Frontale en sortie de décollage |
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Guy67: Citation de: airsinge le 18 Juillet 2023 - 19:40:26 Guy67 a dû croire que cette sortie de thermique se passait dans un jeu vidéo : Citation Ce n’est pas une question aérologie dans ce cas ca c’est de l’humour qui ne manque pas d’air ! :clown: |
wowo: Citation de: Guy67 le 18 Juillet 2023 - 19:47:41 Citation de: airsinge le 18 Juillet 2023 - 19:40:26 Guy67 a dû croire que cette sortie de thermique se passait dans un jeu vidéo : Citation Ce n’est pas une question aérologie dans ce cas ca c’est de l’humour qui ne manque pas d’air ! :clown: Bah le singe que l'on laisse utiliser une égoïne perché dans son arbre ne manque pas d'air non-plus pour accuser le vent d'avoir fait tomber la branche sur laquelle il était assis quand il l'a scié. :vrac: |
Gilles Silberzahn: Ce que je peux te dire, c'est que si je vois un de mes stagiaires sortir comme ça d'un déco dans ces conditions thermiques, je vais lui gueuler dans la radio de prendre d'avantage de frein. Et il aura droit à un gros débrief à la fin de son vol… D'ailleurs merci pour la vidéo qui me servira dorénavant dans ces débriefs… Tu dis être "au contact". Peut-être, même si j'ai l'impression que tu as les mains très hautes. Mais être au contact ne suffit de toutes façons pas pour sentir correctement les mouvements de sa voile. Quand on est au contact, on produit un effort musculaire pour maintenir ses mains vers le haut, et dans cette position, on a plus de mal à sentir un ramollissement des commandes. D'ailleurs on voit bien que tu ne réalises pas du tout l'ampleur de l'abattée, puisque tu rajoutes à peine un filet de frein au lieu d'une bonne tempo des familles. Apprends déjà à sortir des décos avec le poids des mains dans les commandes, la suite devrait mieux se passer… Donc pour moi : erreur de pilotage (facteur technique), et peut-être inadéquation pilote/conditions (facteur non technique) |
fb73: Il y a de quoi s'y perdre pour un pilote en pleine progression a qui on dit qu'il faut "tenir" sa voile aux freins au décollage pour ne pas la prendre sur la tronche mais qui entend aussi qu'en vol, mettre du frein fragilise sa voile car ça creuse le profil et qu'il vaut mieux être freins aux poulies et la contrôler aux arrières. Certains disent même que voler accéléré ne fragilise pas, ou très peu les voiles modernes et qu'on peut en abuser entre les thermiques. |
wowo: Citation de: fb73 le 20 Juillet 2023 - 23:17:25 Il y a de quoi s'y perdre pour un pilote en pleine progression a qui on dit qu'il faut "tenir" sa voile aux freins au décollage pour ne pas la prendre sur la tronche mais qui entend aussi qu'en vol, mettre du frein fragilise sa voile car ça creuse le profil et qu'il vaut mieux être freins aux poulies et la contrôler aux arrières. Certains disent même que voler accéléré ne fragilise pas, ou très peu les voiles modernes et qu'on peut en abuser entre les thermiques. Le problème ce sont les interprétations et non-contextualisations de ces deux "conseils" de pilotage contradictoire qui sèment le trouble chez les debutants et... les autres. Au décollage il s'agit d'abord dans la suite du gonflage de "temporiser" l'aile pour lui éviter de dépasser et fermer. Ensuite l'idée doit être de lui permettre de prendre la vitesse-air dont elle a besoin pour d'une prendre en charge mais aussi de voler à sa meilleure finesse possible pour se dégager au plus vite du relief, donc de la piloter à son incidence de meilleure finesse "possible". Seulement cela ne doit pas s'interpreter comme décoller et sortir du déco bras aux poulies sous pretexte que c'est là que se trouverait l'incidence de meilleure finesse, pourquoi ? Tout simplement parce que décoller se fait par nature à proximité du sol et que le risque de perturbations aérologiques est maximum. Or bras aux poulies non seulement on est pas vraiment capable de ressentir ce qui se passe au niveau de la voûte mais on sera aussi un peu plus en retard pour trouver le contact pour agir dans le bon timing et avec la bonne profondeur. Bref, on risque de ne pas être efficace le cas échéant et la vidéo du début de ce fil le montre bien. C'est d'ailleurs une des causes les plus fréquentes d'accidents en formations initiation et perfectionnement dans la phase de décollage. En vol, effectivement le discours actuels y compris en SIV est de laisser voler l'aile en vol stabilisé (voire d'accélérer pour les ailes très performante) L'idée étant et c'est logique, que les forces aérodynamiques qui donnent forme, cohésion et portance à nos ailes, que ces formes évoluent proportionnellement au carré de la vitesse-air. Seulement là aussi cela doit être contextualisé. En tenant compte de la masse d'air dans laquelle on évolue mais aussi et peut-être surtout de la capacité du pilote de ressentir encore ce qui se passe au niveau de la voile et d'être apte à réagir de façon pertinente quand l'association masse d'air et incidence minimale ne feront plus bon ménage. Bref, il faut déjà une vraie expérience et un bon toucher de voile pour éviter la voir fermer et pour, le cas échéant lui éviter de finir sous nos pieds et à nous d'être emballé dedans. Le hic c'est que le marketing des voiles de début de carrières de pilotes ne peut éviter de prendre comme modèles les voiles les plus performantes en deux lignes. Du coup elles sont ces voiles pour debuts de progression équipées de poignées de pilotage sur les arrières et leurs pilotes sont convaincus que ce sont les commandes principales (on a pu lire ici sur le fofo des témoignages de pilotes qui pensent enrouler mieux les thermiques en pilotant aux arrieres voire en accélérant) Et forcément à force de se tenir au arrières mains aux poulies en vol, il n'est pas étonnant que d'aucuns décollent sur le même principe. C'est d'ailleurs intéressant à observer pour qui a plus d'une décennie de pratique des décollages, comment et combien la gestuelle des moins-doués aux gonflage-décollage est passé de trop freiné et en sous-vitesse à plus assez freiné et limite de se la manger. :trinq: |
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