certains ne volent jamais en thermique mais toujours en bord de mer où l'on croit que rien ne peut arriver (d'ailleurs on y vole souvent sans secours vues les faibles altitudes).
Mais qui
pense croit donc cela ? (bis)
Que le rapport bénéfice sur risque de l'emport du secours pour voler à 50m sol en bord de mer puisse suggérer de s'en passer, pourquoi pas. Mais croire que rien ne peut arriver relève de la naïveté.
Et écrire que l'un est une conséquence de l'autre
Je ne comprends pas pourquoi il y aurait plus de traînée avec une dissipation qu'une sortie chandelle (à cause de la hauteur qu'on prend avec une chandelle ?)
Je suis pas une star de la mécanique du vol, mais je propose le raisonnement suivant:
- en sortie de 360, l'énergie cinétique de l'équipage baisse;
- cette énergie cédée par l'équipage doit bien aller quelque part (ça c'est la vie, si on enlève de l'énergie à un système, c'est qu'un voisin se l'est récupérée);
- en sortie dite "dissipée", l'altitude du pilote (et donc son énergie potentielle) reste peu ou prou constante;
- c'est donc à la masse d'air environnante seule en contact avec l'équipage (qui n'a pas encore touché le sol, sinon l'échange est beaucoup plus bref) que cette énergie est cédée;
- l'énergie nouvellement acquise par notre volume d'air se matérialise sous forme d'une agitation locale - encore appelée turbulence.
J'ai l'impression qu'il y a confusion dans les termes un peu avant: en mettant plus de commande pour dissiper, la trainée (si on parle bien de la force aérodynamique qui s'oppose au mouvement de l'équipage*) augmente. L'énergie cédée par l'équipage (et convertie en turbulence) est égale au produit de la trainée (en Newton) par la distance sur laquelle elle s'applique (pendant quelques dizaines de mètres).
Pour la sortie chandelle, on n'a que des actions brèves à la commande donc peu d'énergie transférée à la masse d'air. L'action aux commandes est coordonnée pour que l'énergie cinétique soit convertie en énergie potentielle (et je trouve ça très cool depuis que j'y arrive, merci le moniteur de SIV). Et quand on arrive en haut de la chandelle et qu'on repasse sous l'aile, c'est justement le moment ou l'équipage n'a plus tellement d'énergie cinétique (d'où l'abatée: l'aile va chercher de la vitesse pour générer à nouveau la portance qui va bien).
Bon voilà quoi, c'est déjà expliqué dans plein de manuels, mais j'avais envie de me faire un petit coup de vulgarisation énergétique
*sinon on trouve aussi ça dans les dictionnaires:
traînée (n.f.) (populaire;vulgaire;péjoratif): coureuse, femme de petite vertu, fille de joie, fille des rues, péripatéticienne, prostituée, talonneuse, bagasse (vieux, vulgaire, péjoratif), catin (familier), goton (vieux), gueuse (péjoratif), marie-couche-toi-là (populaire), morue (argotique, vulgaire, péjoratif), pouffiasse (familier, vulgaire, péjoratif), poufiasse (argotique), poule (familier, vulgaire, péjoratif), professionnelle (familier), putain (familier, vulgaire), pute (vulgaire, péjoratif), ribaude (PejArgPop, vieux), roulure (vulgaire)