Petite expérience en Boléro 4
deuchiste:
Citation de: Parapente Samoens le 20 Avril 2010 - 09:20:47
J'explique à mes élèves, que le contrôle visuel ne sert que quand tout est en équilibre pour finaliser la vérification. Les informations pour le pilotage du roulis / tangage pendant la montée de voile venant du harnais (...) Travailler encore et encore au sol dans le vent sans regarder sa voile vous donnera une sécurité largement plus grande.
En effet, ces sensations "au harnais" commencent à venir. Je ressens assez bien le roulis au sol en dos voile et je me recentre d'emblée. Mais pas encore capable de ressentir l'amplitude du tangage, et encore moins s'il se produit un blème dans le suspentage.
Bon, j'ai encore pas mal d'heures de gonflage à manger. :roll:
piwaille:
:coucou:
Citation de: Parapente Samoens le 20 Avril 2010 - 09:20:47
Je pense que le regard n'est pas l'information principale durant la phase de gonflage.
lors d'une phase de gonflage il n'est vraiment pas évident de repérer (aux sensations) de repérer certains défauts.
Je suis 100% d'accord avec toi d'occulter le regard pendant une phase d'apprentissage afin de développer les sensations. Pour autant (et c'est pour cela que je ne peux plus me passer d'une face-voile) la seule façon de détecter certains défauts (brindille, clef ...) est l'inspection visuelle... notamment celle d'un prégonflage.
mymyl:
Mouais, ben j'interviens pour dire que la photo ici présente à été prise EN FIN de phase de gonflage. Pilote et intervenants extérieur ayant tous détecté le problème bien avant.
De plus on vois ici les bras du pilote en avant ce qui accentue aussi cette cassure dans la voile car le pilote (et l'assistance sur place) persiste un peut trop jusqu'au bout du gonflage pour voir si ca se démêlais pas tout seul... (oui, je sais, c'est pas bien...) Bon, au final c'était un jolie déco.
Perso, j'ajouterais que le face voile permet aussi de "voir" sa voile pour "comprendre" comment sa marche, prendre les dimensions de l'engin, voir le résultats des actions aux commandes...
Bref, ca été pour moi bourré d'indices et ca ma permis aussi de mieux comprendre mes sensations.
Ceci dit, une fois sur un déco, on est d'accord, il faut savoir faire les deux et choisir la meilleur façon de décoller pour l'instant et le lieu donné !
piwaille:
Citation de: mymyl le 20 Avril 2010 - 23:38:01
Perso, j'ajouterais que le face voile permet aussi de "voir" sa voile pour "comprendre" comment sa marche, prendre les dimensions de l'engin, voir le résultats des actions aux commandes...
c'est là que ma formulation porte ses limites ... (PS : par rapport à ce que disais samoens parapente)
voir la réponse aux commandes, simplement voir si elle part de travers ... ça se ne voit pas :evil: , ça doit se sentir au feeling... et c'est là qu'il y a besoin de sentir et de travailler le dos voile (ou les yeux fermés), bref avoir appris à déconnecter le regard.
Tes sensations (l'aile tire à gauche) tu peux les travailler pour un tout petit pouillème de degrés (ça tire un chouilla) tandis que tes yeux ne verrons la chose que quand l'axe sera "évidant".
Réserve ton cul et ton dos pour sentir le recentrage, le ré axage etc ...
Réserve tes yeux pour la prévol, vérifier que tout est bien gonflé, les clefs, cravates etc ...
Paragliding old bag:
Un grain de sel.
L'incident illustre combien il est indispensable d'être extrêmement rigoureux dans la prévol. Une clé se repère facilement mais une moindre brindille prise dans le suspentage peut en engendrer une lors du gonflage, sans parler des fleurs sèches qui accrochent des suspentes ensemble sur les décos-randos... et comme on part en dos voile quand la pente et le terrain interdisent de courir 3 pas en arrière, il y a intérêt à bien chiader la prévol.
Autre souci : la drisse de frein qui toronne quand elle n'est pas montée sur des émerillons. Il faut aussi y penser dans la prévol sinon on a parfois un petit souci.
Quand on est dans un stage, le moniteur examine le contact radio, les aiguilles du secours, la fermeture du harnais, le suspentage et la prise de commandes, normalement tout doit être parfait sinon il ne donnera pas le départ.
J'ai du mal à imaginer qu'Eddie ait fait une faute, méthodique comme il est, d'où ma référence à un probable élément végétal clandestin embarqué lors du décollage de Marlens.
Il faudra travailler le face voile en faisant du gonflage, travailler le recentrage, c'est indispensable pour prendre en toute connaissance de cause la décision de décoller ou de décrocher la voile pour recommencer en cas d'incident.
Pente-école et pilotage au sol sont deux exercices à consommer sans modération.
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