Pour ce que je connais de la pratique du speed riding sur l’ouest des Pyrénées, seules deux stations sont conventionnées Peyragudes et St Lary
Ces dernières années l’espace de Peyragudes s’est réduit et par exemple fini les retours en bas par les pistes en fin de journée. Pas question pour les pisteurs après l’heure de la débauche d’assurer la sécurité et les secours. Il reste des zones utilisables entre les pistes ou hors pistes (val d’Aube par exemple, beau spot mais court et ride en traversé quasi tout le long).. Marc Boyer m’avait fait une fois un croquis pour rider coté Agudes et bénéficier de la navette pour remonter depuis le bas de la vallée blanche (pas encore fait, mais beau dénivelé). Le mieux comme je l’ai fait l’an dernier s’est d’appeler Marc qui indique les zones jouables ou pas. Après il y a parfois des opportunités. J’avais eu le sésame par Thierry pisteur et speed Rider sous Fluid Nano pour rider une piste noire fermée ce jour-là.
Sur St Lary les zones conventionnées ne sont utilisables qu’à des personnes qui ont passé une qualif délivrée par Escapade et peut-être aussi Chantal Pichon ? Cette station est très intéressante, à mon sens plus que Peyragudees. François Bon a testé une journée en février 2010 avec Vincent Walter (Escapade) et a été séduit. On y a fait une sacré session de kitesurf (avec les ailes de speed) en compagnie de Vincent
http://photos.parawing.net/gallery/Speed-Riding-2010?page=1Gavarnie est pratiqué aussi, mais je ne connais pas les règles et les zones, ça fait des années que je n’y ai pas mis les pieds
Piau Engaly j’ai testé (à la sauvage) il y a des zones intéressantes en dehors des pistes versant Badet depuis le Pic de Piau ou en dessous. Je sais qu’il y a un habitué qui ride dans cette station.
Luz Ardiden doit être carrément intéressant mais pas d’info.
Plus généralement il semble effectivement que les stations soient très retords à cette nouvelle forme de glisse, pour les plus anciens (dont je suis) ça rappelle l’avènement du surf à une époque. Mais là les risques de conflits et de cartons sont carrément multipliés.
Sur la « Frontière sauvage » on n’est pas dans les Alpes avec leurs immenses domaines qui laissent de l’espace aux pratiques nouvelles. De plus le coté fun et commercial des Alpins qui fait aller de l’avant est nettement moins prégnant.
Les choses ont pu évoluer depuis l’an dernier et je pense que la conduite à tenir c’est de contacter les locaux à chaque fois que c’est possible.
Pour moi le vrai intérêt dans les Pyrénées, une fois qu’on est « dégrossi » c’est de faire du speed rando. Mais cette année je reviendrai quand même en station avec des pro parce qu’il y a toujours des choses à apprendre …ou à reprendre
La pratique est également limitée dans la zone du PNPO et un décret généraliste bien connu des parapentistes et pas forcément adéquate. Il interdit le survol des montagnes à moins de 1000m du sol. L’innocuité pour la faune et la flore, de ce sport pratiqué uniquement en hiver, me parait être une évidence, au même titre que le ski de randonnée et la raquette. Puissent dans les années à venir les dialogues entamés, aboutir à plus de cohérence, mais c’est certainement un rêve, car il y a du rond de cuir à assouplir.
Nota : Pour le Ride (ou le ski) du pic du midi de Bigorre il faut signer une décharge téléchargeable sur le site de la station et de la mairie de Bagnères de Bigorre ch’ai plus. C’est un truc grandiose à faire.Il se monte assez facilement en peau de phoque depuis Super Barèrges.