Fermeture à l'atterrissage et crash
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Binout:
Donc, quelle est la meilleure façon de faire un final en étant contré ... ?

Citation

La meilleure solution est toujours de ne pas être se mettre en situation pourrie. ...
Chercher des solutions pour mieux gérer la merdouille me semble être une mauvaise voie
Citation

Ce qui peut fonctionner pour l'un sous tel matériel dans telles circonstances ne vaut pas pour un autre et à fortiori sous un autre matériel dans d'autres circonstances.
Citation

30 ans de vols ne renforce pas les vertèbres
Citation

Je pense que le plus simple c'est de rester au sol
:prof:
Eh ben, c'est un vrai festival aujourd'hui.
Allez, cette fois je craque, je joue avec vous :

Aller se faire chablater la tronche, c'est mal !


 :clown:  désolé
Benoit 2R:
Citation de: Livingston le 29 Août 2016 - 11:29:07

Citation de: Benoit 2R le 28 Août 2016 - 09:22:54

Si c'est très (trop) fort en l'air, parfois l'option la plus safe c'est... de rester en l'air. Et d'aller poser en fin d'aprem quand l'aérologie s'est calmée. De trop nombreux accidents arrivent alors que le pilote va se poser au plus fort de la journée.


A Organya j'ai presque regretté d'aller poser pour les mêmes raisons (qu'est ce qu'il peu être pourri cet attéro en début d'apres midi, tout le temps !)

mais bon rester en l'air avec 24m² alors que les 17m² sont scotchées est ce raisonnable? Surtout avec de la fatigue?

Tant que t'es haut et que ça tient, y'a pas de danger immédiat (sauf sur-développements). Et en fin de journée ça finit toujours par se calmer. Vu les (trop) nombreux accidents ces jours-ci, je crois qu'on peut dire avec certitude qu'il est plus raisonnable de rester en l'air que d'aller s'exploser les vertèbres en allant poser en milieu de journée. Le danger c'est le sol, ne l'oublions pas !
Triple Seven France:
Citation de: Binout le 29 Août 2016 - 16:28:02

Eh ben, c'est un vrai festival aujourd'hui.

Ben oui mais en même temps ce que veulent dire ces intervenants, c'est que la réponse à cette question n'est pas technique.
"La meilleure" façon de faire une finale en étant contré sous le vent fort n'existe pas. C'est comme "la meilleure" aile de cross, ça n'existe pas.
Dans des cas pareils, tu gères avec ce que tu sais faire et il n'y a pas de recette miracle.
Je me souviens d'avoir eu à gérer une fin de vol "sous le vent" en conditions fortes, j'ai mis 1/2 heure à poser en pilotant constamment. Le copain qui était avec moi en approche a passé 1/2 aux oreilles à rebondir dans les turbulences. Nous avons tous les deux posé sains et saufs.
Pas de technique miracle à maîtriser *, mais le "bon" choix à faire dans sa panoplie personnelle pour les conditions et l'environnement du moment. Celui qui s'accidente n'a pas fait le choix qui convenait.
Et comme d'autres l'ont dit, garder en tête l'excellent conseil de M. Bérod : considérer l'option d'aller volontairement se mettre aux arbres.

(* sinon, des techniques miracle à maîtriser, je peux te balancer n’importe quoi, comme : suffit de faire un bon posé 360 touché de stabilo, c'est le mieux.)
Les réponses des intervenants soulignent les deux attitudes possibles et la plupart du temps antagonistes :
-comment faire la prochaine fois ?
ou
-on ne m'y reprendra pas !

Et puis, je soupçonne plus que fortement une volonté provocatrice dans la question de départ. Celui qui l'a posée devait avoir envie de se marrer en lisant les réponses qu'il a déclenchées. Car poser ce genre de question alors qu'on a 30 ans de vol n'est pas innocent.
naturozone:
merci pour vos infos, malgré les années de pratique, ce qui me fait encore rêver c'est le cross, la découverte, les atterros improvisés. Je remarque les humbles qui ont ce même goût de la découverte et les bons élèves qui attendent que des pilotes soient en l'air, évaluer et critiquer leur technique puis se lancer en restant bien dans le bocal (merci Alane) c'est pas tout faux, les ploufs du matin sont également très beaux et moins aléatoires. je comprend ceux qui s'en contentent mais pour progresser c'est top de regarder la ligne d'horizon.
J'ai eu un petit TCC après l'atterro avec amnésie de qques minutes, mais je me souviens d'être sorti de mon cocon, environ 5m sol, fortement contré, freins au contact et une grosse rafale m'a sûrement declenché un décro asymétrique car j'ai tapé à plat du dos et un peu les côtes.
Dans mon vol je venais d'une transition sur une vallée encaissée avec aucun terrain atterro et un venturi important, j'ai raccroché une barre de falaise ou je ne suis pas arrivé à me refaire, gros cisaillement et beaux vracs qui m'ont amené à un terrain dégagé mais venté dans un flux irrégulier.
Je vole dans les alpes, en Valais, beau coin exigeant. On apprend à chaque vol.
naturozone:
Merci Triple Seven, tu as donné la réponse qui va retaper mon trauma dorsal et booster mon envie de progresser. 10/10 je crois que j'aime bien les forums...
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