Ils risquent quoi les flics? Franchement, Eddie, t'as pas remarqué qu'il y a très régulièrement des bavures hallucinantes sans jamais la moindre conséquence pour les flics en question? Au pire une mise à pied, etc. Tiens,
un exemple de cas douteux:
Père obstiné, Mohammed Taïs se bat depuis sept ans pour connaître la vérité sur la mort de son fils, Pascal, décédé le 7 avril 1993 dans une cellule de dégrisement du commissariat d’Arcachon. Pour lui, il s’agit d’une " bavure " un passage à tabac qui a mal fini. La famille a porté plainte pour " non-assistance à personne en danger, coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ". Mais la justice n’a toujours pas éclairci les circonstances du décès. Aujourd’hui, Mohammed Taïs reprend espoir avec un témoignage inattendu, un appel anonyme qui aurait livré, début mai, le nom de l’auteur des violences mortelles. " Tout correspond ", assurait-il, hier, au palais de justice de Bordeaux.
Sur la foi de cet " élément nouveau ", la famille a donc demandé un autre complément d’enquête, alors que le dossier allait être refermé pour toujours par une confirmation de non-lieu. La chambre d’accusation de la cour d’appel doit statuer dans les prochaines semaines. " On n’est pas contre les flics, mais on est contre les ripoux ", répète Taïs. L’affaire de sa vie, il l’a résumée dans un mémoire intitulé : Au nom de mon fils mort sous les coups de la barbarie policière, qu’il transporte dans sa vieille sacoche.
Pascal Tais, 32 ans, ancien toxicomane en phase terminale du sida, avait été interpellé près du casino d’Arcachon avec son amie, Véronique. Des policiers les avaient conduits à l’hôpital pour un examen de routine, puis au commissariat, en cellule de dégrisement. "Mon fils est entré vivant, il en est ressorti mort ", martèle Suzette Taïs, qui n’en peut plus de ressasser les détails " atroces " de la nuit du 7avril 1993. Les rapports médicaux recensent des hématomes multiples, un éclatement de la rate, une perforation du poumon, deux fractures des côtes. Il a fallu une interminable bataille d’experts pour que la justice finisse par admettre que les coups mortels ont bien été reçus au commissariat d’Arcachon. Mais, le28 juin 1996, le juge d’instruction a prononcé un non-lieu.
Dans ses conclusions, le magistrat reconnaît que l’enquête n’a pas permis de savoir ce qui s’est passé ", mais affirme que rien ne peut être reproché aux policiers. Pourtant, le juge retient que " I’hypothèse la plus vraisemblable, bien qu’elle ne soit pas étayée de manière certaine ", est celle d’une " chute brutale sur un angle vif de la banquette en ciment " de la cellule. La famille Taïs ne veut pas croire que Pascal, même ivre, même fou de rage, ait pu se blesser seul. Le premier supplément d’information, obtenu en 1997, démontre que la banquette est dotée d’angles arrondis et que la configuration de la cellule exclut une chute accidentelle mortelle... Mais élude toute responsabilité de la police.
Le combat judiciaire virulent du père Taïs lui a coûté son poste de traducteur assermenté auprès du tribunal de Pau. Les deux policiers de permanence le soir du 7 avril sont, eux, toujours en poste à Arcachon.
Et puis
un autreEt encore
un autreJ'arrête là, j'ai juste fait une petite recherche de 3mn sur "mort dans un commissariat". Mais je suppose qu'en cherchant sur "bavure", le compteur explose. Sans compter toutes les affaires filmées, avec des abus évidents, et à chaque fois des non-lieux.
C'est pas pour jeter la pierre collectivement à la police, mais dire que "les mecs ont trop de droit", c'est nier l'évidence.
c'est pas tout le monde, ca existe plsu l'epoque des année 80 ou les condé tapaient tout ce qui bouge, ils risque gro, tu as pas entendu des flic qui avaient sorti un flingue en plein bar pour faire les dur, ils ont était viré et on casqué, .dans tes histoire les mec doivent payé c'est clair! c'est pas concevable que dans un commisaria un mec creve par maltraitance..
bref des enculé y en a partout. maintenant faut voir qu'en france personne respecte plsu personne...