Et un élévateur en moins, un !
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Gérard Menvussat:
C'est drôle, ce débat me rappelle un peu celui sur l'emport du secours en vol rando.

Chacun essaye de convaincre l'autre alors que c'est une décision et un choix personnel en fonction de sa façon de voir les choses, des conditions de vols choisies, de sa pratique (loisir ou professionnel), etc..

Personnellement je n'ai pas de quick out sur mon bi et je n'ai pas l'intention d'en mettre pour ma pratique actuelle.
(je pourrai toutefois revoir ce choix et en mettre un d'un coté si j'étais amené à faire du soaring en bord de mer par exemple)

Est-ce pour autant que ceux qui en utilisent ont torts ???? Non je ne crois pas, c'est leur choix et il est aussi respectable que le mien.
piment:
Salut Ritchie!
Tout dépend du site de pratique, perso le seul endroit où j'ai vu des biplaceurs équipés de maillons largueurs c'est Castejon, la plupart des biplaceurs pro du coin sont des gars très très expérimentés et de redoutables pilotes, s'ils se sont équipés de la sorte c'est qu'ils ont leurs raisons, souvent l'aérologie de Castejon est tout à fait fréquentable en bi pour un bon pilote (et donne un magnifique vol pour le passager). Par contre les 200 derniers mètres sont souvent en brise et ça ronfle, pas trop turbulent mais +/- limite reculer bras hauts.
L'atterro de la piste ULM est immense et bien dégagé, c'est safe si on se place bien par contre une fois posé il ne faut pas s'endormir même en voile solo pour ne pas faire du skijoering derrière la voile alors en bi... la solution des maillons largueurs rajoute de la sécu dans ce genre de site à mon avis.
Parapente Samoens:
Sur la plupart des sites ventés les biplaceurs utilisent les maillons largeurs pour éviter de se faire trainer à l’atterrissage. Nul part il n'est noté que cet accessoire est exclusivement destiné au largage en vol.

Chaque pilote est libre de placer ses limites et ses marges, par contre je n'aime pas quand on juge de la pratique des autres avec ses propres limites. Un pilote expérimenté qui vole quotidiennement et qui reste dans une logique de progression aura logiquement des marges plus grande que le pilote occasionnel ou que le biplaceur qui ne vole plus en solo.

Je ne juge pas négativement les pilotes qui décident de ne pas décoller quand c'est un peu fort pour eux, je supporte mal quand ceux ci donnent des leçons et me traite d’inconscient alors que si je décide de voler je suis sur de mon coup et que je respecte mes marges.

Perso je n'utilise pas les Quickout par peur irrationnelle de largage inopiné (c'est pas ce genre de vidéo qui va me rassurer), je double même les maillons écarteur/élévateurs  ;) . Sur certains attéro venteux, il m'arrive de regretter le confort du largage d'un élévateur.
choucas:
Citation de: peneAir le 14 Octobre 2018 - 12:47:43

Ok, expliques, et s'il te plaît réponds à ces quelques questions en passant:
Ça te dérange pas d'utiliser un outil à la base pas conçu pour cette fonction ? Si je me trompe pas c'est prévu pour très exceptionnellement larguer la voile principale avec un rogalo.. je dis pas que c'est ton cas, mais j'en connais bien chez qui l'utilisation est devenu la norme.


Dans mon cas, ça fait double emploie. Au cas où je tirerais le secours je peux larguer, mais je suis pas du tout sur de le faire si l'ensemble secours et bi sont stables et équilibrés.
Et puis ça sert aussi à larguer un côté si la brise est forte en bas. Ca a dû m'arriver 3 ou 4 fois en tout et je trouve ce gadget très sécurisant.

Citation de: peneAir le 14 Octobre 2018 - 12:47:43

Ça te dérange pas d'expliquer aux élèves et/ou sur. les forums, que si t'es pas sûr-e de tout maîtriser de A à Z vaut mieux pas voler, et envisager, qu'un jour, malgré toute ton expérience, tu es besoin d'un outil détourné pour maîtriser ta voile ?


C'est pas parce que je suis dans des conditions limites. Atterrir avec 25 km/h de brise n'a rien de limite. Mais affaler un bi avec un passager assis c'est beaucoup plus confortable avec ce système. Tu vois tu es encore dans le jugement et pourtant il n'y a aucunes raisons.

