astuces à 2 balles qui ne marche pas toujours: faire des S au maximum à l'intérieur de la zone porteuse en se servant au maximum de la ressource du virage précédent. faut bien cadencer ces "petits wings" ...mais tu traverses d'autant plus vite la zone que tu mettras de l'énergie à avoir cette ressource... bref dilemme et compromis...pas trop dégradé et en même temps avoir assez d'énérgie pour le virage suivant.
Sinon dans les conditions que tu décris je "vole en négatif": léger bridage de l'aile symétrique et relaché de la commande extérieure plutôt qu'intérieure pour amorcer le virage. double effet :
Compense la surincidence à l'entré du thermique sur l'aile exterieure et ne freine pas plus l'aile intérieure et puis si ça se dégonfle trop de l'intérieur
on relevera bien les deux mains !ça m'a sauvé le cul à Gensac une fois où je me trouvais déjà par terre.
ça m'a pas empêcher de faire un plomb à l'escalette, pendant que Milan, Gypaetes et Vautour se foutaient bien de ma gueule !
dans le petit (comme tout le temps d'ailleurs) il vaut mieux voler les mains en l'air que trop basses de toutes façon , les perfs sont bien meilleures
J'ai une aile assez rapide, avec pas mal de mordant mais qui "glisse" bcp en virage, tourné à plat dans un petit rayon avec, implique donc un risque de décro intérieur qui n'est pas négligeable (au pire je ferais 1/4 de tour
). Du coup l'anticipation de la bulle en revenant dedans est primordial pour l'exploiter, et être dans un bon virage dynamique bien rapide ça aide...mais il faut connaitre son aile, ses limites d'incidences, de vitesses, d'angles, et ça c'est pas Para2000 qui le donne !
sinon dans le petit avec un peu de vent inspire toi de ça
http://albarsark.com/wordpress/?p=15116Leonard,
Il y a pas de recette miracle pour voler dans le petit (ou le fort), et c'est ce que j'aime dans le parapente !
Bien sur l'expérience et le partage de sensations, conseils et toutes la "physique" et la "théorie" qui va avec est important, mais le plus important est de bien comprendre que les meilleurs pilotes ne théorise pas tout ça, ne l'explique pas forcément avec des mots "techniques" (même si il y a de bons bouquins) Pour moi chez les meilleurs pilotes, c'est leurs corps qui assimile au fil des années et des heures à voler.
On dit souvent que le gros muscle qui travaille en parapente c'est le cerveau, oui, ok, mais c'est surtout le "cerveau reptilien" qui doit s'adapter en permanence à faire marché notre corps et son extension de tissu en fonction des "ressentis"
L'autre cerveau "celui qui pense" ne sert plus alors qu'à se dire : tiens on va aller là, plutôt que là, pour que je reste en sécurité.
Bonne réflexion et bon vols
(oui je me fait toujours aussi chié au boulot
)