Accidents Grand-Bornand |
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finlard: c'est évident!! une tempo plus marquée dans la pente et le vent sans bouger les pieds c'est arrachage direct. Faire ça en mode speed tempo dans le retournement je trouve ça vraiment malsain... Comme ça été dit, il faut bien prégonfler pour une montée propre sans disymmétrie, puis monter très doucement la voile en se préparant à avancer vers elle (voir même courrir vers elle si bcp de vent) et tempo très mesurée pour stabiliser au dessus de la tête. Si c'est bien fait ensuite retournement et décolage sur place avec un contrôle permanent de la voile. Il faudrait peut être reposter ici le déco de Chrigel à la Xpyr 2014 edit: pas le meilleur exemple, il décole demi-twisté |
peneAir: Citation de: Nico7374 le 02 Juillet 2019 - 08:51:05 Citation de: peneAir le 01 Juillet 2019 - 20:41:52 Je pense que chacun-e devrait bien évaluer les risques de frontale en sortie de déco avant de décider un dos voile en conditions + ou - ventée au dessus. Pourrais tu stp détailler cette phrase? Merci d'avance Je vais essayer, n'hésites pas à me demander des précisions, si je suis pas clair. En conditions ventées ou déco pentu et pire en situation de gradient, la voile shoote fort si la gestuelle n'est pas ultra précise (ce qui veut dire au bon moment, rapide et à la bonne amplitude, je pense que c'est ce que veut dire m@thieu), donc si la gestuelle n'est pas ultra précise la voile risque de ''passer devant'' et se retrouver en sous incidence -> frontale. Là c'est assez dur de détailler tout ce qui va rentrer en compte. - Quand on freine on rend le profil creux et donc plus instable, comme on est dans une phase de vol dynamique (la voile vole, puisqu'elle a sa vitesse air rapidement, même si on a les pieds au sol), l'amplitude de l'abbattée dépendra du profil qu'on aura créer. Il y a autant de possibilité de créer un profil très instable que de voile et d'amplitude de freinage (autant dire infini). - Quand la voile ''prend l'air'' il y a un effet spi. Si on est dos à la voile c'est dur d'y résister (c'est pour ça qu'on gonfle face voile dans du vent bien établi). Donc à la voile qui avance peut se combiner le pilote qui recule (ou au minimum n'avance plus) et ''décharge'' la voile. - Comme c'est dynamique il peut y avoir un point précis de très forte portance, qui fait quitter les pieds du sol. Si c'est à un moment où on avance c'est pas dramatique, si c'est à un moment (juste après l'effet spi) où on recule, évidemment l'aéronef (voile + pilote) aura plus de mal à retrouver l'équilibre. Si le déséquilibre est trop fort -> frontale. Il y aurait certainement quelques autres possibles désagréments à trouver Côté positif, ça a été évoqué, quand le vent est soutenu et la pente forte, les filets d'air ont beaucoup d'angle (+ ou - parallèles à la pente), ce qui fait que malgré une forte assiette (angle de la voile avec l'horizon), l'incidence reste longtemps acceptable et parfois dans des proportions à peine croyable. Je pense que cette gestuelle adaptée est plus difficile à maîtriser qu'accepter le stress du à un déco en demi twist. J'espère avoir été assez explicite ;-) P.S. Chrigel avait très certainement décidé de décoller en demi twist, au minimum accepté cette éventualité comme fort probable. De mémoire il se stabilise d'ailleurs en marche arrière avant de se retourner ;-) Et il se retourne plutôt ''droit'' dans son cocon, pour diminuer le risque de twist de l'autre côté. |
brandi: Citation de: wowo le 02 Juillet 2019 - 09:31:50 Maintenant ici je rajouterai, devancé par Fraclo, que ce qui chagrinne encore est que tu penses que dans une pente forte la prise en charge par la voile viendrait plus tôt. Ce qui provoque la prise en charge est intimement lié à l'angle d'incidence de ta voile, or le flux de l'air suit la forme du terrain et de ce fait la voile dans une pente abrupte trouvera cette incidence optimale que en venant en avant de la verticale du pilote. Si par prise en charge on parle du moment ou les pieds ne touchent plus le sol alors oui elle se fait plus tôt. Je ne sais pas ce que tu entends par incidence optimal mais oui dans une une pente l'incidence mini avant fermeture se produit plus tard donc le moment de la tempo peut être différé, pour peu que les pieds restent au sol. J'ai souvent l'occasion de décoller par ces conditions de pentes fortes vent fort, si on fait la tempo trop tard on perd son équilibre et c'est décollage demi twisté systématique, si on la fait trop violente c'est bouchon de champagne direct. Face voile je l'a fait très tôt avant d'être en déséquilibre avec un geste lent mais très ample pour venir chercher le point de décrochage ensuite je remonte les mains doucement pour ne pas perdre mon équilibre, je me retourne et de nouveaux je viens chercher le point de décrochage tout en remontant la pente (elle est courte il faut optimiser le dénivelé) , ensuite je prends ma décision de décoller ou pas. Sauf au décollage à aucun moment ma voile ne me dépasse sinon je prend le risque de décoller avant le moment que j'ai choisi. Je parle d'un vent supérieur à 25km/h et d'une pente de l'ordre de 45 degrés. |
finlard: le risque de frontale arrive s'il y a eu montée trop rapide de la voile, donc montée pas controlée. avec un gonflage tout en douceur, une tempo lente (je pense vraiment qu'il faut éviter le geste rapide!) et précoce tout en avancant vers la voile celle ci ne doit jamais dépaser le pilote. Ceci dit ce n'est pas évident de faire des gestes précis et mesurés quand le vent est fort et le stress bien présent. D'ou la question est-ce que les conditions sont adaptées à mon niveau. |
peneAir: Citation de: finlard le 02 Juillet 2019 - 09:57:06 (je pense vraiment qu'il faut éviter le geste rapide!) je pense qu'on est d'accord, mais qu'on ne met pas exactement la même signification ou image aux mots ''rapide'', ''douceur'', etc.... ;-) Faut une gestuelle précise et adaptée quoi, mais le temps peut être plus court en fonction des conditions ;-) |
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