Voler du Mont blanc.
La préparation
(le récit et le vol ne sont pas de moi)
Voilà qu’une semaine ordinaire se termine.
Voilà donc ; on est vendredi disais-je, on a fait notre Dent de Crolles avec Bernard (notre guide spirituel de la rando et le pro du déco comme il faut), Steph le Mayol du parapente (voir le film Grand Bleu) et moi-même. On sera les seuls ce jour là à poser une voile sur le green de Lumbin à 9h pour toute la journée (à cause d’une brise qui s’énervait très vite). Jusque-là, tout va bien
Mais ce n’est pas pour ça que vous lisez ces lignes alors venons en aux faits.
Après ça, une journée ordinaire. Un petit tour chez Alain Martini (Skalp) pour faire quelques achats d’impulsion en compensation d’un manque inavouable. Et puis, une chose, une autre, arrive la fin de journée. Bien sûr, les pros du
ont déjà organisé leur week-end ! Avec une journée à pomper des briques, voire des vaches. Autant dire qu’il n’y avait pas de place pour moi !
Je me suis dis qu’en trouvant un truc où on monte à pieds et ou on descend en parapente j’aurais peut-être une chance. Tous avaient mieux à faire.
Même Steph avait prévu de faire voler sa femme : l’adorable Sandrine.
Malgré cela, je m’invite chez mon Président Steph à 19h30 en me disant que peut-être il me paierait une bière.
Ses femmes m’ouvrent la porte et me certifient qu’il est dans son bain après avoir passé une journée dans sa douche à tordre des tuyaux.
Quand tout à coup je le vois surgir de la dite salle de bain, une touffe de poils velus qui ne réussit pas à cacher les pectoraux conquérants pointés à l’avant de Steph.
Les cheveux lissés, gominés, le teint rose et l’œil affûté, il va regarder la grenouille sur internet. Très vite l’oreille tendue sur les 4000 mètres laissait entrevoir le week-end sous un jour nouveau. Effectivement dit-il :
«les oracles et les vents sont favorables … j’aimerais bien y aller, mais ; j’ai promis à ma femme de la faire voler demain .Voilà ! »
« Ha bon ! » Dis-je.
A ce moment là, je réalise ce que c’est qu’une vie de couple réussie où l’Abnégation et l’Amour ne font qu’un. Vous voyez quoi; le truc où on ne fait pas passer son plaisir perso avant le reste car on le trouve dans l’abandon de l’un à l’autre.
Que c’est beau !
Là, je me dis à l’intérieur de moi-même :
Bravo Steph : je comprends qu’elle puisse t’aimer fort, Sandrine. Quel homme, quelle parole, quel mental il a, ce Steph ! Il sait résister à la tentation des sommets. Vraiment quel homme ! Je n’ai plus rien à faire ici je n’ai plus qu’à partir, même sans la bière.
A peine j’avais la tête tournée les deux mains sur les accoudoirs de la chaise pour me lever que Steph s’exclame :
« Chérie, ma caille,» (c’est Sandrine qu’il interpelle) .Elle accourt auprès de lui et là : il lui passe affectueusement la main dans le cou (autant dire le cou de la kinesthésique qui tue !).
Demain les conditions sont au top pour le Mont-blanc ! Je peux y aller ? Je sais, je t’avais promis… blablabla…
Sandrine : « Mais oui mon chéri.
Je peux t’aider ?
Allons manger : Les filles ont préparé le repas »…..
Au menu il y a des crudités que l’on fait agrémenter du classique plat de pâtes en prévision du lendemain.
Je rentre chez moi faire les préparatifs, rassembler le matériel, trouver et régler les crampons, qui ne me vont pas d’ailleurs mais bon : on fera avec.
Tout ça fait que je me couche à minuit passé.
Le départ
Samedi matin départ 5h de Pontcharra, arrivée à 6h45 au Fayet pour le petit train de 7h15. Autant dire qu’on assure.
Mais là ! Petit problème : une belle et charmante jeune femme nous cause avec une voix calme et d’une sérénité qui ne trompe pas une oreille avertie de la gravité de la chose et présage d’une annonce désagréable.
