Accidents Grand-Bornand
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peneAir:
Justement, les balises (fédé et piou-piou) ne sont pas des instruments de mesures ''scientifique''. Je fais régulièrement la même intervention sur un forum de passionné-es de météo. Ces anémomètres, même en admettant qu'ils mesurent très précisément le flux, sont souvent placés dans des lieux que fuiraient n'importe quel météorologue pour mesurer l'intensité du vent.
C'est comme si tu mettais un thermomètre, en plein soleil en face sud. Le thermo mesurerait effectivement la T° du lieu précis, mais cette valeur n'aurait aucun sens en valeur météo. Les stations météo (de météo france), sont placées dans des lieux aussi neutre que possible, calibrées (boîte blanche de telles dimensions à tant de mètre du sol (1m je crois), etc...). Et malgré ça, comme certaines subissent des distorsions, elles sont affublées d'un critère correcteur. Là tu fais de la mesure, comparable, ''fiable''.

Le problème des balises c'est que les utilisateurs, les considèrent fiables, ''scientifiques'', alors que ce n'est pas le cas. Elles indiquent de façon ''fiable'' une accélération du vent par exemple, un changement de direction (mais la direction annoncée n'est pas fiable, puisqu'elles sont pour la plupart dans des reliefs qui modifient la direction).
ça évite de monter au déco, quand le secteur de vent est défavorable, ça permet de se poser quand ça commence à forcir un peu trop, etc... c'est un Super Indicateur, et ça évite quantité d'accidents. Il faut juste s'en servir pour ce qu'elles sont. Les pilotes du coin savent très bien utiliser les données (savoir si elle sur ou sous-estime dans certaines conditions, etc...). Pour le vent ''estimé'' précisément sur le déco, il y a les anémomètres individuels.
xolivie:
J'ai longtemps eu un anénomètre perso que je tenais à bout de bras pour avoir une lecture "précise" de la force du vent et un jour j'ai réalisé que je n'avais pas le bras assez long pour relever la force du vent 7 à 8 mètres au dessus alors que c'était "l'altitude" à laquelle mon aile recevait le vent, donc le jour où il m'a lâché je n'en ai pas racheté.
J'utilise Spotair quand je suis sur site pour avoir la valeur des balises où je suis et j'attache autant d'importance à la valeur maxi/mini qu'à la valeur moyenne afin de me faire une idée de l'aérologie actuelle,mais avant tout je pense que Laurent a raison quand il dit que la balise ne donne qu'une indication et je préfère me fier à un faisceau d'indications (comparaison entre la valeur relevée et les prévisions météo, orientation des différentes manches à air disponibles sur le déco.
J'ajoute que de monter à pied au déco permet non seulement d'éliminer les excès du repas de la veille mais également donne le temps de se faire une idée de la façon dont évolue l'aérologie.
Et surtout j'essaie de toujours garder présent à l'esprit que l'indicateur qui risque le plus de m'induire en erreur est mon égo qui pourrait me pousser à sortir la voile de mon sac alors que je ne le sens pas, au motif que les autres ont bien décollé, et je trouve que c'est ça le plus difficile.
croisencore:

Enfin ! on s'approche de la réalité des faits, comme quoi...

https://www.ledauphine.com/haute-savoie/2019/07/01/accidents-mortels-de-parapente-au-grand-bornand-ce-n-est-pas-du-a-la-canicule
plumocum:
Citation de: croisencore le 01 Juillet 2019 - 18:01:22


Enfin ! on s'approche de la réalité des faits, comme quoi...


Hum.
Citation

ils se sont retrouvés « twistés. » A cet instant, on prend vite de la hauteur mais les commandes ne répondent plus et c’est la chute », poursuit le sous-officier parapentiste.
finlard:
Ca m'est déjà arrivé de décoler demi-twisté à villers sur mer (avant l'éboulement). Gonflage face voile dans la dévente et hop en une seconde à quelques metres du sol. J'ai été très supris, mais par chance (ou pas?) je pense avoir bien réagit en gardant le cap à l'envers et en gardant de la vitesse. Je me suis détwisté facilement la seconde suivante. Vu que ça arrive quand même assez souvent, je me demande si ça ne serait une bonne idée de travailler le décolage arrière en pente école. Bien évidement le mieux c'est d'éviter cela en avancant vers la voile (ça ne m'aurait pas aidé à villers sur mer) ou en décolant dos voile (ça aurait été bien mieux à villers), mais au cas ou je pense qu'il serait profitable d'avoir eu la sensation de piloter sa voile à l'envers avant que ça n'arrive pas surprise. Après ce n'est pas évident de trouver la pente école et le vent qu'il faut pour travailler cela. Une autre solution c'est peut être de s'entrainer à se demi-twister en vol de temps en temps? Je n'ai jamais essayé mais ça n'a pas l'air bien difficile. Après l'important comme cela à été dit c'est d'éviter le twist entier en se tournant dans le mauvais sens.
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