Big sketch
bungeetux:
Pour le gonflage, certes la puissance n'est pas la même, mais je reste convaincu qu'une grande partie des repères visuels et kinesthésiques peuvent se construire au sol.
Par ex,
reconnaitre une voile trop freinée qui va faire la crevette (intrados qui plisse, les plumes qui commencent a reculer)
doser le frein sur une acceleration subite de l'aile suite a une rafale
un changement de direction du vent qui allege une grosse partie de l'aile sur laquelle il faut relacher le frein
Les sorties chandelles, ca permet de confirmer avec la puissance et le rappel pendulaire,
mais a mon avis il faut apprendre avec un pro en SIV pour eviter de freiner trop tot, car c'est le decro quasi assuré.
Et ce dernier fera commencer par du tanguage pur.
La Brune:
Pfouaaaaa les gars!!!!!!! Et la méca vol alors???????
Bon je vais encore faire mon :prof: .....
Rappel: depuis que le parapente existe une voile ne décroche qu'à une certaine incidence constante
La vitesse air de la voile n'a pas grand-chose à voir dans la mécanique de vol du décrochage.
Conséquences lors d'un mouvement de tangage:
1) fin de ressource, la voile est largement derrière le pilote: l'angle d'incidence est maximal et proche de l'incidence de décrochage. Ce n'est pas le moment de freiner (sauf si on veut un décro dynamique...).
2) début d'abattée, l'angle d'incidence étant maximal, la voile va revenir à un angle d'incidence permettant le vol stabilisé: elle va revenir au dessus du pilote en prenant de la vitesse. Mais l'angle d'incidence est encore plus grand que celui qui permet le vol stabilisé. On peut freiner la voile, mais cela ne set à rien: sitôt les freins relâchés elle va repartir vers l'avant pour retrouver un angle d'incidence plus petit. C'est une tempo pour rien, dangereuse car inutile et intervenant sur une voile qui vole déjà aux grands angles.
3) la voile arrive à l'incidence de vol stabilisé (elle est au dessus de notre tête). La vitesse air de la voile est proche de 0, mais l'incidence est celle du vol stabilisé: c'est le moment de faire une bonne temporisation: coup de frein ample mais bref qui va arrêter la voile à une incidence de vol normale et de relever les mains ensuite pour la laisser reprendre sa vitesse de vol stabilisé. Comme la voile est alors à incidence de vol stabilisé, il n'y aura plus de mouvements de tangage parasite, la voile va reprendre un vol droit directement.
4) poursuite de l'abattée: la voile part vers des incidences de vol de plus en plus réduite par effet pendulaire, avec de plus en plus d'énergie. La temporisation devra être de plus en plus énergique et brève que l'angle d'incidence sera petit. On se rapproche de l'incidence de la frontale..... La voile étant passée devant le pilote il y aura un rappel pendulaire du pilote et donc de nouveau un mouvement de tangage parasite.
Voili voilou..... Pour plus de précisions, demandez des explications à Christophe Waller ou à Philippe Marck, ils adorent!!!!!
flaille:
Citation de: La Brune le 05 Mars 2012 - 18:02:40
2) début d'abattée, l'angle d'incidence étant maximal, la voile va revenir à un angle d'incidence permettant le vol stabilisé: elle va revenir au dessus du pilote en prenant de la vitesse. Mais l'angle d'incidence est encore plus grand que celui qui permet le vol stabilisé. On peut freiner la voile, mais cela ne set à rien: sitôt les freins relâchés elle va repartir vers l'avant pour retrouver un angle d'incidence plus petit. C'est une tempo pour rien, dangereuse car inutile et intervenant sur une voile qui vole déjà aux grands angles.
Salut Guigui, je nuancerais quand même, certaines voiles particulièrement puissantes et lourdes ont tellement d'inertie qu'elles nécessitent un début de temporisation assez précoce sous peine de se prendre une frontale en fin d'abattée. ;)
Cela dit, cela reste une exception, je te l'accorde ;)
Mathieu:
Oui, t'as pas tort la Brune. Je sais pas si c'est vraiment une tempo pour rien, mais ce qui est sûr, c'est que son efficacité ne sera pas comparable avec la tempo bien ample qu'on peut faire une fois la voile passée devant.
py:
Citation de: flaille le 05 Mars 2012 - 18:12:02
certaines voiles particulièrement puissantes et lourdes ont tellement d'inertie qu'elles nécessitent un début de temporisation assez précoce sous peine de se prendre une frontale en fin d'abattée. ;)
yep. je sais pas, mais avec ma S7 28, "coup de frein ample mais bref " faut franchement y aller, et je me risquerai pas à me reveiller seulement quand la voile repasse au dessus de ma tete dans une grosse abattée!
Citation de: lologoeland le 05 Mars 2012 - 17:12:37
Et à 2'36",ça devrait parler à fly to breathe :trinq:
:affraid:
c'est dommage qu'on entende pas les instructions. tu tires sur 2 ou 3 A en fin d'abattée ??
j'en reviens pas que ta voile revole apres ca ! :) :pouce:
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