Suggestions.
La position couchée a un gros inconvénient : on ne voit bien pas où on est et si on est près du relief c'est un peu gênant pour piloter en finesse. S'il faut sans cesse se redresser dans la sellette pour voir devant soi, c'est très fatigant.
Cela évoque les avions d'antan, avec train sous les ailes et roulette de queue : le pilote ne voyait pas la piste au début du décollage ni en fin d'atterrissage. Je suppose que cela devait être assez stressant, bravo aux gars de la RAF qui posaient le Lysander de nuit, sur des terrains non connus, pour apporter à la Résistance des armes et du matériel radio.
J'ai essayé diverses positions en vol, en jouant sur les réglages accessibles et en affinant ensuite sur portique, pour peaufiner lors du vol suivant afin d'arriver à une position optimale, qui permette de voir autour de moi sans me fatiguer.
L'angle optimal de la sellette avec l'horizontale, je m'en fiche complètement.
Avec une sellette cocon, je ne recherche pas un pouième de vitesse en plus mais du confort à l'abri du froid et un accélérateur efficace sans m'épuiser en quelques secondes.
L'étude de Kortel est très intéressante et elle appelle pas mal de commentaires, elle me pose aussi des questions de mécanique des fluides auxquelles ma trop mince culture dans ce domaine de la physique ne me permet pas de répondre. J'aimerais bien en discuter avec des techniciens et des pilotes pas trop bas de plafond en vidant quelques bières.
(et bons vols en 2016)