Le danger du parapente, repenser notre pratique |
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Gilles Silberzahn: Citation de: M@tthieu le 19 Août 2019 - 22:42:51 Ca ne vous choque pas ? (La Forclaz aujourd'hui, photo de D.G. Facebook) Non, surtout qu'on aurait pu avoir exactement la même image à St Hil aujourd'hui, et c'est moi qui serais sur la photo… Donc ça ne me choque pas parce que je ne vois pas de voile en l'air. Je ne vois que des pilotes en attente de pouvoir décoller. |
M@tthieu: C'est normal que tu ne voies pas de voiles en l'air, elles sont déjà dans les nuages ROTFL |
Pascal H: Citation de: wowo le 19 Août 2019 - 22:50:07 Citation de: Pascal H le 19 Août 2019 - 22:36:32 [...] C'est pourquoi je reste sceptique sur le choix de certains de nos terrains de jeux, trop bas, trop près du sol pour se sortir d'un squetch, trop de vent, trop de pilotes en l'air, trop de monde au sol. C'est pas bon. Ca va craquer. Tu admettras que pour ces facteurs potentiels d'accidents, ce ne sont ni les écoles ni les formations ou encore l'éventuelle absence de "brevet" qui sont en cause mais uniquement les choix personnels des pilotes de s'y confronter. Exactement comme pour les pilotes d'ULM ou les conducteurs sur la route, etc. :trinq: Absolument je l'admet et le reconnais. :trinq: A trop pratiquer comme ça, ces sites vont fermer quand il y aura 1 ou 2 promeneurs blessés. Perso je n'irais plus au Groin, même si mon vole bi place était mémorable. Heureusement c'est un "Gro-Pro" qui gérait le décollage! Ni à Pénestin, avec ses 5 m au-dessus des badauds, la plus part du temps turbulent et truffé de pilotes qui n'ont pas le niveau. Ni au Puy de dôme, où c'est carrément la folie, 30 en l'air dont au moins 2 ne savent pas voler et fond n'importe quoi à contre-sens. La Forclaz, j'ai pas le niveau pour décoller dans ce stress. D'accord avec Marc, on est tranquille en moyenne et haute montagne, avec les conditions météo adéquates. C'est là l'endroit le plus sûr pour pratiquer Zen. Espace, altitude, et bonnes conditions; et ventilation septique au poil ;) Et sur plein d'autres sites sympa et pas forcément sur-fréquenté. Et pour la photo de la Forclaz, carrément GEANT !! Il n'y a presque personne (par rapport aux grands jours) et déjà les bi-placeurs sont les plus nombreux sur la sellette !! Cela illustre à merveille l'aspect commercial actuel du parapente. Tant mieux pour ceux qui en vivent, tant qu'ils ne sont pas dégoutés des cadences qu'on leur impose. J'imagine l'horreur si un jour le parapente rejoins le ski. Avec les nouveaux hobby, la 5G le VR, l'avion à 50€, on peut espérer que ça ne grandisse pas indéfiniment. espérons, espérons. que le ciel nous reviennes et que l'on ait à nouveau l'impression de faire une activité extra-ordinaire, avec 10.000 brevetés et seulement 2000 pratiquant. Le bonheur. |
wowo: C'est connu, cela ne se fait jamais, quoique.... Citation Après trois précédents accidents en juillet, toujours en vol biplace, le crash d’un moniteur de parapente chamoniard le 4 août dernier fut le plus grave de l’été. Aux dernières nouvelles, la vie du passager ne serait plus en danger mais il souffre de multiples fractures. En revanche l’état du moniteur était devenu plus sérieux, il a dû être évacué vers l’hôpital de Grenoble. Le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les causes de l’accident. Comme il l’avait fait suite à un accident comparable le 15 juillet dernier à Planpraz. Selon plusieurs témoins, le pilote aurait décollé dans un nuage. https://www.ledauphine.com/actualite/2010/08/11/chamonix-deja-quatre-accidents-en-parapente-biplace-cet-ete Ou encore quelques années plus tôt : https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007069382&fastReqId=867567688&fastPos=1 Ce ne sont pas les "erreurs" d'une majorité de pilotes mais pour autant ce sont des "erreurs" suffisamment souvent constatés sur de nombreux site pour que le déni de cette malheureuse réalité ne soit pas une bonne réponse à mon avis. Se reconnaître à nos erreurs est un 1er pas pour ne pas les reconduire, reconnaître les erreurs qui se voient commises dans notre communauté est un 1er pas pour aider cette communauté de se coriger. Si tous sur cette photo ont attendu que le plafond se lève assez, alors je dis :pouce: Mais j'ai vu perso assez souvent que cela ne se passait pas ainsi pour en douter rien qu'à la vue de cette image. :bang: :trinq: |
