Autorot aujourd'hui à St Hil |
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wowo: Citation de: BenHoit le 10 Septembre 2018 - 16:05:40 Citation de: wowo le 10 Septembre 2018 - 15:50:28 (((((@))))) Benhoit, 9 décédés pour le moment en 2018 pour 18 à pareille date en 2017 mais est-ce que pour autant on peut s'en féliciter ? Combien de fracassés ou même seulement dégoûté à vie ? Certes mais si on commence à compter les accidents de Kite dans le parapente ... ça craint ;-) Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire mais juste que c'est incorrect de dire qu'il y a toujours plus de morts chaque année. (et dans les 8, il y a 2 accidents à l'étranger donc ce qu'on pourra appliquer ici ne sera pas appliqué là bas) quant à faire qq chose d'utile ... 2 exemples de ce week-end : - Samedi, brise marquée sous les falaises de st hil, tout le monde s'accorde à dire qu'en bas c'était dégueu et pourtant en rentrant du st eynard, 2 ailes s'obstinent à rentrer dans toutes les combes en léchant le relief ... c'est passé cette fois ... mais que faire pour leur signaler l'incongruité de leur comportement ? - Dimanche : supers conditions douces au dessus du déco de st hil, une grosse grappe se forme. Comment est-ce possible de tourner en sens inverse des autres, de traverser la grappe en ligne droite ?? que faire pour éviter ses comportements dangereux ? Avec l'accident fatal en kite cela fait 10 et non neuf. L'idée n'a jamais été de dire que chaque année il y a plus de mort mais juste de dire que chaque année il y a trop de mort et aussi de bléssés graves avec des séquelles à vie pour un certain nombre. Tes deux exemples sont intéressants et ma foi aussi, parlant rapport à mes propos que la formation doit se compléter éventuellement avec de l'éducation à l'aéronautique si elle n'est pas disponible naturellement, en effet : 1er cas que tu cite : Soit il le font en pleine conscience des risques qu'ils prennent et cela relève alors ou d'une vraie inconscience de leur fragilité ou encore d'une vraie addiction aux comportements à risques voire à un mix des deux. Soit il le font en méconnaissances des risques qu'ils prennent car méconnaissant de la méca-vol, des principe aérodynamique de l'aérologie, etc. 2ème cas que tu cite : Soit il le font en pleine conscience des risques qu'ils prennent et qu'ils font courir aux autres et cela relève alors ou d'une vraie inconscience de leur fragilité et de celles des autres ou encore d'une vraie addiction aux comportements à risques voire à un mix des deux. Soit il le font en méconnaissances des risques qu'ils prennent car méconnaissant de la méca-vol, des principe aérodynamique de l'aérologie, etc. Dans toutes les hypothèses il s'agit avant tout de dérives de comportements et donc relevant d'un problème d'éducation, éventuellement doublé par un problème de compétences qui peut trouver des solutions au-travers de la formation. Pour ce qui relève de l'éducatif, comme les coups de fouets aux pilotes ou de ciseaux dans les suspentes sont interdites. Il reste la méthode de l'exemplarité et l'espoir avec d'arriver à un changement de mentalité globale. Pour arriver à ce que le 1er critère d'un vol réussi soit le retour en bonne santé et la possibilité de recommencer le lendemain. Actuellement on est vraiment pas, me semble t-il, dans cette optique. Cela me fait plaisir que Vincent comme Plumocum et d'autres disent clairement qu'il est trop simple de vouloir cacher nos incompétences de pilotes derrière l'invisibilité de la masse d'air. Pleins d'indices et d'informations existent, il faut juste vouloir et savoir aller les chercher et aussi accepter d'en tenir compte. Et pour ceux qui ne savent pas, les possibilité d'apprendre existent. Et pour ceux qui n'arrivent pas (ou ne veulent pas) apprendre, la solution existe aussi se cantonner ou dans des vols guidés, ou des vols dans les conditions aérologiques ou ce ne sont pas elles qui mettront en danger, ou encore, laisser