amusant de lire un
diagnostic et ensuite de lire une
solution qui ne répond pas au problème soulevé
chapeau bas à zozo ... ça suffit.
La prise de position de la FSVL:
Prise de position de la FSVL concernant la situation actuelle
Au bout du compte, chaque laboratoire de test – et même chaque pilote d’essai, en fait – décide de la limite à atteindre lors d’une manœuvre afin de l’exécuter le mieux possible. Dans les faits, de nombreuses ailes en haut de la gamme EN D respectent les critères de test en atmosphère calme et quand les conditions de vol sont parfaites. Mais la moindre perturbation (vent, turbulences, température, humidité de l’air, écart de fermeture dans la zone de tolérance, trimage légèrement modifié etc.) peut soudainement et fortement altérer le comportement de l’aile.
C’est l’une des raisons pour lesquelles la création d’une Competition Class a été décidée lors de la dernière réunion de la CIVL, avec des limites techniques bien définies. Mais comme elle ne pourra pas être réellement mise en place avant 2015, cela laisse une (trop) grande marge de manœuvre pour le développement d’ailes en haut de gamme. Les parapentes sont des ailes sans structure solide, et lors des tests, la moindre irrégularité engendre immédiatement des résultats totalement contradictoires. C’est pourquoi il est souhaitable que les laboratoires de test regardent au-delà des normes écrites, ou qu’ils se montrent défensifs et optent pour la sécurité quand le comportement d’une aile s’avère trop limite. Outre l’évaluation précise d’angles, de degrés, de pourcentages etc., le litige lié à l’évaluation «best case/worst case» d’une manœuvre est un sujet au moins aussi important. En l’occurrence, en plus d’appliquer respectueusement la norme, les laboratoires de test et les pilotes d’essai ont une obligation morale à remplir.
si le problème vient de la non reproductibilité industrielle d'un modèle théorique (*), la solution
serait devrait être
un échantillonnage statistique suffisamment représentatif de la production
et
des conditions de test (reproductibles) représentatifs des conditions de vol
après, on peut très bien dire que
implique des coûts de test prohibitifs ... mais au moins on arrêterait de se cacher derrière de faux pretextes.
(*) amusant que cette réflexion me rappelle un certain nombre de modèleSSS qui volaient bien, sauf en début de carrière (rodage) pour certaines ailes de la série.