propositions pour améliorer la sécurité en parapente
wowo:
Mais est ce que aller voler alors même que l'on se sent fatigué (etc. ...) n'est ce pas aussi de l'inconscience ou autree syndrome de super héros ? :grat:
fabrice:
Ce schéma représente les états mentaux du pilote. Il me semble assez juste pour décrire les différentes phases dans lesquelles nous pouvons tomber au fil du temps.
Peut-être faut-il distinguer l'ignorance de l'inconscience ( Absence de discernement, de sens critique chez une personne ou dans son comportement) ?
brandi:
ça peut être un outils d'auto évaluation du pilote, mais je le vois plus sous forme de 'radar' afin de placer le curseur sur chaque état, ensuite une personne exterieur qui connait le pilote donne son avis.
c'est difficile après un non accident à faire se remettre en cause un pilote, pourquoi pas une sorte de formulaire post-accident sous forme de questionnaire qui en fonction des réponses indiquerait à quelle point le pilote est en danger :grat:
M@tthieu:
Quand on lit le rapport statistique des accidents sur Vol Passion, on s'aperçoit que ce sont surtout les hommes de plus de 40 ans, ayant déjà une solide expérience de parapente qui payent cher. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce ne sont pas les débutants qui prennent le plus de risques. Quant aux femmes, ce sont surtout des "bobos", comme en voiture, elles sont plus prudentes que les mecs.
Après il y a tellement de facteurs qui vont conduire à l'accident, la première pouvant être le manque de lucidité par rapport aux conditions : on fait deux heures de route, ou on marche 3 heures pour un beau vol montagne et on n'a pas envie de renoncer. La voile n'y est pour rien, qu'elle soit A, B ou C ou D. Si un gars a acheté une D, à moins que ce soit un débutant complet et son premier vol dessous, il a déjà eu d'autres voiles qui l'ont mené à cette D.
Non la fatigue, le manque d'analyse ce jour-là.
Il y a aussi la routine, on fait les choses mécaniquement sans y penser et là, ce peut être l'accident (je connais le site par coeur, donc son aérologie) donc faire toujours comme si c'était son premier vol autonome ? avec un excès de prudence.
Et puis j'ai toujours pensé : quand c'est son jour, c'est son jour. On aura beau avoir pris toutes les infos, on n'est jamais à l'abri d'une fermeture non maîtrisable. Comme en voiture, comme en moto, comme en ski etc...
De toute façon, si on pense trop à ce qui pourrait nous arriver, on finit par se polluer l'esprit et à ne plus voler ou voler moins. Vaut mieux changer d'activité.
Alors, quand je prends mon sac, en plus des infos prises, je reste ouvert à mon 6° sens
chatmalo:
Citation de: M@tthieu le 03 Février 2015 - 11:45:15
Quand on lit le rapport statistique des accidents sur Vol Passion, on s'aperçoit que ce sont surtout les hommes de plus de 40 ans, ayant déjà une solide expérience de parapente qui payent cher.
Très certainement par ce que la grande majorité des pilotes sont des hommes de plus de 40 ans, ayant déjà une solide expérience de parapente. En pondérant le nombre d'accidents par le nombre de pilotes de chaque type, ce serait peut être moins net. Par contre, si c'est encore cette classe de pilotes qui sort du lot, dans ce cas il est tout a fait possible que ce soit à cause de la routine... L'habitude fait perdre la vigilance.
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