dangerosité des sites
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JustinBieber:
Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 12:35:51

Par contre, pas de mystère, pour progresser, il faut accepter de monter dans l'échelle des risques. Accepter d'aller dans des conditions plus fortes graduellement au sol et en l'air. Sinon pour avoir quasiment 0 risque, juste du plouf ou du soaring du soir.


 :sos:
Man's:
:sos: :+1:
Un oubli d'attache ou un tour de frein qui t'envoie au tas, bref une mauvaise prévol peut très bien arriver aussi dans ce type de vols, de même qu'un mauvais atterro, une collision, et j'en passe...
ottaflodna:
Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 12:35:51

Hier Puy de Dome.  :coucou: Fraclo. Conditions toniques à 10h du matin avec un décollage en ouest et des thermiques qui naissent en est. Je ne vous cache pas que ce fut un peu rock and roll. L'après-midi tout en ouest mais au déco où tout le monde est, ça pulse et quel beaux sketches qui auraient pu finir mal. Pente plus abrupte, haut de la compression et micro "combe" qui accélère le flux thermique quand il y a des bouffes. A exactement 100m avec pas de spectateurs, relief beaucoup plus horizontal, moins d'accélération, pas d'arrachage, pas de sketch. Donc l'aérologie et la topographie peuvent rendre un site facile ou risqué. Le placement dans la masse d'air et le placement au sol peuvent être fondamentaux ! Et transformer une journée agréable en cauchemar.


Pour revenir un peu au sujet du fil, ce que tu décris de la micro-aérologie locale (combe qui accélère le flux, compression, etc.) ça me semble quand même être des choses qu'un pilote loisir est en mesure d'identifier par lui même sans qu'on lui écrive en rouge sur un panneau d'information ou sur un site internet, une appli smartphone ou autre moyen de communication.

Merci tout de même de rappeler que le placement est fondamental, et notamment au sol. Mais encore une fois, j'espère que le pilote loisir n'oublie pas trop souvent de prendre quelques instants pour réfléchir à là où il étale son aile... et que le critère de choix n'est pas le nombre de spectateurs.

Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 12:35:51

Par contre, pas de mystère, pour progresser, il faut accepter de monter dans l'échelle des risques. Accepter d'aller dans des conditions plus fortes graduellement au sol et en l'air. Sinon pour avoir quasiment 0 risque, juste du plouf ou du soaring du soir.


Là je me permets au contraire de trouver bien mystérieux d'écrire ça. Peut-être que je comprends de travers les idées que tu souhaites exprimer par "accepter de monter dans l'échelle des risques". Ce serait certainement lié au fait que mon échelle a surement ses premiers barreaux si rapprochés que je me rends pas compte que ça monte, et que je ne vais finalement pas bien haut, ou alors que je ne réalise pas les risques que je prends.

Il y a eu un fil récemment sur les outils et démarches mises en places par les uns et les autres pour progresser. Je ne me souviens pas lu de manière récurrente la nécessité de prise de risque pour progresser.
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/comment-continuer-a-progresser-t48996.0.html

EDIT: grillé par Man's et Justin...
M@tthieu:
Citation de: Man's le 25 Septembre 2017 - 18:16:48

:sos: :+1:
Un oubli d'attache ou un tour de frein qui t'envoie au tas, bref une mauvaise prévol peut très bien arriver aussi dans ce type de vols, de même qu'un mauvais atterro, une collision, et j'en passe...

Oui, une mauvaise prévol, un mauvais atterro... mais bon, si un pilote cumule ces erreurs lors d'un plouf, ou soaring du soir, faut qu'il change d'activité non ? ;)
Vous poussez le bouchon un peu loin...