tomber l'activité avant que l'activité ne les fasse tomber. Les 40èms rugissants ne sont pas non plus pour accueillir "gentiment" les plaisanciers du dimanche et ce n'est sans doute pas pour rien qu'il à bien plus de bateaux de plaisance dans les ports plutôt que sur les flots... Le principal facteur d'accidents ce n'est pas l'aérologie mais bien le pilote. Tant que l'on ne veut pas l'admettre on est dans un déni de la réalité. Et pour changer quelque chose à cela, il n'y a nul besoin de "réglementer" mais juste de collectivement décider que cela pourrait être autrement et commencer chacun dans son coin seul ou ensemble avec les copains partageant l'idée, donner l'exemple de voler avec un maximum de sécurité (ou un minimum de risque, au choix de chacun) et d'inviter les autres à suivre dans cette voie. Bonne soirée, c'est apéro maintenant, :trinq: |
plumocum: Il s'est passé quoi à Millau samedi vers 19h30 ? |
Derob: Citation de: plumocum le 10 Septembre 2018 - 18:40:10 Il s'est passé quoi à Millau samedi vers 19h30 ? Je ne sais plus exactement pour l'heure, c'est environ. En tout cas, mise en place de conditions toutes calmes, genre restit, avec quelques petites bouffes résiduelles. Parfait, ça zérotait dans un joli 8 tout le long de la falaise, au niveau du déco sud. Les conditions que les débutants attendaient. D'ailleurs, j'ai discuté au déco avec un pilote qui a fait sont tout premier vol en autonomie (25ème vol) après avoir attendu toute la journée. Après 30 à 45min en l'air tranquillement, tout à coup, je me suis fait "déboiter" en l'air et le vario se met à hurler ça montait de partout, fort et très turbulent et rafaleux. Pas normal. Oreille accélérée, j'arrive à trouver une zone qui descend doucement, sinon ça montait encore. A l'atterro, exactement les mêmes conditions, yoyo, tangage, roulis, tout sauf calme. Ceux qui étaient à l'atterro retenait franchement leur souffle à l'arrivée de chaque pilote, moi aussi, et il y a eu une grosse rumeur à la vision d'une forte abattée temporisée bien tard à quelques mètres du sol (Hook 3) ; un pilote (moniteur ?) a même commencé à courir en criant vers la pilote à ce moment, c'est pour dire. Quand j'ai vu en atterrissant que le débutant avait posé avant que cela n'arrive, j'étais bien content, car de ce que j'ai vu de son pilotage en le croisant en l'air, il aurait eu beaucoup de difficulté à négocier de telles conditions à l'atterro. Verdict des locaux : le vent (assez faible) était passé de Sud à Sud-Est et avait pénétré le bocal ("rentrée de sud-est", comme on dit dans notre jargon). Prévisible ? Je ne sais pas, peut-être. Le risque non négligeable que ça se produise, sans doute. Identifiable en vol ? Sans aucun doute... après l'avoir déjà vécu. Quoi faire si on est en l'air ? Un local m'a un peu expliqué après où se placer au mieux dans ce cas de figure. Franchement, ce n'est pas du tout intuitif (ça parait totalement sous le vent vu du ciel). Je ne sais pas si attendre en l'air était également une option (et je ne le saurais pas s'il y a une prochaine fois) C'était juste pour donner un exemple montrant que les généralités ne suffisent pas à l'analyse d'un moment donné, à un lieu donné, et qu'il y a tout un tas de signes aérologiques qui demandent beaucoup d'expérience qu'un pilote du dimanche va mettre beaucoup de temps à assimiler. Là, on est passé à deux doigts de plusieurs cartons de pilotes qui espéraient voler en conditions calmes. Derob P.S. On est H.S. de ce fil. |
