Le danger du parapente, repenser notre pratique |
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julienF: Citation de: f@b le 01 Août 2019 - 15:24:54 @Julien : ça me fait penser à l'alpiniste qui commence à avoir peur des pierres qui tombent quand il pratique moins ; le détachement induit des prises de conscience qui peuvent être salutaires mais qui peuvent aussi inciter à voir le danger partout et à inhiber nos actions. edit : en me relisant (si, si), je me dis que ça peut être mal pris mais ce n'est absolument pas une critique, bien au contraire Pas de soucis, je le prends pas mal et à mon avis c'est assez juste. Ce recul sur la pratique apporte à la fois une prise de conscience, mais forcément aussi moins de motivation à aller voler. On se cherche des excuses pour pas y aller (est-ce qu'il y a pas un peu trop de vent, trop de thermique, ou pas assez...). Alors que par le passé on hésitait pas. Il y a aussi une lassitude dans la pratique quand on progresse peu ou moins et surtout une balance plaisir / contrainte qui n'est pas toujours favorable. Si l'on veut voler beaucoup, il faut régulièrement bouger, parfois loin et parfois avec le risque de ne pas décoller. Je ne compte plus les journées à 3h de route aller / retour pour poireauter devant un déco et rentrer à la maison après une journée, certes sympa à discuter avec les copains, mais pas productive pour deux ronds. Alors quand tu n'as pas de contraintes, c'est pas désagréable le parawaiting. Mais quand tu as une vie à coté, pas forcément des journées ou w-e complet à consacrer aux loisirs, tu te rends compte qu'il est bien plus "rentable" d'aller faire 3h de VTT par ex. et de rentrer vaquer à tes occupations. Alors j'ai la chance d'habiter à 10min des premiers sites de PP, donc je profite dès fois le soir d'un vol entre 18 et 20h, mais pas toujours évident, surtout cette année, avec une météo compliquée... En fait le parapente est une activité qui ne supporte pas vraiment l'approximation et je dirais même qu'on se met franchement plus en danger en volant que quelques fois par an. |
M@tthieu: La pollution mentale est ce qu'il y a de pire en parapente. Il y a des nuages, il y a du vent, les thermiques sont forts. Une rentrée est annoncée. Les prévisions indiquent que.. Ajoutez à cela des vidéos de sketches commentées sur le forum, il n'en faut pas plus pour que depuis quelques temps, un rien ne me fasse peur et c'était pas comme ça au début.. :grat: :grrr: |
Flying Koala: Citation de: julienF le 01 Août 2019 - 17:37:48 En fait le parapente est une activité qui ne supporte pas vraiment l'approximation et je dirais même qu'on se met franchement plus en danger en volant que quelques fois par an. C‘est pas si simple car ton exposition au risque diminue aussi avec ta pratique. Imaginons qu’un pilote pépère qui ne pratique que 5h par an pendant sa semaine de vacances “parapente” ait 10 fois plus de risques de cartonner chaque heure de vol que le top pilote crosseur fou aux 300h annuelles... A la fin de la saison le top pilote a quand même 6 fois plus de “chances” de finir à l’hosto ou pire que notre touriste du vol libre bien qu’il soit 10 fois plus en sécurité à chaque vol... FK. |
fbi: Citation de: Flying Koala le 01 Août 2019 - 18:27:05 Citation de: julienF le 01 Août 2019 - 17:37:48 En fait le parapente est une activité qui ne supporte pas vraiment l'approximation et je dirais même qu'on se met franchement plus en danger en volant que quelques fois par an. C‘est pas si simple car ton exposition au risque diminue aussi avec ta pratique. mais c'est à tempérer avec une moins bonne évaluation des conditions, une perte des réflexes en l'air tout en ayant conservé l'habitude de retourner voler sur les mêmes sites aux mêmes heures potentiellement fortes ; le point positif, c'est qu'on gagne sûrement encore en expérience quand on a eu alternativement des moments de pratique effrénée et d'autres de pratique dilettante (en dormance ? :vrac: ) [HS : ça me fait penser à certaines personnes qui ne volent qu'une semaine par an et qu'en thermiques teigneux (et sans jamais avoir volé intensément) : rien qu'à les voir galérer au déco, on se demande quel plaisir elles prennent... pour les risques, on ne se demande pas] |
fbi: Au sujet du vtt, je pense qu'avec la mutation progressive des stations et le développement des activités estivales (parcours enduro ou DH, bike park...), l’accidentalité va croître inexorablement (il reste à espérer que cela suive la courbe de progression des journées d'activité et que cela n'engendre pas d'effets annexes). |
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