Salut à tous!
Je rajoute mon grain de sel...
J'ai volé un temps sous une voile sympa comme tout , mais surtoilée, j'ai fini par psychoser... Pas de peur, mais une vague angoisse permanente, et je finis par lâcher l'affaire pour le trail et l'ultra...
Après une vidéo à la con (ah, merci monsieur Chandelier!!
) , je finis par me remettre sous une machine... non homologuée
, mais sous laquelle je me sens bien, mais bien...
C'est reparti pour un tour, à la différence que l'angoisse n'est pas complètement partie et que cette c...e ne se manifeste plus trop lors du vol, c'est avant que c'est compliqué .
C'est tout aussi complexe à gérer .
Donc mon premier travail, c'est d'y aller quand même même si je psychose , une fois en l'air, c'est fini , j'y suis et c'est bon. Il y a des fois où j'attaque le mors aux dents et d'autres où l'angoisse est trop forte et le moindre , le plus insignifiant doute météo , va me faire plier les gaules.
c'est bien en principe, mais là c'est pathologique...
Second travail: bosser pour de bon l'aérologie et comprendre ce qu'il peut se passer en l'air et à proximité.
Sinon, en l'air, pas de soucis particuliers, sauf s'il se passe des choses que je n'analyse pas : une masse d'air bizarre , qui ne correspond pas aux conditions habituelles ou que je soupçonne de se renforcer, on en revient au point 2...
Si je suis un tant soit peu "pas bien " dans ma tête, c'est vraiment dur, avec l'impression que s'il arrive quoi que ce soit (même une simple abattée) je ne vais plus rien comprendre et partir en vrille côté pilotage.
Donc troisième boulot: prendre confiance en moi même si cet état de malaise est présent .
Et le dernier , pour moi le plus évident ( et le plus simple... c'est autre chose que de bosser sur soi
) , comprendre pourquoi comment vole ma voile, bref, à donf dans la méca vol et toujours l'aérologie.
On me reproche de trop intellectualiser l'affaire, mais je fonctionne comme ça, je dois comprendre . Tout en admettant que tout ne peut pas s'expliquer (arg)...
Des progrès ont été obtenus en volant le plus possible, même pour des ploufs, et en attaquant le "pilotage avancé"
.
Du coup , je tolère beaucoup mieux les mouvements de la voile et ne cherche plus à la brider en permanence, ce qui me permet de travailler encore sur le ressenti de ce qu'elle peut me transmettre , pour mieux réagir, donc être plus cool etc...
Suite aux (avisés) conseils donnés sur le forum, , j'ai volé cet été tranquille , le plus possible, redécouvert mon site et regardé plus souvent les nuages et la
au déco. Comme je me suis battue pour rester en l'air alors que ça montait partout où ça dégueulait d'habitude je n'ai rien compris à mon vol ...
Si j'estime ma progression minime , elle est néanmoins là et j'en suis ravie.
Pour ma part, que ce soit spécifiquement thermique ou pas, je pense que comprendre comment vole une voile est essentiel (c'est vrai , au fait, comment s'est passé ton siv?) et je pense qu'il faut également se donner du temps.
Pour certains l'évolution en 3 dimensions ne pose aucun problème , pour d'autres c'est moins évident (je fais partie de la seconde partie). Faut l'admettre et travailler dessus sans se mettre trop de pression.
Rien de bien nouveau par rapport aux témoignages précédents
mais pour résumer tout mon babil , je conseillerais juste de 1) comprendre
2)pratiquer 3) parfois se rentrer un peu dedans...