vrac soudain
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Lassalle:
Citation de: edae le 19 Août 2018 - 23:51:30


600 m de perdu c'est en effet énorme mais l'important c'est ce qu'il reste, encore 400 m environ



Je ne sais pas si le pilote a bien perdu 600 m avant la réouverture de sa voile (?).
Mais comme il était à 2000 m au moment du vrac et que l'altitude du sol là où il était est de l'ordre de 400 m, il était donc à 1600 m au-dessus du sol au départ du vrac.
S'il y a eu effectivement 600 m de dégringolade, il lui restait donc encore environ 1000 m de gaz avant le sol.
En effet il n'était plus à la verticale du Pic des Mouches (décollage situé à l'altitude de 1000 m), mais au-dessus de la zone au nord de celui-ci.
Cette montagne est longue de 8 km environ et elle est orientée ouest-est, mais elle est étroite : si on n'est plus à sa verticale, on est de suite beaucoup plus haut au-dessus du sol.

Ces chiffres sont très approximatifs.
Il n'y a que le pilote lui-même (s'il a sa trace) qui pourrait nous renseigner sur la perte d'altitude réelle qu'il a subie.

Marc
Flyin Matmute:
j'aimerais savoir pourquoi il met autant de temps à sortir de l'autorot, lui seul le sait et s'il pouvait nous expliquer, ce serait le bienvenu.
La violence de la fermeture initiale en aurait surpris plus d'un (moi la première) mais ensuite, il est en autorot à cause d'une demi-aile fermée (pas plus, si j'en crois mes arrêts sur image) et pourtant il met beaucoup de temps (et donc de gaz) à en sortir, et je trouve ça effrayant...
edae:
L'aile est bien installée en autorot et sans action de pilotage elle reste dans cette config (à moins que la cravate se désorbe d'elle-même, c'est d'ailleurs peut-être ce qui s'est produit).

Sinon pour en sortir il faut tirer assez fort sur le frein de la demi aile ouverte en chargeant cette demi aile par un contre sellette. Et mettre 40 secondes pour quelqu'un qui n'a jamais fait de SIV et pour qui c'est la première autorot c'est pas totalement étonnant
Michel Ballif:
Je pense que c'était plus facile à contrôler le tangage de l'aile que l'auto-rotation (avec les G le cerveau s'englue ... surtout la vision).
wowo:
Citation de: Flyin Matmute le 20 Août 2018 - 00:13:19

j'aimerais savoir pourquoi il met autant de temps à sortir de l'autorot, lui seul le sait et s'il pouvait nous expliquer, ce serait le bienvenu.
La violence de la fermeture initiale en aurait surpris plus d'un (moi la première) mais ensuite, il est en autorot à cause d'une demi-aile fermée (pas plus, si j'en crois mes arrêts sur image) et pourtant il met beaucoup de temps (et donc de gaz) à en sortir, et je trouve ça effrayant...


Tu mets le doigt sur une question que j'ai posé avec d'autres mots plus tôt dans le fil car en effet ; Dans une autorot, il me semble que la 1ere action se doit d'être de stopper la rotation pour pouvoir si besoin alors régler le souci à l'origine du tour de manège.

Ou est ce que vraiment la méthode est maintenant de d'abord tenter de défaire la cravate en tournant comme un derviche avant de sortir d'un face planète alors...

Même un décrochage aurait à défaut d'être le résultat souhaité, montré qu'une action de contre était tenté. Alors que là, la vidéo montre plutôt une absence de tentative d'enrayer la rotation.

Et je ne peux pas rejoindre Edae, du moins dans la forme avec laquelle il me semble qu'il l'écrit :

Citation de: edae le 20 Août 2018 - 00:30:36

L'aile est bien installée en autorot et sans action de pilotage elle reste dans cette config (à moins que la cravate se désorbe d'elle-même, c'est d'ailleurs peut-être ce qui s'est produit).

Sinon pour en sortir il faut tirer assez fort sur le frein de la demi aile ouverte en chargeant cette demi aile par un contre sellette. Et mettre 40 secondes pour quelqu'un qui n'a jamais fait de SIV et pour qui c'est la première autorot c'est pas totalement étonnant


Si cela me semble définitivement étonnant de rester 40" en autorot sans rien tenter, plus encore si on n'a pas fait de SIV, car le tournis est tel que "normalement" on réagit d'une façon ou d'une autre pour y mettre fin dès que possible. On va quand même pas se raconter que cela pourrait être "sympa".

Du coup je ne peux pas m'empêcher de me dire, alors même que je ne crois pas à la malchance comme responsable de nos malheurs, qu'ici c'est bien la chance qui a fini par remettre en vol cette aile plutôt que des actions de pilotage réfléchies et pertinentes. Comme le précise Michel Baldif, il n'y avait déjà pas beaucoup de pilotage rapport au tangage qui est certainement plus facile à gérer qu'une autorot bien installée, alors...

C'est sans doute un peu vilain de le dire ainsi MAIS si tel devait être la réalité, il me srmble qu'il vaut mieux que cela soit dit et... peut-être entendu. Car rien ne serait plus dangereux que de penser avoir "maîtrisé" une telle situation alors que cela n'est pas totalement vrai. Une telle auto-persuasion me semble vraiment de nature à mener à se remettre dans une situation analogue pour laquelle on ne sera sans doute pas mieux armé techniquement et pour laquelle la "chance" sera éventuellement aux abonnés absents.

 :trinq:
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