Le civisme aurait-il disparu en yaute?
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gof38:
Citation de: Patrick Samoens le 08 Janvier 2019 - 12:11:42

Citation de: PierreP le 08 Janvier 2019 - 11:48:41

Le parapentiste lui devrait voir un signe évident d'autorisation ou alors aller voir explicitement le proprio du terrain et avoir son autorisation contrairement au piéton, skieur, vttiste. Alors là, je n'en suis absolument pas sûr, pour dire vrai je suis quasiment sûr du contraire, mais je peux me tromper.


Tu as un arrêté préfectoral qui dit en toute lettres

Citation

° Les vols en PUL peuvent être pratiqués librement sous la double condition suivante :

1) Avis du maire sur le territoire de la commune où se feront les vols
 
2) Accord du ou des propriétaires de l’aire d’envol et du lieu d’atterrissage


Que veux tu de plus ?


Après il y a la loi et ce qu'on appelle l'esprit de la loi. C'est à dire l'interprétation qui peut en être faite.
En général ce genre de texte est rédigé pour protéger les propriétaires d'une pratique régulière, qui peut devenir abusive. Dans le cas de Mattéo, sur un vol rando (donc logiquement peu fréquent), et qui se pose sur un terrain visiblement très utilisé par d'autres usagers, c'est assez compliqué à faire respecter.

Vouloir faire respecter ce texte à tout prix peut poser d'autres problèmes. Des fois il vaut mieux feindre l'ignorance (hé oui).
Par exemple Patrick, tu as mis un petit commentaire sympa à la vidéo de Thibault sur le Airtour. Mais as tu remarqué que son plan de vol (intentionnel) consistait à se vacher à proximité de Crolles (il se pose en bordure d'un champ cultivé mais dans les cultures quand même), puis ensuite à proximité de Vizille où il n'existe pas de terrain officiel (et en plus dans un champ non fauché). Pris de manière unique, ce n'est pas très grave mais c'est déjà dur de prétexter un atterro d'urgence. Mais là ça se passe dans le cadre d'une compétition très officielle. Tous les pilotes ont fait pareil. Et je ne pense pas que les organisateurs aient fait le tour des proprios de toutes les vallées pour leur demander l'autorisation.
Parapente Samoens:
PierreP : Tu as de la chance, je suis calme et j'ai du temps au vu de la météo. Je vais donc essayer de te faire comprendre la différence manifeste.

Un piéton est autorisé, sans rien avoir à demander, à circuler sur toutes les zones publiques et les terrains privés non interdits (enclos, panneaux).

Un parapentiste est obligé d'avoir une autorisation sur tous les terrains privés ou public qu'il utilise.

Tu vois la légère nuance ?   ;)

Soit tu te moques de moi pour tester ma patience, soit il est évident que le travail d'éducation des pilotes est défaillant. Auquel cas ce genre de post est là pour rappeler les règles d'utilisation des terrains, même si cela heurte ceux qui veulent croire à un vol sans contraintes.

Pour Golf38 : Je suis bien d'accord et je ne demande pas d'autorisation préalable quand je monte sur le Criou ou que je vache dans une vallée paumée. Comme tu le dis pris de manière unique cela ne pose généralement pas de problème. Aux confins le champs près du parking est l'atterrissage le plus évident et le plus pratique pour tous les vols randos de cette zone. C'est bien la répétition des atterrissages qui exaspère l'agriculteur ou le propriétaire. Je l'ai déjà écris plus tôt, Mattéo paye malheureusement pour tous ceux qui sont passés avant lui.
Flying Koala:
Citation de: Patrick Samoens le 08 Janvier 2019 - 11:37:27

Je pense qu'il est important de contredire ces messages ambigus qui laisseraient à penser que l'on peut s'exonérer des autorisations au nom d'un vol 'libre'. C'est visiblement une des causes du problème initial de ce post. Mattéo affirme que la montagne est à tout le monde et c'est malheureusement faux.


Patrick, à force de vouloir nous imposer ton point de vue, tu vas finir par vouloir justifier l'injustifiable...

On a compris ton point, les parapentistes dont Matteo est un exemple chimiquement pur ne sont que des gougnafiers délinquants qui violent sans foi ni loi la propriété privée d'autrui en y causant des dommages irréparables.

