Petite expérience en Boléro 4
La Brune:
Citation de: piwaille le 21 Avril 2010 - 09:35:10
Citation de: mymyl le 20 Avril 2010 - 23:38:01
Perso, j'ajouterais que le face voile permet aussi de "voir" sa voile pour "comprendre" comment sa marche, prendre les dimensions de l'engin, voir le résultats des actions aux commandes...
c'est là que ma formulation porte ses limites ... (PS : par rapport à ce que disais samoens parapente)
voir la réponse aux commandes, simplement voir si elle part de travers ... ça se ne voit pas :evil: , ça doit se sentir au feeling... et c'est là qu'il y a besoin de sentir et de travailler le dos voile (ou les yeux fermés), bref avoir appris à déconnecter le regard.
Tes sensations (l'aile tire à gauche) tu peux les travailler pour un tout petit pouillème de degrés (ça tire un chouilla) tandis que tes yeux ne verrons la chose que quand l'axe sera "évidant".
Réserve ton cul et ton dos pour sentir le recentrage, le ré axage etc ...
Réserve tes yeux pour la prévol, vérifier que tout est bien gonflé, les clefs, cravates etc ...
Un peu moins d'accord avec toi, Piwaille. Travailler aux sensations quand tu ne les a pas, c'est pas facile, et parfois décourageant quand tu passes des heures à ne pas arriver à tenir ta voile au dessus de ta tête plus de quelques brèves minutes :bang: ... Travailler face voile en regardant ce qui se passe permet, pour commencer, de voir ce que fait ta voile et de mettre des sensations sur un positionnement de celle-ci :grat: . Ca permet de développer plus rapidement les sensations dont tu parles, d'y adapter plus finement le pilotage approprié et de pouvoir plus rapidement travailler le gonflage sans le regard. Le tout de façon ludique :ppte: puisque comme tu comprends mieux les sensations que t'envoie ta voile, tu peux la mieux la tenir en l'air, plus longtemps. Donc au final te faire plus plaisir au gonflage, et avoir plus envie de remettre ça....
Bref, un cercle plus vertueux que "j'me misère à essayer de ne pas regarder ma voile, je comprend pas pourquoi elle retombe toujours alors que je sens rien, je m'énerve :fume: et je me barre au bout d'1/2h de gonflage et j'ai pas envie d'en refaire" :sos: ...
Un truc à ne pas oublier: ça doit rester un plaisir! Même le gonflage! Surtout le gonflage!!!!
loulou58:
:trinq: d 'ou l 'interet du gonflage :speedy: :jump:
ThomasVZ:
Citation
Le décollage face voile est une bonne chose, mais ce n'est pas applicable en toute circonstances (spéciale dédicace aux pilotes du sud qui ne savent pas décoller autrement et qui font de la course en marche arrière dans nos vents de cul matinaux ).
Ca c'est la théorie mais on voit beaucoup de pilotes qui décollent dos voile courir comme des malades sans regarder et sans savoir tenir leur voile au dessus de la tête...
Je plussoie ce que dit la Brune, le fait de voir la voile permet de comprendre comment ça se passe... On gonfle face, on s'amuse un peu et ensuite on se retourne pour la garder au dessus de la tête... Une fois qu'on sait faire ça, le dos voile est une formalité...
Paragliding old bag:
Un grain de poivre
Faire du gonflage est indispensable, on n'en fait jamais trop. Cela permet aussi de rectifier la position sous la voile, quand on se retourne pour décoller et qu'elle se met de travers, de choisir entre l'affaler pour recommencer ou la temporiser pour décoller en toute sécurité.
Il faut aussi, pour travailler efficacement au sol, recueillir les observations et conseils de pilotes plus expérimentés, faute de quoi on ne progressera pas des masses.
Selon ma pratique, il n'y a pas de panacée. Je fais en général du face voile sur site, quand il y a un peu de vent. Quand il n'y a rien ou quand c'est un peu cul, je pars en dos voile, de même en montagne quand faire 3 pas en arrière sur un terrain raide, accidenté ou exigu serait complètement aberrant. Avantage : on est tout de suite en action de pilotage ; inconvénient : on n'a pas le loisir de temporiser la voile pour l'examiner, on ne peut pas recommencer en cas de souci, c'est du décollage engagé façon banzaï, donc il faut avoir fait une prévol parfaite et ne pas se tromper dans le créneau de vent.
Bien chiader sa prévol et bien sentir sa voile en faisant beaucoup de gonflage, c'est le b-a-ba de la sécurité.
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