A croire quelle est inconsciente des répercussions physiques et morales de la nouvelle qu’elle propage au travers de son hygiaphone, dont elle a pris soin de régler l’intensité sonore pour que l’on entende bien.
« Le train ne va pas jusqu’au Nid d’Aigle, il s’arrête à Bellevue »
Traduction : Il s’arrête à 1865 au lieu de 2445mètres. Vous savez compter : c’est simple 600 mètres de différence, excusez moi 580 (on parle toujours en dénivelé).
Qu’à cela ne tienne pour le billet de train, ce sera un aller simple, certains qu’on redescendra en parapente.
Durant toute la montée en train nous allons passer un grand moment de recueillement solitaire intérieur sur le bénéfice secondaire des 10 euros d’économies sur le billet de montée (soit 3 bières) pour 600 mètres à pieds gagnés en un rien de temps et qui, nous pensons vont nous prendre 1h30 à 2h et pourraient faire vaciller l’aventure.
Mais qu’à cela ne tienne ; on se tait et on profite du paysage.
Je crois reconnaître le chalet du film : « Malabar Princess ».
Quelques arrêts dans des lieux charmants, désertés à cette heure, où le conducteur du train dépose le pain frais du matin. Au détour d’une courbe j’entrevois la petite cabane,« Bellevue ». « Terminus du train tout le monde descend ».
Là, nous sommes accueillis par un garde de st Gervais qui veut nous faire croire qu’il faut descendre en bas pour monter en haut.
Autrement dit, vous ne montez pas le long de la voie ferrée vous descendez 150 mètres de dénivelé pour prendre le sentier qui longe le glacier.
Nos esprits aiguisés de résistants décident de braver l’interdiction en profitant qu’il ait le dos tourné pour aller emprunter la voie ferrée un peu plus haut.
(Heureusement que nous avons fait ça car sinon le plan du garde de st Gervais nous faisait redescendre de 500 mètres de dénivelés, on l’a vu plus tard).
Les principes de montée
Dès le départ nous appliquons nos principes empiriques qui sont d’une efficacité incontestable pour des ostrogots peu entrainés afin d’avoir toutes nos chances pour le sommet
A savoir :
Régulation thermique :Ne pas transpirer et ne pas avoir trop froid.
Steph est très vite torse nu. Moi je garde une couche très fine.
Boisson :S’hydrater régulièrement. (1litre + iso star pour1400m) Si nous avions manqué, nous aurion complété à Tête Rousse.
Rythme : Monter régulièrement à un rythme qui ne demande pas d’effort et permet de rester en forme pour le sommet.
Bouffe : Manger quand on a faim. Premier arrêt après 3 heures de marche (Saucisson, taboulé) puis toutes les heures Steph prend une barre.
Tête rousse le passage du couloir et la montée de l’arête Payot
Arrivés à Tête Rousse on met le baudrier et on chausse les crampons.
Pour Steph j’ai ressorti un baudrier Beal rose des années 80 gardé à l’abri des U.V et de l’humidité. Autant dire qu’il est juste fait pour nous hélitreuiller et ne peut pas encaisser un choc trop violent
Quant aux crampons, les seuls qui allaient à mes chaussures (taille 47.5) étaient en métal « boite de sardines » (400g) avec une pointe et un ergot cassés(le point faible de mon matos).Je craignais que l’arrête Payot (sous le Goûter) soit en neige et glace. Auquel cas j’aurai été bien ennuyé par mes crampons trop fragiles qui n’auraient pu être utilisés.
Une fois que les baudriers et les crampons sont mis, je propose à Steph (le moniteur d’escalade) de préparer la corde. Et là, le voit-y pas qu’il se met à rigoler tout fort. Au point que j’en étais gêné. Dans ce monde de silence, l’entendre s’esclaffer comme cela me fit un instant douter sur sa fatigue physique et son état mental.
En fait, il allait très bien, et c’est de moi qu’il riait. Il faut dire que pour la corde qui tient dans une poche avec le mouchoir était du diamètre du lacet à chaussures et faisait 4 mètres de long. Et c’est ça qui le fit rire et continue de le faire rire encore.
