Les ambiances dans les stages de progression / cross mixtes sont parfois un peu lourdes pour quelques rares femmes isolées, surtout si elles sont réservées, pas trop vilaines, souriantes, et pas compétitrices dans l'âme.
Certains y voient l'opportunité de se trouver enfin une nouvelle compagne qui partage leur passion - alors que leur précédente leur reprochait la place qu'avait pris le parapente dans leur vie commune, ou encore un coup d'un soir profitant de l'éloignement de leur domicile (ce qui se passe à St Hil, reste à St Hil...)
C'est un peu moins le cas dans les stages de découverte de l'activité ou les participants sont souvent un peu plus modestes dans leur approche de l'activité.
Par ailleurs l'esprit de compétition dans les stages de progression en thermique, et cross, que l'on rencontre souvent chez les hommes, ne semble pas être la spécialité de la majorité de ces dames. Elles trouvent souvent dans ces stages féminin une saine émulation, et peut-être un apprentissage plus adapté a leurs craintes en vol, à leur morphologie... (je sais qu'avec un PTV à 55 kg pendant un temps, à matos équivalent, il m'était difficile de performer face à des gaillards de 100 kg dans le vent fort ou à la montée).
Et au retour de ces stages de perfectionnement, les filles qui y avaient participé avaient réellement progressé . Alors je vote pour.
Les instances fédérales subventionnent des stages pour les vieux, les jeunes, des personnes en situation de handicap, à faible revenus, des compétiteurs de haut niveau, pourquoi pas des femmes ? C'est la fonction d'une fédération de contribuer activement au développement du sport qu'elle chapotte.
Salut,
De mon point de vue, ce qui est écrit ci-dessus résume bien la situation.
Alors.. organiser des stages femmes, oui !!
Les subventionner "en plus", telle est la question.
Il est possiblement vrai que toutes celles qui seront présentes n'auront pas forcément besoin de l'aide financière mais il faut prendre en considération que l'aide est un déclencheur.
Par exemple, une fille qui habite très loin des montagnes où se passe le stage est confrontée à des frais de déplacement et de logement, en ajoutant le prix classique d'un stage, ça peut bloquer la décision de participer.
Et comme elle habite loin, elle vole probablement moins souvent alors le besoin de pratique et de confiance est encore plus élevé.
Évidemment, les gars qui habitent loin sont dans la même situation.
Mais la décision "politique" de développer la pratique féminine est là et donc l'aide financière également.
C'est en cohérence.
Après, je pense qu'il serait intéressant de regarder ce qui se passe après ces stages.
Quelles suites ?
Le développement de l'activité féminine en sort-il amélioré ?
Histoire de ne pas dépenser juste "politiquement" au risque de dépenser dans le vide.
Et là, la démarche me semblerait vraiment intéressante.