william_baptiste: Hello, Le Puy de Dôme est un cas très particulier où la foule est parfois très présente ; les parapentistes faisant partis du paysage et les vols biplaces participent à l'animation locale. J'ai fait mes premiers vols sur ce site. Le pilote débutant peut se sentir observé. A cela, je n'ai trouvé qu'un remède du gonflage, du gonflage, du gonflage. Décoller un vendredi après-midi entouré de deux classes vertes et 50 enfants qui t'encouragent, c'est possible. Les badauds qui te prennent en photo sur ta trajectoire de décollage, c'est possible. Un peu de pédagogie, trois explications et tout le monde est content. 30 voiles, c'est une petite journée ; le triple c'est possible. Ça se passe bien en général. Les biplaceurs, ils sont connus et il est connu qu'ils travaillent ; ça décolle vite et proprement. L'ambiance y'est détendue. Bref, le PDD tu sais où tu mets les pieds. On y croise beaucoup de pilotes débutants (il faut bien débuter ...) ; sauf cas exceptionnel ; je n'ai jamais vu de comportements ouvertement dangereux et si c'était le cas je pense que le pilote incriminé pourrait bien se faire remonter les bretelles ; personne n'a envie d'un accident au PDD. Pour les croisements entre une A et une D ; à mon avis les pilotes n'ont pas tout à fait la même appréciation des distances. Ce qui peut expliquer parfois cette impression de chaos ; La D croise normalement et la A se sent serré de trop près. Après, je ne m'oblige jamais à décoller quand le bocal est bien chargé ; il est toujours possible de s'éloigner et même si certains zones à thermiques sont assez classiques ; tu peux toujours trouver un peu plus loin de bonnes pompes. Ça se vérifie au PDD comme à Saint Hilaire ; le thermique grégaire côtoie le thermique solitaire qui n'attend que l'on veille le taquiner. Sinon, tu as Prapoutel ; une bonne heure à suer et l'immensité pour toi. Enfin, presque ; le troupeau de vaches qui tond ton décollage préféré. On partage l'espace, je n'ai pas priorité sur la vache. Et pour le niveau ; à part Théo de Blic et Christian Maurer, qui l'a ? Pour le col de la Forclaz, je veux bien admettre que c'est encombré mais tu trouves toujours un créneau. A mes débuts, dans mon club, je faisais la navette et quand j'ai senti que je maîtrisais suffisamment mes décollages pour ne pas me mettre en danger et ne pas gêner les autres pilotes tout s'est bien passé ; un peu de patience. Brevet ou pas ; plus tu voles ; normalement la réalité te confronteras à ton manque de compétences (à acquérir). Des têtes brûlées, j'en vois extrêmement rarement (une au PDD, on prie pour elle). Je pense qu'il est impossible de mettre les écoles en défaut sur les compétences nécessaires pour obtenir le brevet initial et l'exercice de tangage tu n'y coupes pas. Après c'est le grand bain ; stage ou pas ; dans du +8 tu es seul aux commandes. En résumé, les pilotes débutants ou très expérimentés ne sont pas fous ; les têtes brûlées se feront hurler dessus ou gentiment débriefées à l’atterrissage , le public sera traité à la grenade lacrymogène et tout se passera bien au PDD. Et surtout n'y allez pas ce weekend car j'ai prévu de m'y rendre et j'aime bien voler seul d'autant plus que je vole à gauche. |
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