dur d'intervenir après 6 pages (grippe + déplacements = quelques jours sans
... + boulot à rattraper = pas beaucoup de temps).
je réagis a plusieurs posts à la fois (je suis un paradoxe sur patte. âmes sensibles, veuillez vous écarter, je suis pas beau à voir et je vais choquer certains lecteurs).
je bosse dans la distrib (commerce spécialisé, pas grande distribution, on est moins teigneux et plus gentils) et je suis confronté à mon poste à pleins de soucis divers et variés dont la problématique des heures et des obligations d'ouverture que nous impose les gestionnaires de centres commerciaux.
pour nous c'est un véritable casse tête et le recours a 2 contrats à temps partiel par poste est une obligation pour couvrir l'amplitude horaire quotidienne.
je développerai si vous voulez, mais essayez de résoudre l'équation : 35h par semaine, 6 jours sur 7 et ouverture de 9h à 21h. temps de travail quotidien maximum de 10h (inférieur donc à l'amplitude horaire quotidienne à couvrir), temps de repos obligatoire, ....
elle est pas simple.... et non solvable avec des contrats 35h. (si ce n'est au prix d'un sur effectif qui entrainerait pour pouvoir les payer une augmentation généralisée des prix de vente de 20 à 30% ..... ). on jongle avec une modulation horaire (on peut faire varier la semaine de 32 à 44h dans la limite bien sur du global annuel) ce qui nous permet de maximiser les CDI (oui, CDI....) en 35h (les CDD ça coute cher et on ne les fait pas de gaieté de cœur....) et des CDI en 27h (il y a des volontaires pour des CDI 27h qui correspondent souvent dans un couple à un revenu d'appoint sans avoir les contraintes d'un temps plein) et ensuite quelques CDD et contrat interims pour boucher les trous
donc je plussoie l'idée de piwaille d'un nouveau "contrat de travail" avec des postes hebdomadaire choisis. quelqu'un qui ferait 12h par jour (dont 1h de pause payée prise dans la journée selon l'activité) sur 3 jours (36h donc) serait pour nous parfait.
il n'y a pas que le temps de travail du dimanche. il y a le temps de travail tout court.
sur la nécessité de faire les courses le dimanche :
la aussi mon coté paradoxe. quand je suis à cahors, (en vacances donc) je peste car les commerces ferment tôt car depuis 5 ans que je vis en ville, j'ai pris l'habitude de faire mes courses tard le soir après 20h (mais pas le dimanche quand même). d'un autre cote j'apprécie le cote calme et reposant de la vie à la campagne (moins speed, moins stressant). quand j'ai la possibilité d'aller faire les courses le dimanche (fréquent dans la région lilloise), je fuie.... il y a trop de monde c'est l'horreur. tout comme le samedi, jour où les hypers sont noirs de monde, de nombreuses familles utilisant les courses comme sortie pour les gosses au lieu de les amener faire des activités (vous comprenez, faire autre chose avec les gosses ca prend du temps, et on peut pas faire les courses pendant ce temps).
je suis contre ces temples de la consommation que sont les hypers ou chaines de magasins (même si j'en vis puisque j'y bosse. boo, le vilain paradoxe qui repointe le bout de son nez). mais la distribution est un secteur d'activité qui pèse lourd, très lourd en nombre d'emplois, donc la probabilité de s'y retrouver employé est forte à une époque où faire 5 à 6 jobs différents dans sa carrière se banalise et on ne peut pas ignorer un état de fait qui est que la majorité des français font leurs courses chez caroufchandlprice
sur le fond, je réponds à airnaute à un truc qui me chagrine (mon coté vieux jeu ?) dans son discours et son "agressivité" quand aux conditions de travail des "caissières mères célibataires": pourquoi il y en a tant des mères célibataires de 20 ans (j'élargis même la cible à 18-30 ans) ?
ils sont ou les connards de pères ? ils sont ou les parents qui ont laissé faire ca ? avec la connaissance et les moyens de prévention, comment peut on en arriver là à notre époque ? avant de chercher à résoudre les conséquences (les conditions de travail des mères célibataires qui finissent souvent caissières ou vendeuses à temps partiel, ce que airnaute déplore), ne vaudrait-il pas mieux s'attaquer à la cause ? il est où le père ?
si la situation d'une telle en particulier te désole tant, épouse là et adopte son gamin. leur situation se retrouvera confortablement améliorée.... mais es tu prêt à aller jusque là pour témoigner de ton soutien à la cause de la caissière mère célibataire ?
sans retomber dans l'excès de la société de 1930 avec des mariages arrangés de façon à ne pas dilapider le patrimoine familial mais à l'enrichir, pas de divorce ou bien très rares (je dis ca, mais dans mon arbre généalogique, j'ai une drôlesse pas très conventionnelle pour son époque et qui a divorcé dans les années 1900 après avoir eu un enfant avec le frère de son mari et qui a finit avec un 3ième larron. mais bon, c'était elle qui possédait par contrat de mariage le patrimoine familial et qui du coup portait la "culotte"), un peu plus de rigueur morale et de réflexion avant de s'engager ne ferait pas de mal à la société.
le fait d'avoir un enfant c'est pour moi un peu trop banalisé.
de même que le divorce est trop facile.
on parle d'évolution de société et de devoir adapter le droit à la nouvelle société (pacs, reconnaissance des concubins, ...) (attention ma tête de paradoxe est là : je suis pacsé, pacs hétéro. on a choisi ca car c'est plus souple que le mariage en cas de rupture puisque ca évite le divorce. maintenant on est sur de nous et on va se marier pour rentrer dans la norme (notamment pour plus tard des questions d'héritage car le mariage et le pacs ne sont pas équivalents devant la mort))
mais ne vaudrait-il pas mieux prendre le temps de la réflexion et se demander pourquoi ce cadre légal a été mis en place au fil des siècles par nos ancêtres ? PS : je ne raisonnai pas comme ca il y a 20 ans (je devais être quelque chose comme le fils légitime de makumba et airnaute. je vous laisse imaginer
) ou même 10 ans. je rejoins en ce sens un autre post où il était dit que l'on ne porte pas le même regard sur la société selon son vécu et son age.