Ces misérables faux jetons profitent le plus souvent de l'inattention de leurs innocentes victimes pour perpétrer leur forfait (l'intrusion est bien condamnable au terme de la loi non?) et s'éclipsent avec toute la fourberie dont sont capables ces dangeureux anarchistes, foulant au pied et avec une délectation de libertaire intégriste ce fondement universel de la société qu'est la propriété privée.

Il est donc légitime qu'un possédant, maintes fois spolié dans ses droits les plus sacrés, ravage les outils du délit de cette vermine volante quand il tombe pour une fois dessus. Qu'importe que le terrain soit à lui ou non (on ne le sait toujours pas), il faut bien que la caillera soit châtiée! Ce n'est peut-être pas mon terrain mais ç'aurait pu l'être!

D'ailleurs, en filigrane de ton discours, on voit bien que tu loues la modération et la magnanimité de ce citoyen exemplaire, qui tout en se faisant justice lui-même, a su faire preuve d'une admirable mansuétude en s'abstenant de rouler sur Mattéo en même temps que sur sa voile. Si nous n'écoutons pas tes conseils, c'est évidemment ce qui nous attend tous et nous l'aurons bien cherché.

Bien sûr, ce terrain est probablement grévé par une servitude hivernale qui en fait un domaine public pendant la saison. Mais tu as raison, comme notre justicier en 4X4 le pressentait, l'infâme Matteo, comme tous ses congenères qui ne font même pas partie de la vallée, a sciemment omis d'informer le maire de La Clusaz de son forfait prémédité sans s'inquiéter non plus d'éventuels arrêtés d'interdiction qu'aurait pu prendre la commune. Comme toutes les fripouilles de son espèce, il compte sur l'intolérable laxisme républicain qui prévoit que tous ce qui n'est pas interdit  ou spécifiquement réglementé dans l'espace public est autorisé, gratuit pour tous et sans discrimination (même à ceux qui ne sont pas de la vallée  :affraid: ).

Bien sur, par un incommensurable coup de chance et par un intolérable vide juridique, ce délinquant multi-récidiviste était peut-être dans la légalité, mais heureusement qu'il existe encore dans nos vallées de valeureux citoyens qui prennent sur eux de faire respecter l'esprit de la loi plutôt que sa lettre.

Il est plus que temps de modifier ces règles iniques qui privilégient éhontemment les étrangers au détriment des honnêtes savoyards. On cite même le cas d'un forum de dangereux activistes qui ont le front de prétendre que les actes de notre justicier sont condamnables. Mais où va-t-on???

Heureusement, même parmi ces racailles, certains, imprégnés du bon sens paysan de nos vallées, ont la décence de reconnaître qu'on ne peut pas appliquer le même droit à eux qu'à nous!

FK.
Parapente Samoens:
Désolé de te décevoir en rappelant la réalité des choses.

Tu déformes totalement mon message qui ne justifie jamais l'agression et la dégradation du matériel, c'est malhonnête de ta part.
PierreP:
Citation de: Patrick Samoens le 08 Janvier 2019 - 13:12:52

Un piéton est autorisé, sans rien avoir à demander, à circuler sur toutes les zones publiques et les terrains privés non interdits (enclos, panneaux).

Un parapentiste est obligé d'avoir une autorisation sur tous les terrains privés ou public qu'il utilise.

@Patrick Samoens: et toi tu n'as pas spécialement de chance parce que je suis toujours calme tant qu'on reste poli et qu'on ne me menace pas et qu'on ne roule pas sur mon aile. Et j'ai un peu de temps à perdre également avec cette météo.

Et bien je ne suis absolument pas d'accord avec cela et je pense que tu te trompes. Quel que soit sa pratique on doit avoir une autorisation implicite ou explicite du propriétaire pour pénétrer sur sa propriété. Dans l'immense majorité des cas, personne ne se plaint jamais donc on pense qu'on a le droit, mais un proprio est tout à fait dans le droit de signifier à un piéton qu'il est sur son terrain et qu'il doit s'en aller, même sans clôture, même sans panneau, de la même façon qu'à un parapentiste. Et en aucune façon il n'est plus obligatoire d'aller demander au proprio d'étaler son aile pour décoller que d'étaler sa nappe pour pique-niquer.

Le piéton ou le vttiste qui croit que la montagne est à tout le monde est autant dans l'erreur que le parapentiste. D'ailleurs toute la gestion des sentiers pédestres est assez similaire à celle des sites de parapente. Les diverses assocs et fédérations vont rencontrer les proprios, les maires et tout et tout pour que la cohabitation se passe le mieux possible moyennant accord et civisme de toutes les parties.
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