On arrive vers 13h au fameux couloir à 45° de l’arête Payot de 20 mètres de large et 600 mètres de haut d’où le Diable jette des pierres que vous devez éviter .En traversant vous regardez vos pieds puis en direction du Diable sachant consciemment qu’il est inutile de regarder en bas le couloir qui vous projette 300 mètres plus bas sur le glacier de Bionnassay.
La traversée se fait dans un silence de confessionnal, seulement perturbé par des « pierres, pierres …»que ceux qui ont traversé vivants s’égosillent à crier pour nous avertir d’une fâcheuse collision possible avec un caillou. D’où une tension, et un stress peu dissimulés chez ceux qui sont en attente ou en cours de traversée.
Steph me demande quelle stratégie nous allons mettre au point pour déjouer le mauvais sort du Diable. Partons- nous groupés, ou l’un derrière l’autre ?
Après une longue réflexion de 2 secondes nous en convenons pour dire que : quel que soit notre choix, rien ne change .Cependant nous la jouons « groupir »et arrivons 30 secondes plus tard, sains et saufs.
Nous enlevons les crampons, faisons les photos d’usage et montons l’arête sèche.
De temps en temps nous y allons à notre tour du cri primal qui fait tant de bien dans les stages « maîtrise de soi » : Pierres, Pierres….
On monte tranquillement l’arête en caillou (du 1 à 2). On sait que ça y est le plus dur est fait. On est bien .Donc pas de soucis pour le Mont-blanc.
Le refuge du goûter
On arrive au Goûter à 15h30.
Je vais voir le gardien, mais là ce n’est plus le même gardien ! Celui d’avant était sympa, arrangeant. Maintenant vous avez une hôtesse qui vous cause.
La jeune fille me dit calmement, sérieusement :
Elle : « Vous n’avez pas réservé ? »
Moi : « Non »
Elle : « Y’a pas de place. On verra entre 7 et 8 heures ce soir. »
Moi : « Et pour manger ? »
Elle : « Il n’y a rien à manger pour ceux qui n’ont pas réservé… »
Pas besoin du stage « affirmation de soi » pour comprendre que vous n’avez aucune chance de lui faire prendre en compte le fait qu’on a pas pris à manger pour le soir car d’habitude y a toujours à manger en refuge, même quand on a pas réservé
Avec l’assurance d’un contrôleur SNCF de train de banlieue, le gardien du refuge du Goûter nous confirme qu’il faudra attendre 20h pour voir si ceux qui ont réservé ont laissé un peu de soupe, qu’il pourra nous proposer pour une bonne poignée d’euros sans facture (s’il vous plait) comme toutes les prestations d’ailleurs.
J’ai fais l’erreur de dire au gardien que j’aimais bien avant et là il me rétorqua :
« Oui, … C’était le bordel ! ». Je comprenais alors que j’avais a faire à un de ceux qui aiment l’ordre, l’organisation… Je prenais conscience tout à coup que dans le refuge CAF nouvelle formule moderne, il cherchait à devenir plutôt style Hôtel Mercure alors qu’il devient style Mac Do «régime soupe à l’eau clair » avec réservation obligatoire.
Qu’à cela ne tienne, on prend une bière, un coca et une bouteille d’eau et on se fait bronzer sur la terrasse. Steph renouvelle des tentatives de séduction parapentesques avec le gardien. Sans succès.
Arrive dix huit heures quarante cinq, pas de place, dix neuf heures quinze, idem, vingt heures, idem. Et donc la fameuse soupe avec quelques croûtons et deux tranches de fromage seront le repas du soir que je complète avec un quignon et quatre tranches de pain un peu moisies (on le verra après sur les photos) et une tranche de sausse de deux centimètres et demi d’épaisseur divisée en deux parts.
La bonne humeur ne nous quitte pas. Pas question de se laisser perturber par les incongruités de l’organisation machiavélique moderne des institutions marchandes.
