Si tu sens une amorce de vrille ; la meilleure solution c'est plutôt une remontée rapide de la main plutôt que de laisser la vrille se développer.
Tout à fait, mais si ton épaule part en arrière, c'est que la vrille est déjà bien amorcée. La voile part en arrière avant l'épaule du pilote.
La sortie de vrille ne se termine pas toujours seulement par une méchante abatée.
As-tu déjà fait quelques vrilles en SIV ?
Possible, j'en sais rien, cette croyance est basée sur mon expérience (donc 1 vrille) et quelques infos glanées après l'incident.
Je fais un SIV au printemps, ça me permettra d'y voir plus clair.
Une fermeture n'a rien de banal non plus ; cela traduit un mauvais pilotage actif ou une mauvaise analyse qui t'amène à de mauvais placement.
Oui et non... Cela dépend de ce que tu appelles un fermeture, le stab' qui flap ou une demi-aile.
J'ai tendance à dire que le premier cas est plutôt banal même si il m'arrive rarement. Je le prend plus comme une info sur mon placement dans le thermique et avertissement sur mon pilotage actif. Après, ça reste un "incident" on est d'accord.
De très bons pilotes ne ferment jamais dans des masses d'air totalement pourries.
Sans remettre en question les compétences du pilote, dans une masse d'air "totalement pourrie", ceux qui ne ferment jamais sont surtout ceux qui volent avec une poutre au dessus de la tête qui encaisse bien la turbulence (genre une 2 lignes tout en haut de fourchette). C'est plus difficile de faire de même avec une aile de débutant en milieu de fourchette.
Et une autorotation n'est ni plus ni moins banale qu'une fermeture. Cela peut servir de technique de descente par exemple.
Pour les personnes ayant déjà fait un SIV, peut-être, et encore, pour les 10% les plus téméraires. Quand je vois que la majorité des parapentistes ne savent pas descendre en 360 + oreille extérieure, je les imagine mal utiliser l'autorotation pour faire de même... Ce n'est pas un jugement, juste un fait.
L'entraînement en SIV c'est intéressant nénamoins ce ne te donnera jamais le même contexte d'un vrai vrac dans des conditions réelles et difficiles.
Peut-être, mais c'est mieux que rien. Un alpiniste qui s'aventure sur un glacier, s'est déjà entrainé à se sortir ou sortir son compagnon de cordée de la crevasse pour fonctionner par automatisme le jour ou ça arrive pour de vrai. Il ne se dit pas: "De toutes façons, avec le stress et les conditions du moment, ce sera totalement différent, je verrai bien ce que je fais le jour où ça arrivera".