Gestion de la fatigue

[wowo]

[...]
Ensuite, évidement, le rationnel est le maitre et les décisions conscientes doivent être prises en fonction des conclusions de la réflexion du moment, faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Le non conscient agit en "sous marin" (d'ailleurs c'est sa définition), mais il surgira à un moment donné et te poussera vers la faute ou vers la survie suivant comment tu l'as éduqué.

Il me semble que dans le fond et sur le fond, on est assez proche dans nos façon d'aborder le problème de la gestion de la fatigue (voir des risques en général) C'est surtout les mots que l'on emploie qui nous différencies.

Ta phrase que je cite me le laisse croire en tous les cas avec cette notion d'éducation de notre esprit à gérer les situations compliquées (qui en vol libre sont le plus souvent synonymes de situations à risques augmentées)

Sinon ci-après un article qui me semble intéressant sur ce propos de gestion par conscience rationnelle et/ou affective. Il n'y a sans doute pas de réponse unique mais bien des réponses à trouver fonction des circonstances et notre état de forme qui englobe physique, spychique et aussi émotionnelle/affective. Bref comme souvent en vol libre, ça dépend. L'important est de trouver "sa" méthode, celle qui pour soi-même se révèle pertinente et efficace.

https://www.cairn.info/revue-inflexions-2006-2-page-199.htm

[calvat1]

Pour ce qui est de la fatigue physique,  je peux faire un comparatif  personnel.   L’hiver je vole de temps en temps avec un paramoteur maison sans cage, helice reculée qui se replié et surtout un cocon advance lightness 1. En parapente mes 2 vieux cocons sont équipés de vrais reposes pieds exactement comme dans un transat(j’en ai passé du temps au portique dans le garage pour mettre ça au point mais maintenant ça fonctionne vraiment bien),  je n’ai pas a mettre mes jambes en verrouillage alors que dans le lightness oui.
 La différence est flagrante,  après 1 h de paramoteur je ressens déjà un peu de fatigue alors qu’après 5, 6 h de parapente rien ou presque rien, mes jambes sont au repos.  Évidemment que je crispe de temps en temps mais tout de suite après je remets mes jambes en détente. A ça je rajoute les croisillons qui temperent nettement le roulis les jours de rodéo (le roulis incessant est pour moi un facteur de stress et de fatigue physique,  il faut tout le temps compenser avec ses fesses).  Personnellement je ressens ma voile par les freins et en virage j’ai pas l’impression d’être une quiche par rapport  à ceux qui se dehanchent pour tourner, de toute manière  les jours de cross ça monte partout,  pas besoin de fignoler  les virages.
 Après sur des décos, de par la nature de leurs questions on sent bien l’inquiètude de certains avant l’envol, et ça c’est plus difficile à tempérer. 
  Pour les longs vols le moinde inconfort tolérable sur site devient pénible au fil des heures. Attention aussi aux glissement des sangles avec les heures de vol, on se retrouve bien allongé parce que tout s’est détendu, moi c’est cousu comme ça  cela ne bouge plus.

[Fadup]

Salut !
Je viens donner des nouvelles après mon vol de ce week-end ! Superbes conditions qui m'ont permis de rester 1h10 en l'air 
Bien mieux équipe contre le froid et bien plus attentif à ma fatigue, je suis allé me poser avant d'être complètement mort (de fatigue ) et tout s'est super bien passé, bel atterro, pas de bêtises, bien attentif tout du long.. Que du bonheur !
Merci en tout cas pour tous vos retours / conseils
A plus !