Accident dans le Finistère |
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piwaille: Peut-être qu'il y a moyen de faire des 8 assez appuyés pour rester dans la zone qui va bien tout en montrant alternativement l'intrados et l'extrados ? |
Chrizzly: En bord de mer, en constatant l'arrivé d'un autre aéronef dans la zone devant la pente, la consigne qu'on donne aux élèves ici, est d'aller poser sur la plage en urgence. à chaque fois et le plus sûre- et rapidement possible (en utilisant éventuellement des techniques de déscente rapide/échappement, en example grandes oreilles et accélérateur)... Il faut réaliser qu'il y a un lapse de temps considérable avant que la turbulance crée par l'autre aéronef arrive jusqu'au parapentiste. Èvidemment, si l'aéronef passe très près... Aussi vaut-il la peine de réaliser, qu'à priori, une turbulance aura tendence à perdre en altitude en se déplaçant. Un placement au dessus permet d'éviter la turbulance. Le mieux reste à éviter les rencontres non-voulues. Bon vols, happy landings :-) |
SebDuSud: Un peu de lecture sur le sujet des turbulences de sillage: https://www.bazl.admin.ch/bazl/fr/home/experts/gestion-de-la-securite-et-des-risques/safety-promotion/recommandations--sand-/helikopter-nachlaufturbulenz.html (Je cherchais un rapport d'accident du BEA du même genre mais je n'ai trouvé que ce rapport Suisse) |
armorfly: Citation de: brandi le 14 Mai 2019 - 09:45:51 Citation de: piwaille le 14 Mai 2019 - 09:39:33 Pour rappel, un parapente (surtout vue de face) est très peu visible. La consigne : quand on entend un aéronef (avion/hélico) et qu'on est pas sur qu'il nous a vu ou qu'on est pas sur qu'on est pas sur des trajectoires de collision, il vaut mieux se mettre à spiraler. Comme ça on offre alternativement l'intrados puis l'extrados à la vision de l'autre commandant de bord. Pas con, mais en soaring en bord de mer tu ne peux pas faire ça sans te retrouver sous le vent la falaise. Pour ma part, je fais les oreilles, pour offrir une surface oblique. Ce n'est pas énorme mais sait on jamais ! |
marcus: Il m'est déjà arrivé de flipper lors du passage d'un hélico à la dune du Pilat. C'était en semaine, avec des conditions de brise assez fortes. Il n'y avait pas grand monde en l'air et Je devais être entre 150 et 200m d'altitude, c'est à dire pas mal haut au dessus de la grande dune. Soudain, j'ai vu passer à toute berzingue un gros hélico militaire, au raz de l'eau et très proche de la plage. Il faut savoir en effet que la dune du Pilat est dans une zone militaire réglementée et que, si nous y sommes tolérés, nous n'avons en réalité pas le droit d'y voler, notamment en semaine. Des exercices militaires peuvent s'y dérouler à tout moment. J'ai vraiment flippé à l'idée de croiser le sillage de l'engin. Je me suis vraiment demandé quoi faire : entamer d'urgence une maneuvre de descente et poser avant que le sillage ne m'atteigne, ou rester en haut en comptant qu'à l'altitude où j'étais le sillage, emporté par la brise, passerait en dessous de moi. J'ai choisi la 2ème option en serrant les fesses ... Rien, pas un frémissement. Je suppose que le sillage est effectivement passé sous mes pieds, dans la tranche d'une centaine de mètres entre le sol et moi. Depuis, je me dis qu'un parachute de secours n'est pas inutile à la dune. |
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