Je suis sur que en tant que femme tu aimes les jupes et les talons : c'est pas une vision conservatrice de la place de la femme dans la société?
C'est un vrai plaisir de se balader en jupe ou en petite robe d'été, et p.. ce qu'on est bien sans culotte !
http://www.youtube.com/watch?v=ziKi8vRcPgo <= Et ça, c'est conservateur ? (j'adorais Marilyn).
Mme POB. Paris Bd Diderot, 19 décembre 2013.
Beaucoup d'hommes en rêvent et fantasment énormément là-dessus, bien peu l'assument. Une statistique faisait état il y a quelques années que dans une rame de métro à l'heure de pointe, il y avait plusieurs hommes portant des dessous féminins.
C'est une forme de fétichisme et de sensualité qui n'a rien de pervers.
La plupart des travs adorent mettre des jupes et marcher avec des talons, la plupart du temps chez eux en catimini et parfois ils veulent le faire dans la rue, quand ils "en" ont un peu dans la culotte. Ils s'adressent alors à moi et, s'ils tiennent debout, je leur fais faire leurs premiers pas au grand jour dans Paris. Quand ce sont des gugusses, ils ne me contactent pas parce qu'ils savent que je les enverrai durement dans les cordes.
Et je fais ça depuis 1993, c'est dire que j'ai "du métier".
J'ai construit un site web pour aider les travs à "sortir", j'y ai montré au fil des milliers de pages que c'est absolument sans danger et j'y présente des milliers de photos dans des tenues variées, allant de la minijupe au ras des fesses aux talons-aiguilles de 12cm et des robes de vinyl rouge à la veste de vol ou la combinaison de ski, des bas à couture aux créations de Chantal Thomass et du jean passe-partout à la robe à bretelles.
Ce n'est pas du conservatisme, bien au contraire, c'est une revendication légitime du droit de s'habiller comme on veut, quitte à transgresser
les codes vestimentaires.
Je le faisais quand j'étais garçon, avec de grandes difficultés à cause de mon métier, et quand j'étais à l'Armée j'échangeais mes gardes de jour contre des gardes de nuit, beaucoup plus dures, et je ne sortais pas le soir en ville, à seule fin de ne pas mettre de cravate.
J'ai toujours refusé d'entrer dans des codes.
Je suis la première à Annecy à toujours voler en minijupe dès que la météo le permet, et je fais peu à peu école parce que quelques filles s'y mettent aussi, entre autres Seïko (notre championne du monde). Corinne avait montré la voie en volant en delta en minijupe mais je ne peux pas mettre de lien parce que son site n'est plus en ligne. Elle crapahutait aussi en minijupe avant de redescendre en parapente :
15 septembre 2007. Corinne au sommet des Dents de Lanfon.
J'espère d'ailleurs que nous pourrons refaire une session des "Planfêtasses" ce printemps, nous avions trop rigolé en juin 2012... et deux mecs étaient passés à ma caravane pour m'emprunter des jupes, plusieurs filles aussi qui n'avaient pas trop de quoi se "mettre en nanas".
Ce qui est conservateur, c'est le respect des codes vestimentaires. L'abbé de Choisy, le chevalier d'Eon, puis George Sand montrèrent la voie mais le 19ème siècle passa là-dessus. Il fallut attendre Yves St Laurent, qui mit les femmes en pantalon, puis J.Paul Gaultier, Christian Lacroix et Loris Azzaro qui tentèrent de mettre les hommes en jupe et qui firent un bide monumental.
Il faut bien avouer que les jupes plissées, les talons et les jarretelles n'étaient pas forcément faciles à porter au lycée avant Mai68, mais toutes les filles avaient les mêmes contraintes. Maintenant les filles sont beaucoup plus libres, mais les garçons le sont de moins en moins.
Le sexe faible, c'est le masculin.
Là je sens que je vais me faire quelques ennemis.
Salut et fraternité*