Montebourg n'en finit pas de faire des effets de manche et soutient, contre l'avis de ses collègues écologistes, le diesel au nom du porte-monnaie et de l'industrie automobile française
(PSA est le leader mondial du diesel, CQFD).
Pourtant, l’Institut national de veille sanitaire (INVS), rappelle qu’«un ensemble d’études épidémiologiques a montré un lien significatif à court terme entre épisodes d’augmentation de pollution atmosphérique liés aux particules fines et augmentation des hospitalisations et décès dus à des défaillances respiratoires ou cardio-vasculaires». En ville, les particules fines proviennent des véhicules diesel mais aussi des activités industrielles et du chauffage à bois et nul n’est capable aujourd’hui de déterminer la part de chacune de ces sources dans la pollution atmosphérique. A plus long terme, une exposition chronique à la pollution atmosphérique liée aux particules entraîne un risque accru de décès, notamment par cancer du poumon. Classées «cancérogènes probables» pour l’homme depuis 1988, les émissions des moteurs diesel ont été portées au stade «cancérogènes certains» en 2012 par le Centre international de recherche contre le cancer (Circ).
Source : Libération.