Le danger du parapente, repenser notre pratique |
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MichM: Citation de: samepate le 10 Juin 2019 - 06:45:42 Oh le vieux débat qui ressort et qui ne mène jamais nulle part! Avec à chaque fois les pavés de wowo pour expliquer qu'il faut prévoir l'imprévisible Ce qui est prévisible c'est l'inutilité de certaines interventions... |
Man's: Merci MichM d'avoir auto-illustré ton propos ! :mrgreen: Citation de: wowo le 10 Juin 2019 - 01:28:54 Tout au plus pour le retour à la pente, et encore... en quoi il est question d'impondérables dans les possibles accidents que tu cites ? Ce ne sont pas les éléments que j'ai listé qui sont eux-mêmes impondérables, mais leur issue : la plupart du temps ça se passera bien, mais il y aura malheureusement toujours des fois où ils seront hors de contrôle du pilote, qui s'en sortira, ou pas, selon un facteur chance difficile à quantifier mais indéniable (que tu l'admettes ou non). |
Airtoysdealer: quand je lis le récit de Piment, ça me fais penser par analogie à la vague scélérate, le truc qui déboule de nulle part, n'est prévu par aucun modèle, et qui est pourtant là à l'instant T. Je ne crois pas trop à la malchance dans notre sport, mais force est de constater que même avec tous les progrès scientifiques, je ne suis pas certains qu'on sache, ou qu'on ait les moyens matériels, ou même l'envie car cela coûte cher pour un retour sur investissement quasiment nul, de modéliser si finement tous les paramètres météorologiques locaux, au point d'avoir une météo 100% fiable et capable de prédire des phénomènes très ponctuels et localisés. |
Airtoysdealer: Une autre réflexion, on est là à se fritter sur les accidents qui reprèsentent 1% du nombre de décès ou accidents corporels graves. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se pencher dessus, mais statistiquement, on aurait plus intérêt à focaliser sur les 99% autres, qui ont eux, et je pense que la grande majorité s'accorde là dessus, comme cause principal le facteur humain. A lire le whatsapp du club tout ce week-end, je constate qu'il y a encore beaucoup de boulot pour faire comprendre qu'un week-end sans parapente, même en plein mois de juin et avec un lundi férié, c'est pas la fin du monde. Entre les "jeunes" qui veulent aller voler en bord de mer avec 60 km/h de vent, ceux qui cherchent tous les coins possibles à 500 bornes à la ronde pour sortir la voile coûte que coûte, ceux qui vont quand même caler le petit vol du matin...il y a pas mal à faire. Tout le problème étant de trouver les bons leviers pour que chacun prenne ses décisions en toute connaissance de cause, et c'est bien le plus difficile. |
Parapente Samoens: Le concept de la vague scélérate peut aussi être une bonne excuse pour éviter de reconnaître une connaissance aérologique imparfaite ou plus simplement une erreur d’analyse. Il est très humain de rechercher une cause extérieure. Perso le manque de bol n’est jamais intervenu dans les situations difficiles que j’ai rencontrées en vol. Quelques erreurs d’appréciation et souvent un excès de confiance qui m’a fait ignorer les signaux évidents. Totalement en accord avec ton deuxième message. |
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