Citation de: peneAir le 14 Octobre 2018 - 12:47:43

Sur un plan plus ''politique'' ça te dérange pas de trouver comme protection à un phénomène naturel (vent trop fort pour mon aéronef) une réponse ''technique'' ?
Tu peux me garantir à 100%, que le jour où tu en auras le plus besoin, il n'y aura aucun soucis? Rappelons que ce jour là tu auras déjà un poil mal évaluer les conditions. Peut être la fatigue, mauvais feeling, qui sait ? Et ce triste jour tu es certain que tu vas bien tout gérer y compris le petit grain de sable dans la mécanique.


Encore une fois, c'est pas pour repousser les conditions. C'est par pure confort... T'as un peu de mal à comprendre !
Et oui je suis certain de gérer. Je croise les doigts, mais en 25 ans de pratique, je n'ai JAMAIS blessé un passager. Ceci dit, ça peut arriver un jour. Mais je ne pense pas que ce soit à cause des conditions à l'atterrissage. Je me méfie bien plus des décollages sans vent.

Citation de: peneAir le 14 Octobre 2018 - 12:47:43

Perso je préfère prendre des marges et en une quinzaine d'années de bi et enseignement pro, je ne me suis jamais approché du moment où je pourrais me poser la question d'avoir besoin d'une aide pour maîtriser mon bi (en solo plusieurs fois, faut savoir où on met les pieds !). Je te l'accorde c'est une des raisons (pas la principale probablement), qui fait que je n'ai fait que survivre misérablement dans l'enseignement, pour aujourd'hui malheureusement encore, ne plus exercer !
En gros, j'ai rien contre toi, mais le raisonnement est à mon avis biaisé 😉

Allez, expliques. Je serai ravi de changer d'avis !


C'est ton point de vue.
Mais penser que tous les biplaceurs qui utilisent ce système le font pour repousser les limite, c'est TRES réducteur, comme je l'ai déjà dit.
Moi j'enseigne encore et je fais peu de biplace (100 à 150 par an en comptant l'hiver. Et je n'ai pas l'impression de me mettre dans le rouge du tout. Le matin, l'après-midi, au printemps, en hiver, ...

Bref c'est ton point de vue. Je ne le partage pas.

A+
L
peneAir:
L'autre solution vu à Millau (je pense qu'elle est encore utilisée, j'espère d'ailleurs vu la configuration des lieux pour la repose à brunas), à val lourron aussi (mais là aussi ça a peut-être changé ? C'est une assistance qui prend les freins, un tri place quoi, parce qu'il faut une vrai compétence et coordination. Mais je trouve ça beaucoup plus sain, même si je ne voudrai jamais y avoir recours.
A castejon, quand t'es limite bras haut, c'est pas safe du tout pour du bi découverte, c'est tout. Il n'y a plus aucune marge (une mini clé et t'es en marche arrière), bon et puis le terrain ulm c'est la seule réchappe à peu près potable.
L'obligation de moyen (laurentgdm si je me trompe pas), c'est exactement l'argument qu'on m'a rabâché pendant mon BE, pour l'andré rose, alors toujours obligé ou pas l'AR ? Je n'ai pas connaissance que le cadre juridique se soit assoupli (mais peut être je me trompe ?)
Bien sûr qu'ils peuvent être utilisées dans d'autre cas, mais pourquoi on t ils été conçus ? Ils ont bien été testé sur des ouvertures multiples ? L'usure des montages/démontage, fréquents et pas exceptionnel ? Et la mise en oeuvre, je suis persuadé que si tu demande à quelques ingénieux de réfléchir au problème spécifique du bi à affaler, tu auras un outil différent, au moins adapté à ce cas spécifique. D'autant plus si plein de biplaces l'utilisent. Pour moi ça n'en reste pas moins une erreur grave de compter sur un maillon pour être safe à l'atterrissage.
Voilà, je me doutais bien que ça ferait polémique, c'est pas bien grave 😉,  bon je suis peut être influencé, une des rares mise en oeuvre pas du tout indispensable que j'ai vu, n'a pas marché !
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