Nous choisissons notre dessous de table et l’on s’allonge par terre après avoir sérieusement agencé nos vêtements en guise de matelas.
Les arrivées continuent dans la salle et une ambiance assourdissante de repas première communion va se prolonger jusqu'à environ vingt deux heures. A croire qu’ils ont attendu que nous soyons couchés pour se mettre à raconter leurs histoires. Là aussi pas question de se laisser perturber. Enfin tout le monde se calme, on s’endort. Quand tout à coup, vingt trois heure trente, un petit frisson sur le bas du dos m’incite à rajouter une couche de vêtement. Puis idem à zéro heure trente .Alors que j’ai bien chaud et que je dors super bien, à une heure vingt neuf ; branle bas de combat. La moitié de la salle se lève. Avec Steph on profite de quelques minutes de rêve, les yeux fermés, puis on se sent obligé de se lever si on ne veut pas finir piétiné.
On se prépare tranquillement, et à trois heures on pose le crampon sur la neige.
L’assaut final
On avance doucement et même de plus en plus doucement. Au bout d’une heure je commence à douter, un peu, car nous allons trop doucement (environ cent trente mètre par heure).
On boit un coup, (on a pris trois quart de litre), Steph mange une barre et on repart.
Après une demi-heure, je m’aperçois que Steph marche plus vite (environ cent quatre vingt mètre heure). Je me dis : c’est tout bon …
Et comme ça, Steph va ponctuer notre montée nocturne d’arrêts (boisson plus barre) toutes les heures.
Le chapelet illuminé des alpinistes s’égraine le long de l’arête des Bosses après
Vallot ( 4365m) que nous avons atteint à six heures. A partir de là, on prend le piolet allégé et dans l’autre main un bâton allégé.
La montée le long de l’arête continue à être faite dans un recueillement, dont l’intensité silencieuse peut vous laisser imaginer la richesse intérieure qui nous habite alors que notre cerveau, droit celui de la logique, est tout entier occupé à gérer le rythme et l’emplacement des pieds. Ce qui nous reste de cerveau disponible est tout entier accaparé par la beauté du paysage soleil levant.
A deux reprises Steph aura la révélation d’une apparition d’un sommet qui serait redescendu de son piédestal de quelque cent mètres. Je le raisonnais en lui disant que ce n’était qu’une antécime.
Pendant ces révélations, il augmentait insidieusement le rythme de marche, ce que je lui faisais remarquer. Et quelques secondes après, il en payait le prix, par un ralentissement contrôlé et des expirations forcées rappelant le sifflement de la vapeur qui s’échappait de la Lison (la locomotive du train dans « la bête humaine »)
Ca y est, plus que cette arête de cent cinquante mètres de long qui paraît interminable.
Le Sommet
On y est (neuf heures moins le quart) sur ce gros dôme tranquille, imperturbable, inamovible, indifférent à notre arrivée, à notre passage.
La place est tellement grande que l’on pourrait s’y perdre.
Steph, se laisse envoûter par le spectacle du soleil venant illuminer tour à tour l’aiguille du midi, les Grandes Jorasses,la Dent du Géant, les Drus, le Mont Maudit, le Mont Blanc du Tacul, et puis au loin, le Cervin, les Ecrins la Meije, le Grand Paradis…
Le décollage
Très vite Steph évalue un vent plutôt Nord-Ouest de 40 kilomètres heures, chaud (zéro degré). J’insiste pour la photo. Son esprit est ailleurs, il est déjà en train d’anticiper le décollage. Il fait une interprétation, une analyse pertinente et judicieuse du phénomène de Venturi où les pressions statiques plus dynamiques demeurent une constante, ce qui fait qu’en descendant de cinquante mètres en direction du col de la Brenva on aura du 25 kilomètres heure. Ce qui fut prédit fut fait…
Dans la pente (35 degrés en neige dure), alors qu’il déballe la voile (Ultralight), je vais faire la grosse commission un peu plus loin. Quand je reviens, je le vois se débattre avec son aile rouge assez récalcitrante et rebelle. Pour la domestiquer, il va planter le piolet et faire des têtes d’alouettes dans les suspentes mousquetonnées au dit piolet.
