Décollage twisté.... |
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swaxis38: Citation de: choucas le 21 Mars 2019 - 07:41:39 Citation de: swaxis38 le 21 Mars 2019 - 01:41:29 Citation de: Nolan le 21 Mars 2019 - 01:25:19 Temporiser aux freins quand ça souffle fort c'est un fort risque de décollage. Je dirais même plus, lorsque vent soutenu, si on résiste bien et on s’oppose correctement à la traction de la voile pendant sa montée et qu’on ne courre pas comme un dératé vers la voile, il n’y a pas généralement pas besoin de faire une tempo. Salut. Soit c'est de l"humour, soit je n'ai rien compris ! Si tu verrouille tes pieds au sol dans une brise soutenue et que tu ne fais pas de tempo, tu vas à priori faire un gros :bisous: à la voile ! Perso je préfère de loin aller vers la voile que de marquer une grosse tempo. Mais là je veux bien que tu développe, je ne vois pas comment tu peux tout faire pour que l'aile monte vite et ne pas faire de tempo ? J’ai dû mal m’exprimer alors :) Tu peux très bien aller lentement (tu verrouille pas tes pieds au sol, tu freines ta marche...) vers la voile en t’opposant à elle, ce qui fait que même en vent fort tu peux gérer sa vitesse de montée (également en freinant si besoin la monteee avec les C). Ce qui fait qu’elle arrive au dessus de toi sans vraiment de vitesse nécessitant de tempo, et comme on est en hypothèse de vent fort tu peux imaginer que bras hauts tu gardes pratiquement l’aile immobile au dessus de la tête. Je sais pas si je suis clair mais je me comprends :bu: |
choucas: Citation de: brandi le 21 Mars 2019 - 11:37:21 Je ne pensais pas lire cela venant de toi, tu préfères que les pilotes découvrent les cas en vol :affraid: Non, pas forcément en vol... On rencontre forcément des cas inattendus en accumulant les heures de gonflages. A mon avis se préparer un piège, c'est déjà savoir qu'il y en a un et comme dit Vincent, c'est la surprise qui fait "bugger" le cerveau. En simple gonflage dans du vent, j'ai connu un jeune pilote qui a été soulevé puis qui a fait un retour à la pente. Bilan deux lombaires et 6 mois d'arrêt. Un plus vieux (plus agé et plus de 15 ans de parapente) dans un champ plat s'est fait soulevé lors du retournement et idem... Mais lui ça a duré plus d'un an. Il a arrêté le parapente. Vincent en a connu au moins un aussi. Nicolas s'est fait au moins peur à la dune, ... Simplement pratiquer le gonflage me paraît un exercice très efficace pour parer aux surprises. Le simple fait de maîtriser parfaitement les conditions simples permet de comprendre rapidement les situations plus complexes. Citation de: brandi le 21 Mars 2019 - 11:37:21 Ou est le risque de gerer une poignée de secours sur un portique ou assis dans un champ (je fais mettre le secours coincé entre les cuisses) :grat: , ou bien demander à l'élève de lâcher (au sol) une de ses commandes et de trouver une solution palliative :grat: Ou encore faire un parcours entre des cones avec un twist complet ? du gonflage, du gonflage et encore du gonflage avec du vent fort, faible travers rafaleux etc... oui on peut se faire de la bobologie au sol, j'en ai vu des débutants plein de terre car trainé dans le vent soutenu mais avec un équipement adapté un terrain plat et dégagé et un assistant je n'ai jamais vu plus qu'une égratignure. Par contre un pilote twisté qui ne ne sait pas quel est la procédure pour maitriser la situation je trouve ça anormal dès le niveau pilote autonome Il y a tout de même une grosse différence entre ce que tu écris ci-dessus Et ce que tu as écris ci-dessous : Citation de: brandi le 21 Mars 2019 - 09:02:36 Ce que je trouve anormal dans cette histoire c'est de découvrir cette situation dans un moment délicat. Il est pourtant facile de faire du gonflage avec un tour complet et de se mettre en situation de trouver une solution pour garder le contrôle :prof: [...] Il faut au sol reproduire au maximum les incidents possibles, commande qui pète, poignet de secours qui pend, twist, fermeture, ligne de commande coincée, accélérateur déconnecté, cravate, criquet dans le caleçon etc ... Il y a tant de chose à faire quand ça ne vol pas ... Et donc oui travailler en éliminant les risques c'est ok. Mais si je reprends ce que tu dis ci-dessus, on va vite avoir de jeunes pilotes qui prennent inutilement des risques. A+ L |
Hub: Citation de: choucas le 21 Mars 2019 - 17:26:46 En simple gonflage dans du vent, j'ai connu un jeune pilote qui a été soulevé puis qui a fait un retour à la pente. Bilan deux lombaires et 6 mois d'arrêt. Un plus vieux (plus agé et plus de 15 ans de parapente) dans un champ plat s'est fait soulevé lors du retournement et idem... Mais lui ça a duré plus d'un an. Il a arrêté le parapente. Plus bibi, fracture de la cheville équivalent bi-malléolaire, plâtre, plaque, 2 opérations et quelques semaines d'arrêt. Gonflage sur un terrain de foot, temps rafaleux "pour exercice". Soulevé, reposé, pied dans un trou de lapin, re-soulevé et pied qui reste coincé. |
edae: pascalou05 s'est vu mourir avec son déco foiré twisté qui l'a bien secoué psychologiquement, mais par chance rien, il a conscience que c'est par chance. En gonflage on peut se blesser, le nier serait faux, mais en y allant graduellement dans les exercices et en choisissant bien les conditions météo/site on peut minimiser fortement ce risque. |
pascalou05: En effet mon cerveau est resté figé, je revois avec effroi la pente qui se rapproche et mon impossibilité de garder mon cap, je savais que j'allais mourir et j'ai eu un énorme coup de cul.... A vrai dire je ne pensais même pas que ça pouvait arriver, surtout avec un tour de twist complet. J'ai fait plusieurs stages perf, jamais on ne m'a parlé de ça donc je n'y était absolument pas préparé; j'avais juste entendu dire que des pilotes, lors de conditions fortes pouvaient se retrouver twisté en l'air, surtout en sellette cocon. Demain j'y retourne, mais maintenant que je sais que ça peut arriver, je saurais quoi faire..... |
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