Citation de: ottaflodna le 25 Septembre 2017 - 18:56:05

Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 12:35:51

Hier Puy de Dome.  :coucou: Fraclo. Conditions toniques à 10h du matin avec un décollage en ouest et des thermiques qui naissent en est. Je ne vous cache pas que ce fut un peu rock and roll. L'après-midi tout en ouest mais au déco où tout le monde est, ça pulse et quel beaux sketches qui auraient pu finir mal. Pente plus abrupte, haut de la compression et micro "combe" qui accélère le flux thermique quand il y a des bouffes. A exactement 100m avec pas de spectateurs, relief beaucoup plus horizontal, moins d'accélération, pas d'arrachage, pas de sketch. Donc l'aérologie et la topographie peuvent rendre un site facile ou risqué. Le placement dans la masse d'air et le placement au sol peuvent être fondamentaux ! Et transformer une journée agréable en cauchemar.


Pour revenir un peu au sujet du fil, ce que tu décris de la micro-aérologie locale (combe qui accélère le flux, compression, etc.) ça me semble quand même être des choses qu'un pilote loisir est en mesure d'identifier par lui même sans qu'on lui écrive en rouge sur un panneau d'information ou sur un site internet, une appli smartphone ou autre moyen de communication.

Merci tout de même de rappeler que le placement est fondamental, et notamment au sol. Mais encore une fois, j'espère que le pilote loisir n'oublie pas trop souvent de prendre quelques instants pour réfléchir à là où il étale son aile... et que le critère de choix n'est pas le nombre de spectateurs.

Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 12:35:51

Par contre, pas de mystère, pour progresser, il faut accepter de monter dans l'échelle des risques. Accepter d'aller dans des conditions plus fortes graduellement au sol et en l'air. Sinon pour avoir quasiment 0 risque, juste du plouf ou du soaring du soir.


Là je me permets au contraire de trouver bien mystérieux d'écrire ça. Peut-être que je comprends de travers les idées que tu souhaites exprimer par "accepter de monter dans l'échelle des risques". Ce serait certainement lié au fait que mon échelle a surement ses premiers barreaux si rapprochés que je me rends pas compte que ça monte, et que je ne vais finalement pas bien haut, ou alors que je ne réalise pas les risques que je prends.

Il y a eu un fil récemment sur les outils et démarches mises en places par les uns et les autres pour progresser. Je ne me souviens pas lu de manière récurrente la nécessité de prise de risque pour progresser.
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/comment-continuer-a-progresser-t48996.0.html

EDIT: grillé par Man's et Justin...

Malheureusement, le nombre de spectateurs faisant du bruit, mettant de l'ambiance avec les cris et les applaudissements ont tellement attiré de pilotes loisirs, que ça a été un festival d'arrachages avec des biplaceurs côtoyant des débutants (je pense à une Koyot qui s'est fait grave chahuter au déco, ou à une voile rouge et blanche qui a traversé une rangée de spectateurs; c'était la foire au sketch...
Manque d'analyse et de réflexion à tel point qu'on avait l'impression que l'aérologie était forte alors qu'en l'air c'était doux. Dommage, certains ont décidé de ne pas déplier la voile.
Peut-être que mot "risques" était mal choisi; engagement ? ça va ?
Pour progresser faut oser aller dans des conditions analysées un peu plus fortes et donc nécessitant un engagement plus élevé. Car sinon comment se confronter à l'inconnu ?
Man's:
Citation de: M@tthieu le 25 Septembre 2017 - 21:09:40

Citation de: Man's le 25 Septembre 2017 - 18:16:48

:sos: :+1:
Un oubli d'attache ou un tour de frein qui t'envoie au tas, bref une mauvaise prévol peut très bien arriver aussi dans ce type de vols, de même qu'un mauvais atterro, une collision, et j'en passe...

Oui, une mauvaise prévol, un mauvais atterro... mais bon, si un pilote cumule ces erreurs lors d'un plouf, ou soaring du soir, faut qu'il change d'activité non ? ;)
Vous poussez le bouchon un peu loin...

Ben non, pas besoin de cumuler, il suffit d'une de ses situations pour que ça se passe (très) mal ! Il y a déjà eu des retours à la pente mortels suite à un simple tour de frein...
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