L'idée de départ concernait un bidouillage pour agripper quelque chose en vol afin de se reposer les bras.
J'ose dire que les bras m'en sont tombés quand j'ai lu ça.
Moi je suis de la vieille école - question d'âge et de maturité - et je m'en tiens aux enseignements de notre Pierre-Paul national :
voler à 400g.
Avoir appris à voler avec Pierre-Paul fut une des plus belles expériences de ma carrière de parapentiste.
400g ou 500g, c'est kif kif pareil la même chose, aux incertitudes près et réciproquement, personne ne va monter de dynamomètre sur une drisse de frein.
Selon les gabarits, cette pression sur les freins correspond au poids des mains, on n'a donc pas les bras en l'air comme un malfrat braqué par un flic et on ne se fatigue pas spécialement.
Le pilotage aux arrières s'apprend, il faut se méfier parce que si la voile n'a pas été pensée pour ça le décrochage montrera vite les dents, sans crier gare. Cela m'est arrivé en SIV avec l'Artik et j'ai retenu la leçon donnée par David Eyraud lors du débriefing du soir.
Piloter aux arrières évite de générer de la traînée avec les freins quand on gère les mouvements de tangage dans les transitions à fond de barreau. Cela permet en outre de minimiser les risques de frontale si par malheur on vient à entrer dans une zone turbulente.
Je ne sache pas que ce soit une technique très appropriée au pilotage des voiles de loisir mais je n'ai peut-être pas tout compris au film.