fracture cheville attero cause gradient ?
Parapente Samoens:
Citation de: wowo le 18 Juin 2013 - 17:55:32
Ma femme a possédé une auto-école et il était évident pour elle et ses moniteurs, que si un accident arrive alors qu'un élève est au volant et elle (ou eux) à coté, que la responsabilité ne sera jamais à chercher auprès de l'élève mais bien toujours chez l'enseignant. D'ailleurs, toutes les jurisprudences dans ce type d'accident (auto-école) vont dans le même sens.
Mon avis, il n'y a que peu de rapport entre la conduite en double commande d'une auto école et le guidage d'un élève par radio. Les moyens d'interventions du moniteur étant beaucoup plus restreints. Ton exemple fonctionnerait en comparant l'auto école et un biplace pédagogique où je suis bien d'accord, le moniteur est totalement responsable.
Dans le briefing avant le premier grand vol, j'explique toujours à mes élèves qu'a partir du moment où ils sont seuls sous leur voile, ils deviennent commandant de bord à 100 % et ce dès le premier grand vol. Je leur parle de la possibilité d'une panne de radio et que dans leur décision personnelle d'aller ou non en grand vol, ils doivent assumer cette possibilité. L'objectif étant de responsabiliser les futurs pilotes dès le début. Je ne vend pas des tours de manège ! ;)
Cela ne m'exonère pas de ma responsabilité d'enseignant, mais si le pilote décide de ne plus piloter et de finir dans un arbre, je me sens un peu moins fautif.
Pour ce qui concerne le cas de papangue974, la première réaction de l'école a surement été maladroite en laissant un pauvre pilote dans le doute. Un accompagnement plus présent aurait surement été apprécié, mais ce n'est pas toujours facile. Après un accident, le moniteur responsable peut avoir besoin d'un peu de temps pour "avaler sa pilule".
Sans vouloir tirer sur l'ambulance, la leçon est déjà trop chèrement payée. Si tu ne sentais pas ce vol, tu aurais du renoncer et descendre avec la navette. Facile à dire après coup, mais c'est une leçon a retenir pour la suite.
wowo:
(@) Patrick, Choucas aussi, mon exemple de l'auto-école ne se voulait pas un parallèle parfait entre les missions et responsabilités des uns et des autres (parapente/auto-école). Je voulais juste insister sur le fait que dans un accident (vraiment) grave, quand tous le monde (sauf malheureusement, peut-être, la victime) se retrouve au tribunal. Eh bien c'est le juge qui aura le dernier mot et dans ce cas, je ne crois pas qu'un enseignant pourra se défausser en disant ; J'ai eu un moment d’absence ![/i :shock:
Si un élève ne "sent" pas le vol, bien sur qu'il devrait savoir renoncer. Encore ne faudrait-il pas que l'ambiance du stage, du groupe, au déco, tous cela étant conditionné et de la responsabilité de l'équipe pédagogique il me semble, que cette ambiance n'exerce pas une telle pression psychologique sur l'élève au point que celui ne dispose plus de son libre-arbitre. C'est aussi un notion qu'un juge essayera éventuellement de déterminer. Et la un enseignant connu pour sa pédagogie par trop virile risque de partir avec un mauvais point.
J'en ai connu qui savait inspirer la confiance :prof: et d'autres ... le stress ! :fume:
Il est évident qu'aucun moniteur ne pourra sauver l'élève qui pense avoir tout compris, en l'ayant bien caché et qui se décide une fois en vol de passer un Infinity-Tumbling. Je pense que le cas doit être assez rare. Pareil, il est évident qu'aucun moniteur ne pourra sauver l'élève qui calme et à l'écoute au sol se retrouve en panique une fois en l'air et ne réagit plus à rien. La aussi je pense que ce cas est assez rare.
Quand je dis que ces cas doivent être assez rare, je ne dis pas que ce type d'élève soit rare, je dis juste qu'il devrait être vraiment rare qu'une équipe de moniteurs ne détecterait pas ces risques comportementaux chez ces élèves. Il me semble que l'évaluation aussi psychologique fasse partie de l'enseignement des futurs moniteurs de vol-libre. Et la il appartient à l'enseignant de dire non à l'élève.
J'en ai connu qui agissent ainsi et d'autres ... non !
Bonne soirée à tous,
JC - MARSEILLE PARAPENTE:
- Obligation de déclaration de tout accident grave (art R 322-6 du code du sport)
« l’exploitant d’un établissement mentionné à l’article L. 322-1 est tenu d’informer le préfet de tout accident grave survenu dans l’établissement ».
a) au service local compétent de la police ou de la gendarmerie,
b) à la DDCS, par téléphone : 04.91.00.57.00. (standard) et par envoi dans les 48 heures d’un rapport rédigé ainsi que de l’imprimé spécifique « fiche de signalement obligatoire d’accident grave ») dûment rempli à télécharger ci dessous tout au bas du document.
swaxis38:
Citation de: JC - MARSEILLE PARAPENTE le 18 Juin 2013 - 21:26:32
- Obligation de déclaration de tout accident grave (art R 322-6 du code du sport)
est-on ici en présence d'un "accident grave"? définition?
JC - MARSEILLE PARAPENTE:
Ben après la fracture c est souvent la mort !
DÉFINITION
On entend par "accident grave", les accidents présentant ou ayant présenté des risques graves pour la santé des pratiquants (accidents mortels, accidents comportant des risques de suites mortelles ou dont les séquelles peuvent laisser craindre une invalidité totale ou partielle).
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