série noire et conditions actuelles ? |
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plumocum: Alors on interprète pas de la même façon. Moi je lis 'se voiler la face sur son comportement', 'surconfiance et incompétence' dans un post qui parle bien de décharger sa responsabilité : Citation de: Guy67 le 23 Août 2022 - 13:10:01 Désolé, mais mettre le réchauffement climatique comme responsable des accidents me parait être une énorme aberration ! Décharger sa responsabilité individuelle sur la « qualité de son environnement » c’est se voiler la face sur son comportement. Pas besoin de faire de longs discours sur le pourquoi et comment, la réalité dans notre activité est bien là: sur-confiance et incompétence sont nos plus grands maux. C'est un post pleins de jugements bien durs et à mon avis totalement déconnecté de la réalité. La majeur partie des accidents où c'est principalement le facteur humain qui est impliqué révèlent souvent une faute où une erreur. Même vous, vous pouvez tomber dedans. Finir dans un mauvais plan ne résulte pas nécessairement de surconfiance ou d'incompétence mais d'une erreur. Vous ne faites jamais d'erreurs ? Lâcher ses commandes, même pour une histoire de caméra, dans la baston à 30m sol relève de l'inexpliquable, encore plus pour quelqu'un d'experience, sauf que ça c'est bien produit. Si vous vous contentez d'explications simplistes genre 'surconfiance et incompétence', pour moi vous passez complètement à côté. Mais bon, chacun son truc. Je vous trouve bien sûrs de vous en tout cas. |
Guy67: A force de tordre les mots cela devient incomprehensible. Pour résumer ma vision, tous ceux qui finissent par se faire mal ou trés mal, qu’ils soient champions ou débutants on fait une erreur. Quelle soit |
Brotaufstrich: Citation de: RSRNICE le 23 Août 2022 - 21:39:22 Bonsoir, Parler accidents en parapente, c'est oser parler aussi de certains facteurs, que l'on devrait évoquer. Par exemple la publicité très rassurante sur les ailes "offrant un très haut niveau de sécurité ...", si bien que l'on a parfois tendance à oublier que ça ne fait pas tout. Mais aussi, soyons honnête, sur le côté un peu particulier de notre activité, qui ne peut être pratiquée qu'avec un goût certain pour l'adrénaline. Voler même dans des conditions très calmes, ne serait pas dans les possibilités de tout le monde, mais en plus, affronter l'aérologie agitée, demande un goût pour les activités pimentées. Même si l'on sait que ça va être chaud, affronter un thermique qui va faire hurler le vario, quand on sait tenir sa voile, c'est assez excitant. Ne croyez pas que je sois un fou furieux, amateur des sports extrêmes, non au contraire, je fais partie de ceux qui savent renoncer. Simplement, je crois que l'on ne peut pas ignorer cet aspect de notre activité. Ensuite, le parapente, c'est comme la voile, quand certains rentrent parce que c'est trop fort, c'est le moment que choisissent les autres pour sortir, le problème c'est de convaincre les premiers de le faire. Car on est aussi sur un autre sujet, notre ego. Si lui vole alors je peux le faire, si untel arrive à voler avec cette voile, alors moi aussi je dois être capable le faire. Si on a fait beaucoup de km, et qu'il y a du monde en l'air, on va avoir envie de les rejoindre. Alors bon, bof... Le côté adrénaline je crois que c'est un peu une excuse facile souvent et pas tout à fait dans le sujet. On parle de conditions "fortes horribles" souvent rencontrées cet été: brises fortes, vent soutenu, thermiques cisaillés, etc .. Il y a une grosse marge entre ça et de saines conditions fortes avec des thermiques forts pas de vent et pas de brises comme on peut trouver au printemps quand il y a encore une limite neige-sapin. Les vraies conditions "fortes" sont pas si dures à utiliser, au contraire, pour un pilote qui touche sa voile et qui pilote correctement ca va très bien et c'est plaisir A mon avis, personne n'aime voler dans du fort-horrible. Dans ces conditions, c'est souvent le festival de la frontale et ça fait juste chier en fait, c'est horrible a voler et si il n'y a aucun plaisir il faut juste arrêter... Pour les ailes "sûres" c'est la même chose. Conditions horribles tout le monde est à la meme enseigne, ça ferme et ça enlève du plaisir. Les gens sont pas totalement débiles ils volent le plus souvent des équipements qui correspondent à leur pratique et niveau. Les marques ne mentent pas Tout ça c'est difficile à évaluer. Des gens passent à un endroit a telle heure c'est joli a voler, tu passes 1/2h après c'est une succursale de l'enfer. Ça vient du pilote, des conditions du moment, de plein de facteurs durs à définir. Ce qui est sûr c'est que les sécheresses de cet été ont rendu souvent la masse d'air un peu frustrante et pas forcément propice au km facile et plaisir |
