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Le réchauffement climatique est une réalité. La pollution est une réalité. La pénurie des matières premières et des énergies est une réalité. Ce sont des conséquences directes du capitalisme et de la religion de la croissance infinie dans un monde fini. Le système (pour faire simple : riches + médias + politiques) n'a aucun intérêt à ce que cela change car il est le grand gagnant de ce modèle, d'ailleurs aucune mesure remettant en cause le dogme de la croissance n'a jamais réellement été prise.
Ce que j'ai trouvé longtemps contradictoire, c'est que les médias et les politiques ne cachent pas et ne sous-estiment pas ces problèmes écologiques mais ont plutôt tendance à les exagérer même (alors qu'ils devraient tenter de les cacher et les minimiser selon ma logique). Bien sûr, ils ont tendance à faire culpabiliser les individus plutôt que de remettre le système en cause mais quand même, je trouve que ça ne justifie pas cette incohérence.
Ce n'est pas le capitalisme qui produit la pollution, mais le besoin ou l'envie de confort des populations.
Si la Corée du Nord pollue moins c'est parce qu'ils manquent de tout.
C'est d'ailleurs ce qui me fait penser que le capitalisme est un bon système, car il permet aux populations d'améliorer leur confort, leur santé etc.
Je ne dis pas par là qu'il n'y a pas de défauts.
Quant au fait de remettre en cause le dogme de la croissance, il faudra m'expliquer comment continuer à conserver notre niveau de vie avec une décroissance de 30%.
Dénoncer la croissance, c'est bien, ça fait green, mais comment vivre avec 30% de moins ?
Comment continuer à assurer les services publics avec une assiette réduite de 30%.
Il y a beaucoup de monde pour s'insurger de la croissance, mais personne pour apporter une solution.
Le jour ou les partis écologistes ne mentirons plus et que la population aura une bonne idée des restrictions imposées, il ne restera plus beaucoup d'électeurs.