Je le laisse en tête à tête avec son Ultralight, résoudre le conflit qui semble les opposer. J’en profite, sans lui dire, pour faire une photo.
J’ai conscience de l’importance de l’instant et de la beauté du combat qu’il livre.
A peine avais-je rangé l’appareil qu’il me regarde après avoir légèrement assagie sa voile. J’en profite pour lui lancer négligemment « Je déplie ma voile ? Je pars en premier ? »
« Et bien oui ! » me dit-il sur un ton qui ne prête pas à l ‘équivoque et vous incite à vous manier le cul.
Donc en parfait compagnon docile et agréable, je m’exécute.
Il me tient un coin de voile, j’enfile rapidement le bastringue (Sellette Altirando) je laisse passer quelques alpinistes et là il me dit avec condescendance : « t’attends quoi ? Ça forcit ? » Je comprends que sa patience est mise à l’épreuve. Je décide donc de lever les « A » et là, hop ! Me voilà embarqué, que dis-je, traîné en direction de la Breuva (Je l’avais fait dans le sens de la montée) autant dire que je ne flaire pas bon. J’enroule les freins et stop le bazarre (la voile) avant de faire la une des journaux, dans les faits divers.
Qu’à cela ne tienne, il reprend la voile, moi les ficelles et je lui demande de m’éloigner de la Breuva. Il accepte avec abnégation et me ré-étale la voile, enfin, essaie de maintenir le maximum au sol. Et puis il me dit avec un ton gentil un peu forcé : « Tu lèves les bras, la voile demande qu’à partir, tu te mets dessous et ça part tout seul ! ». Toujours en bon compagnon docile j’applique scrupuleusement les consignes et « oh miracle » me voilà en l’air. Un petit coup d’œil sur la voile et en même temps j’entends : « elle est belle, elle est belle ». Je suis parti.
Le vol
C’est tout doux, c’est beau, il fait bon, je lâche les commandes, j’enlève les crampons.
Le vol, ce sera le plus beau, le plus grand plouf de 4250 m jamais fait.
Je vois l’arête des Bosses, Vallot, la cohorte d’alpinistes qui rejoignent le Goûter, Bionnassay, les dômes de Miage…..
La descente se fait paisiblement dans un air calme. Je regarde à gauche, à droite, derrière… Des montagnes à perte de vue, des vallées grandioses. La tranquillité, le bien être vont demeurer intact tout le long du voyage.
Surplombant St Gervais. Une voile rouge au- dessous de moi m’invite à la suivre à l’atterro de Passy. Il est dix heures quinze…
Données Techniques :
Météoprévisionnelle : 20 km/h Nord Ouest. iso 0°C : 4800m
réelle : 40km/h (effet venturi) iso 0 C : 4800m
25km/h Nord Ouest à 4750m (travers pente)
Matériel :Sac : 13,5 / 14 kg dont (voile ultralight + altirando = 5.4 kg)
6 Chaufferettes non utilisées
Cordelette de 4m en 4mm.
Mousquetons : 1 allégé
Baudrier, Piolet,bâton allégés
Radio VHF
Vêtements :De type grande randonnée (dans le sac de portage le premier jour), polaire, passe montagne et gants Goretex®
Steph :
3 épaisseurs pour la partie supérieure du corps.
1 polaire+ Goretex® pour la partie inférieure du corps.
Pierre : 3 épaisseurs pour la partie supérieure du corps
Short + polaire fine en parties inférieures du corps.
(Veste + salopette en duvet pour le sommet).
Divers :Protection solaire des yeux comme de la peau.
Téléphone portable, Papier toilette
Boissons : Eau + isostar®
1er jour : 1 Litre (limite pour 2000m)
2ème jour : 0.75 Litre (une gorgée par heure)
(Pas de signe de déshydratation)
Au goûter :Steph boit un coca cola
Pierre prendra une bière
Ils consomment 1,5 Litre d’eau de source (pour deux)
Un bol de soupe chacun.
(suite...)
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