Guy67: Oups, parti trop vite. Donc: A force de tordre les mots cela devient incomprehensible. Pour résumer ma vision, tous ceux qui finissent par se faire mal ou trés mal, qu’ils soient champions ou débutants ont fait une erreur quelle soit technique ou mentale. On ne peut être au mauvais endroit par hasard, c’est bien une décision du pilote (si ce n’est pas la sienne, comment en est-il arrivé là ?)… sur-confiance… incompétence… Dans la sur-confiance tu peux y mettre l’habitude, la non réflexion au moment, la fatigue etc., dans l’incompétence il y a la mauvaise réaction, le positionnement, la croyance de maitrise, etc. T’as certainement décollé à un moment où tu n’aurais pas du. Tout s’est bien passé heureusement, mais quelle en est honnêtement l’analyse ? Loin de moi quelque idée de jugement, j’essaie de garder les yeux ouverts (et mes os entiers). |
Willitou: Citation de: plumocum le 23 Août 2022 - 23:24:57 Alors on interprète pas de la même façon. Moi je lis 'se voiler la face sur son comportement', 'surconfiance et incompétence' dans un post qui parle bien de décharger sa responsabilité : Citation de: Guy67 le 23 Août 2022 - 13:10:01 Désolé, mais mettre le réchauffement climatique comme responsable des accidents me parait être une énorme aberration ! Décharger sa responsabilité individuelle sur la « qualité de son environnement » c’est se voiler la face sur son comportement. Pas besoin de faire de longs discours sur le pourquoi et comment, la réalité dans notre activité est bien là: sur-confiance et incompétence sont nos plus grands maux. C'est un post pleins de jugements bien durs et à mon avis totalement déconnecté de la réalité. La majeur partie des accidents où c'est principalement le facteur humain qui est impliqué révèlent souvent une faute où une erreur. Même vous, vous pouvez tomber dedans. Finir dans un mauvais plan ne résulte pas nécessairement de surconfiance ou d'incompétence mais d'une erreur. Vous ne faites jamais d'erreurs ? Lâcher ses commandes, même pour une histoire de caméra, dans la baston à 30m sol relève de l'inexpliquable, encore plus pour quelqu'un d'experience, sauf que ça c'est bien produit. Si vous vous contentez d'explications simplistes genre 'surconfiance et incompétence', pour moi vous passez complètement à côté. Mais bon, chacun son truc. Je vous trouve bien sûrs de vous en tout cas. Je rejoins Plumocum sur l'approche simpliste qui voudrait que tous les accidents relèvent d'une erreur du pilote, de sa surconfiance ou de son incompétence. Le choix libre de décoller ou pas procède du traitement des informations dont on dispose à ce moment là. Cependant certains facteurs de risque ne sont pas connus du pilote (facteurs subjectifs ou objectifs pour reprendre la classification montagne https://www.ortovox.com/fr/safety-academy-lab-rock/chapitre-1-bases-de-lescalade-alpine) ou ne sont tout simplement pas accessibles à la connaissance du pilote. Un jeune pilote de passage qui se présente à Planfait par vent de NE pourrait trouver le décollage bien tranquille et se faire plier en deux dès sa sortie de décollage par un rouleau dont la survenance est assez peu visible ni prévisible à l'observation. A contrario, je ne remets pas en cause le fait que la surconfiance, ou l'incompétence en terme de pilotage ou d'analyse mettent en danger subjectif certains pilotes. Quand à juger au sol de conditions fortes et turbulentes ; souvent c'est l'évidence ; très souvent le positionnement du curseur ne s'évalue que dans les premières minutes du vol. Sauf que ces premières minutes sont gérables pour certains et pas pour d'autres. |
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