagés avec dissipation et sortie dans l'axe, posé PTU main gauche de précision (25m X 25m)et démonstratif bien sûr.
- 1 note sur la technique de vol basée sur les compétitions.
Pour valider cette note, il faut certes posséder 3 manches où l'on soit classé dans la première moitié du classement, mais pour déterminer la note sur 20, c'est le classement FPRS qui est pris en compte.
Un barème de correction est apporté suivant les régions (censé rééquilibrer un peu le déficit de valeur des manches de certaines régions par rapport à d'autres). Des vols CFD peuvent également être pris en compte.
Le fait est, qu'il vaut mieux participer à des manches dans les alpes, mieux "rémunérées" en terme de points FPRS, car pour avoir une bonne note dans les Pyrénées par ex., mieux vaut viser un podium qu'une place dans la 1ere moitié du classement...
Les notes cumulées des 2 épreuves de vol (enchainement + points compet) sont rédhibitoires à 8/20 ou/et si les 2 cumulées sont en dessous de 10/20.
En fonction de la moyenne générale finale, le candidat est retenu ou pas, et peut ou pas choisir son centre de formation.
3 centres cette année :
Digne / Grenoble / Toulouse, chacun accueillant 16 élèves.
Il y avait 70 à 80 candidats pour les tests de septembre 2013.
Voilà quelques précisions.
Mais le BPJEPS est un jeune diplôme, et cela peut encore évoluer pour les tests de cette année.
piment:
Citation
Aujourd'hui il y a ne différence marquée de ces dernières selon que l'on s'oriente vers le DE ou BP. Pour en revenir à celui-ci , et si mes renseignements sont juste , il ouvre à une qualification de biplace ainsi que d'enseignement de niveau initiation et perf (pas de Cross ou siv, corrigez moi si je me trompe).
On est donc loin des objectifs de niveau"pilotes de rallye" évoqués un peu plus haut dans ce fil.
Question enseignement d'accord mais faut pas oublier le côté "Bi pro" auquel le BP donne accès. Tourner du bi pro c'est gérer des passagers pas forcément prévisibles, des conditions qui peuvent être limites, des journées de boulot fatigantes et stressantes (quand t'attaques le premier bi à 9h, un sandwich dans la navette à midi et fin du taf à 19h).
A mon humble avis ça n'a rien à voir avec une pratique de biplaceur non pro et ça demande un vécu de pilote très conséquent alors il ne faudrait pas baisser le niveau d'entrée en se disant que pour faire de la pente école et du stage init c'est bien suffisant!
Hub:
Ce qui m'interloque, c'est le recouvrement de formation/diplôme pour deux activités professionnelles assez différentes et qui semblent faire appel à des compétences distinctes :
- biplaceur pro
- enseignant parapente
:grat:
Des commentaires, là-dessus, de gens qui savent de quoi ils parlent (pas comme moi) ?
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