Le civisme aurait-il disparu en yaute? |
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Parapente Samoens: Citation de: piwaille le 03 Janvier 2019 - 18:07:40 Citation de: Patrick Samoens le 03 Janvier 2019 - 17:20:08 Je serais plus direct que mes prédécesseurs. Tu décolles pas si tu n’as pas d’atterrissage autorisé à portée. Voler et poser n’est pas un droit qui s’impose aux autochtones. [...] houlàà tu ne serais pas un gars de la yaute toi ? :grrr: :canape: :clown: (pour marc = haute savoye ... avec un y pour ne pas confondre le royaume avec un département français) Moi j'ai appris que le droit de se poser n'importe où nous vient des cueilleurs de marguerites. En contrepartie de ce droit nous avons l'obligation d'une RCA Le tout n'empêchant pas le savoir vivre (bon pour la yaute, faut voire aussi :P ) Tu élargis allègrement le droit de vachage à un droit de poser n’importe où. Entre poser en urgence dans un terrain pour sauver sa vie et atterrir dans un champs sans autorisation pour une question pratique il y a une nette différence. |
Cyrille74: Certes mais moi aussi je constate quand même en Haute-Savoie une crispation sur la propriété que l'on voit moins ailleurs. Personnellement indépendamment de l'état du droit j'ai la conscience tout à fait tranquille si je pose sur une parcelle privée sans rien endommager (le modèle suédois me parle tout à fait). Remarquez d'ailleurs que le paysan local est la plupart du temps également chasseur, et s'autorise donc de son côté à pénétrer sur la propriété privée d'autrui pour son loisir. |
ABo: En rando tu atterris rarement sur un site autorisé... et tu décolles encore plus rarement d'un site autorisé ! L'accord du propriétaire reste donc assez théorique et, dans la pratique, on en est très loin. Il suffit de lire les "topos" de rando-vol sur Internet (C2C, Bivouak) pour se rendre compte que la théorie et la pratique sont assez éloignées : l'accord des propriétaires n'est jamais mentionné et il est probablement très rarement demandé. Et cela vaut également pour les topos imprimés et joliment reliés : on indique un lieu de déco techniquement adapté, un site d'atterrissage qui va bien... mais j'aimerais savoir combien de ces sites indiqués font l'objet d'une autorisation. Tant que le vol rando était marginal, ça ne posait pas de soucis à condition de respecter certaines règles, en particulier le respect de la fenaison (donc "vol rando sauvage = hors période de fenaison"). Evidemment avec l'explosion de la pratique, ça pourrait changer... Pour le cas de Matteo, il faut bien voir que la Yaute (et les Confins en particulier) sont devenus un vrai parc d'attraction, du coup ça créé des tensions. En général on atterrit en effet le long de la route, grosso modo vers le golf, et si l'atterro est propre il n'y a pas de raison de se plaindre, surtout à cette époque où on n'abîme rien. |
fabrice: Je ne sais pas si c'est le cas pour cette personne, mais d'une manière générale, les gens veulent bien profiter du tourisme mais ne pas avoir de contre-partie. Bien entendu, je ne tiens pas à protéger tous les abus, mais un posé à cette époque dans un champ en herbe n'est pas un problème. Alors oui, ils peuvent se plaindre de ces petites incivilités, peut-être que cela entrainera + de restrictions qui en motivera d'autres à en demander d'autres... ce qui sera préjudiciable à chacun. |
Benoit 2R: Le titre du fil est bien choisi avec son double sens |
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