| série noire et conditions actuelles ? |
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wowo: Citation de: Willitou le 25 Août 2022 - 00:21:15 Vous êtes super forts ! Si depuis un décollage vous êtes capables à 100% de savoir comment va se comporter la masse d'air localement, j'applaudis. [...] C'est amusant de lire cela de ta part car si on remonte sur tes posts de ces derniers mois, il y a flopée ou tu n'est pas tendre dans tes constats quant aux pilotes que tu vois décoller, voler, atterrir sur ton site fétiche. Aussi au seuls choix de voler qu'ils ont pris au vu des conditions du jour. Conditions du jour qui pour toi, coutumier et connaisseur des lieu, étaient visiblement évidentes. Bien sûr que l'on ne peut pas être certain à 100% et de façon très fine des conditions exactes que l'on va rencontrer en tout lieu de notre vol avant de décoller MAIS si on s'intéresse aux prévisions et en particulier émagrammes, on a déjà une idée de ce qui peut nous attendre en l'air. Surtout si on a constaté durant des semaines comment canicule et sécheresse amènent des phénomènes thermiques puissants, désorganisés et aléatoire. Bref à défaut de savoir précisément ce que l'on va trouver une fois en l'air. On devrait pour le moins, tant est que l'on s'y intéresse vraiment sans biais cognitifs préalables, avoir une idée plutôt pertinente de ce que l'on RISQUE de trouver en l'air en termes de masse d'air. Sinon on est soit encore en manque de connaissances et compétences, soit dans un déni de réalité, soit à minima dans un optimisme illusoire, soit enfin dans un mix de tout cela. Aller voler, décoller en acceptant l'idée d'une fatalité à ne pas pouvoir prévoir les conditions aérologiques qu'il va falloir assumer une fois en vol. Cela me semble comparable à, jouer à la roulette russe. Ce n'est définitivement pas ma façon d'envisager l'activité. Tiens je te remets un post avec un article intéressant qui t'expliquera sans doute mieux que moi pourquoi on peut s'attendre à trouver du très pêchu ces temps-ci et pourquoi on devrait peut être s'abstenir de voler à certains moments sauf à être convaincu d'être "très fort". https://lu-glidz.blogspot.com/2018/08/die-tucken-der-uberadiabate.html?m=1]Citation de: wowo le 12 Août 2022 - 10:12:03 Un article intéressant (mon avis) sur le sujet et les conditions particulières de cet été 2022. Il date de 2018 mais est toujours d'actualité. Google propose une possibilité de traduction dans le bandeau en haut de page. [url=https://lu-glidz.blogspot.com/2018/08/die-tucken-der-uberadiabate.html?m=1]https://lu-glidz.blogspot.com/2018/08/die-tucken-der-uberadiabate.html?m=1[/url] Bonne lecture, :trinq: [/url] |
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Sacapof: Oui enfin pour le coup je serais curieux de connaître la corrélation entre ceux qui consultent les emagrammes, leurs niveaux/expérience et si c'est un acte systématique pour faire du vol de site. |
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wowo: Citation de: Sacapof le 25 Août 2022 - 10:01:14 Oui enfin pour le coup je serais curieux de connaître la corrélation entre ceux qui consultent les emagrammes, leurs niveaux/expérience et si c'est un acte systématique pour faire du vol de site. Mais justement tu mets ici très à propos le doigt là ou ça fait mal. Le manque de niveau et d'expérience de nombres de pilotes pour avoir une analyse pertinente et fiable des conditions de vol dans lesquelles ils s'engagent même pour un vol dans le bocal. Où plutôt le déni qu'ils ont de leurs encore inexpériences et faiblesses en compétences. L'apparente facilité d'apprentissage du parapente y est pour braucoup sans doute, surtout ces quinze voire plus dernières années ou les progrès en conception de nos voiles ont rendu cet apprentissage de plus en plus facile et rapide. L'exemple plus avant de Willitou me paraît assez parlant à ce propos. Dans un autre fil (ou peut être celui-ci) il nous dit qu'il a déjà autour dew 250 vols sur le site de Planfait depuis le 01/01/22 et qu'il y a vu multitudes de sketchs de pilotes visiblement pas à leurs places au moment de leurs vols. Et pourtant cela ne lui évite pas (si j'ai bien compris) de se retrouver lui aussi dans des situations délicates de vol. Mais il préfère, à priori si j'ai bien compris) penser qu'il y a forcément un côté aléatoire inévitable et qu'il faudrait accepter. C'est bien pourquoi ma référence au jeu de la roulette russe... |
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Sacapof: Alors oui et non. Willitou pourra répondre mieux que moi, mais sur ces 250 vols, rares sont ceux où il s'est senti dépassé. Et comme il le disait, il adapte son go/nogo/vol selon les conditions du jour. Je trouve son cas justement comme un beau contre exemple de la roulette russe. Statistiquement il doit avoir 1 balle dans un barrillet de 250 cartouches. C'est assez honnête quand on replace l'église au milieu du village, à savoir que le parapente reste une activité à risque. Bon, je gratte mais dans le fond on est d'accord. En fait, on devrait ajouter un module : "préparer son vol en amont" dans les écoles. Parce-que au final, décoller et poser ça devient de plus en plus facile. Mais le renoncement à décoller deviens lui de plus en plus difficile. |
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GuiM: Je réagis par rapport aux "conditions actuelles" et mes expériences en vol : Un cross en Chartreuse début Août m'avait déplu. St-Hil - Aiguebelette. Vent de tendance SS0, parfois marqué. Météo caniculaire. Très peu de plaisir en vol, quelques moments stressant. Un pilote beaucoup plus expérimenté que moi a trouvé les conditions "Rock'n roll" également. Le reste du mois d'août, j'ai préféré faire des vols du soir et de la montagne, sans parapente :roll: J'ai retenté le coup à Chamoux un après-midi. Même absence de plaisir en vol La brise venant de la Rochette n'était pas si forte que ça. Les thermiques était pourris, tendance dégueu :bang: J'ai laissé passer le front la semaine dernière (ma semaine de congé que j'avais prévue pour : voler, voler et voler :( ). Finalement, avec d'autres pilotes de mon club, nous sommes allés voler à St-André ce week-end et j'ai enfin retrouvé du plaisir en cross. Des thermiques francs, mais pas péteux, des dégueulantes présente mais pas trop méchantes. Bref, ce que j'aime trouver en l'air. Une masse d'air que j'arrive à comprendre un peu. Avec la réputation de St-André en plein été, j'étais agréablement surpris. Au final, de ma courte expérience, j'en tire la conclusion que je dois associer les épisodes caniculaires à une masse d'air que je peux considérer quasiment involable. À associer avec les jours de Foehn, de Bise ou de pluie simplement. Avant d'arriver à affiner mes analyses des prévisions météo et ma compréhension de la masse d'air, je vais me donner cette règle. J'aime voler en parapente parce qu'il y a challenge à comprendre la masse d'air qui nous entoure pour réussir de beaux vols. On utilise ce que nous offre la nature pour faire de belles expérience, on ne lute pas avec elle. Quand c'est un combat constant avec elle c'est qu'on ne dois pas être à notre place. Question pour ceux qui ont volés ces derniers jours dans les alpes du nord : les conditions, vous ont-elles parue plus saines ? |
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