Fermeture à l'atterrissage et crash
<< < (8/12) > >>
blabair:
Citation de: PierreP le 29 Août 2016 - 19:51:03

Pas de réponse à ta question mais je te souhaite un prompt rétablissement. Volant souvent dans le coin, ce serait possible d'avoir plus d'info sur le lieu/heure du déco, de ta transition, de ton atterro ? merci et "tout de bon"

meme question posée au tout debut ;)
naturozone:
Décollage Anzere, vendredi 15h30 atterrissage Montana, Chetzeron 1820m, passage sur la gare de cry d'Er environ 300m, brassé, contré, tendance NW que j'avais mal évalué, impossible de retraverser sur Ayent.
Limonade67:
Je me suis déjà retrouvé à atterrir dans ces conditions dont une fois à l'attéro officiel de St André.
Ces conditions arrivent fréquemment à partir de 25km/h de brise.
A cette vitesse de vent nous n'agissons plus beaucoup sur notre environnement de vol et les thermiques, passages de thermiques, gradients, dust  ont une énorme influence sur notre trajectoire de vol.
Pour ce qui me concerne à partir du moment ou j'ai la sensation de perdre ma casquette de commandant de bord, je passe n mode survie qui consiste à :

Ne pas atterrir au point le plus bas.
Choisir une vallée large.
Choisir un point de final loin de tout relief en amont.
Compter les temps des cycles.
Piloter coute que coute trajectoire et incidence.

Une fois que' j'ai l'impression de connaitre l’environnement en 3D, je choisi d’atterrir en :
Enroulant une dégueulante en amont du point atterrissage, puis, dans les 300 dernier mètres, je me met debout dans mon cocon, un pieds sur l'accélérateur pour casser mon taux de chute (en augmentant la trainée).
Je n'hésite pas à faire des S voire des 8, cela permet également de radariser la zone.
J'utilise 3 à 5 cm (donc 3 à 5 km/h) d'accélérateur pour continuer à avancer quand je me fait reculer.
Piloter coute que coute trajectoire et incidence reste indispensable et j'attends de pouvoir atterrir même si il me faut 20 minutes (c'est très long dans ces conditions).



piment:
Ca arrive quand même assez souvent de devoir gérer des conditions fortes à l'atterro, y compris en compet, tous ceux qui ont déjà posé à St Béat vers 15h ou certains jours à Accous ou Castejon peuvent en témoigner. si c'est juste fort genre ça recule un peu bras hauts mais pas turbulent il "suffit" de faire l'approche au vent du terrain choisi, on peut même se laisser reculer dans le terrain en faisant des petits S et poser en marche arrière, mon record c'est 9 km/h en marche arrière au MLR. c'est parfois chaud une fois les pieds au sol, c'est pas une mauvaise idée de choisir un pré au vent d'une haie qui arrêtera la voile en cas de glissade...
Par contre si c'est à la fois fort et turbulent c'est pas la même mayonnaise, là encore approche au vent du terrain et comme le dit Limonade gérer l'incidence est la priorité.
naturozone:
Une autre question, quel est le meilleur système pour lancer une alarme avec position sans compter sur le réseau mobile? Un système simple à actionner si tu es pas en top forme.
Navigation
Index des messages
Page suivante
Page précédente