Hub: Citation de: ALPYR le 10 Septembre 2018 - 16:01:48 :grat: Est-ce que les ports affichent des drapeaux sur les conditions de navigation alentour ? Est-ce qu'on empêche les marins et plaisanciers de prendre la mer en leur mettant une signalétique ? Ce sont des vraies questions, je ne sais pas comment fonctionne la marine à voile au quotidien. Je réponds factuellement: Sauf exception locale (barre infranchissable à l'entrée de certaines baies), non pas de signalisation de conditions, encore moins d'interdictiosn. Il n'y a pas non plus de brevet obligatoire ni de permis pour naviguer à la voile. J'ajoute qu'il y a à mon sens toutefois 2 différences importantes avec le parapente: - les conditions sont directement (visuellement) observables, on ne navigue pas dans un milieu invisible - les sanctions en cas d'accident sont moins systématiquement rapides et gravissimes (un bateau démâté ou chaviré flotte toujours; l'assistance d'autres navires alentour voire de services de secours est possible) |
Derob: Citation de: Derob le 10 Septembre 2018 - 19:26:29 Citation de: plumocum le 10 Septembre 2018 - 18:40:10 Il s'est passé quoi à Millau samedi vers 19h30 ? Je ne sais plus exactement pour l'heure, c'est environ. En tout cas, mise en place de conditions toutes calmes, genre restit, avec quelques petites bouffes résiduelles. Parfait, ça zérotait dans un joli 8 tout le long de la falaise, au niveau du déco sud. Les conditions que les débutants attendaient. D'ailleurs, j'ai discuté au déco avec un pilote qui a fait sont tout premier vol en autonomie (25ème vol) après avoir attendu toute la journée. Après 30 à 45min en l'air tranquillement, tout à coup, je me suis fait "déboiter" en l'air et le vario se met à hurler ça montait de partout, fort et très turbulent et rafaleux. Pas normal. Oreille accélérée, j'arrive à trouver une zone qui descend doucement, sinon ça montait encore. A l'atterro, exactement les mêmes conditions, yoyo, tangage, roulis, tout sauf calme. Ceux qui étaient à l'atterro retenait franchement leur souffle à l'arrivée de chaque pilote, moi aussi, et il y a eu une grosse rumeur à la vision d'une forte abattée temporisée bien tard à quelques mètres du sol (Hook 3) ; un pilote (moniteur ?) a même commencé à courir en criant vers la pilote à ce moment, c'est pour dire. Quand j'ai vu en atterrissant que le débutant avait posé avant que cela n'arrive, j'étais bien content, car de ce que j'ai vu de son pilotage en le croisant en l'air, il aurait eu beaucoup de difficulté à négocier de telles conditions à l'atterro. Verdict des locaux : le vent (assez faible) était passé de Sud à Sud-Est et avait pénétré le bocal ("rentrée de sud-est", comme on dit dans notre jargon). Prévisible ? Je ne sais pas, peut-être. Le risque non négligeable que ça se produise, sans doute. Identifiable en vol ? Sans aucun doute... après l'avoir déjà vécu. Quoi faire si on est en l'air ? Un local m'a un peu expliqué après où se placer au mieux dans ce cas de figure. Franchement, ce n'est pas du tout intuitif (ça parait totalement sous le vent vu du ciel). Je ne sais pas si attendre en l'air était également une option (et je ne le saurais pas s'il y a une prochaine fois) C'était juste pour donner un exemple montrant que les généralités ne suffisent pas à l'analyse d'un moment donné, à un lieu donné, et qu'il y a tout un tas de signes aérologiques qui demandent beaucoup d'expérience qu'un pilote du dimanche va mettre beaucoup de temps à assimiler. Là, on est passé à deux doigts de plusieurs cartons de pilotes qui espéraient voler en conditions calmes. Derob P.S. On est H.S. de ce fil. Pour compléter, je viens de jeter un oeil à l'historique de la balise de la puncho à Millau (une valeur toutes les 10mn) : 18H20 : 6-13-23 SSW 18H30 : 6-13-23 SSW 18H40 : 3-12-21 SSW 18H50 : 3-11-19 SW (ça confirme le "faiblissement" de fin de journée, et tout à fait raisonnable pour décoller et voler tranquillou) 19H00 : 4-11-16 SW 19H10 : 4-10-16 SSW 19H20 : 4-18-33 S (le "bordel" décrit plus haut commence probablement à ce moment là) 19H40 : 4-20-30 SSE 19H50 : 10-20-35 SE Ca augmentera à la balise jusqu'à 16-25-35 (SE) vers 20H30 à 21H, puis redescend tranquillement pour atteindre des valeurs plus raisonnable vers 22H30 (mais SE). Le changement d'orientation de vent est très faible (très difficilement identifiable en vol) avant que ça se produise. Derob |
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