bilan accidentalité des moniteurs |
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Buck Danny Le Retour: Citation de: piment le 02 Décembre 2023 - 19:43:30 Ben oui quand t'as 40 ans de vol libre dans les pattes forcément t'es vieux si en plus tu ne t'es jamais fracassé c'est soit que t'as vraiment le cul bordé de nouilles soit que t'as un truc fonctionnel entre les oreilles. ... sans exclure que tu es peut-être un putain de moniteur SIV qui envoie du lourd à Roquebrune ;) |
piment: C'est vrai qu'arriver à gérer le posé sur une caténaire sans finir en merguez trop cuite faut un sacré niveau de pilotage et du sang froid. A moins que ce soit un cul bordé de nouilles ? :shock: |
denben: Cool, on a (enfin !) découvert qu’un mec qui cherche surtout la gagne, qui vole plus souvent, plus longtemps, dans des aérologies plus moisies, avec des ailes plus perfos, s’il y ajoute (notamment et régulièrement) le base-jump, le surf à Nazaré les jours de gros swell, le free solo et la moto de vitesse sur route ouverte, il a une meilleure probabilité que les autres de s’en mettre une bonne et d’y passer. :dent: |
jm galan: y'a le même phénomène avec les guides de haute montagne. un extrait du très bon livre de G Guerrier "Eloge de la peur" : |
La cigale: Juste des détails qui peuvent peut-être être utiles pour l'étude des stat:. A Pour les accidents avec des voiles C et + il me semble que le couple "hautes compétence/voile performante" recule" le "départ de l'accident. Mais quand on rentre dans l’irréversible, peut-être que les voiles moins performantes "protègent" et font que le "vivant" suspendu dessous le reste après le carton. Sans compter que les voiles perfos sont fragiles, dans tous les sens du terme. Nous venons d'avoir un accident mortel d'un super moniteur, que nous pleureront pendant des années, et pour ma part je pense qu'il fait partie, très malheureusement, de cette configuration. j’espère que l’enquête sera réalisée correctement et qu'elle nous amènera de l'expérience utilisable. B Quand j'ai passé la Qbi (en 2013), j'ai été choqué par deux choses: 1 le niveau minimum exigé (qui me semblait assez élevé et qui me semble toujours assez élevé par rapport à l'expérience que j'ai acquise depuis). 2 l’absence d'informations (et donc encore moins de repères) entre le niveau que l'on a à l'instant t (qui est variable en fonction des vols qu'on a fait depuis les 6 derniers mois et son état physique et mental de l'instant) et le niveau que les conditions et le profil du passager requièrent à l'instant t juste avant le vol. A partir du moment ou les curseurs se croisent il ne faut pas voler. Ce critère est pour moi crucial et fondamental et il me semble qu'il devait être une priorité et donc abordé dans la formation avec la place qui lui convient et les critères objectifs que l'on peux définir même s'ils sont peu nombreux et d'une précision limitée. Et honnêtement; je ne crois pas que les moniteurs ne savent pas que c'est ce truc précis qui met en danger et non le niveau maxi que l'on sera capable de montrer un jour de pleine forme. Par extension le procédé peux être appliqué au vol solo. Le pilote emmène le passager, que l'on doit absolument ramener à bon port; lui-même. C l'Adage qui dit que si l'on sait gérer les conditions de vol, son niveau technique et le niveau d'engagement on a très peu de chance d'avoir un accident devrait être inscrit dans la prévol. Si on en a un c'est qu'on s'est planté sur le réglage d'un ou plusieurs pieds de ce trépied. |
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