Optimiser une sellette pour qu'elle puisse convenir à chacun est une vraie quadrature du cercle, tant les morphologies et les musculatures sont différentes.Il n'est pas besoin de faire des longs cross dans des cocons sophistiqués pour fatiguer des jambes.
J'ai des bonnes jambes et mes 70 000m de D+ cette saison en témoignent, mais au bout d'une heure de vol dans ma Karma 2 (malgré le cale-pieds) je suis déjà rincée et je fais de la gymnastique. Ce phénomène n'apparaissait l'an dernier qu'au bout de 3h avec ma vieille Advance Success 2.
Quand j'étais jeune et que je courais en moto, il m'arrivait parfois aussi de fatiguer en fin de course (notamment sous la pluie) et de faire de la gymnastique dans les lignes droites, idem avec ma moto de route sur les longs parcours quand je n'avais pas envie de m'arrêter.
Je déduis de cette expérience qu'à condition physique comparable il y a des gens qui peuvent rester pas mal de temps à peu près immobiles sans avoir mal partout, et d'autres qui ankylosent plus vite et qui ont besoin de bouger.
On fatigue beaucoup en avion, faute de place, un peu moins en voiture. Dans une sellette bien ajustée on ne peut pas gigoter des masses, pas plus que sur une moto de course. Il est normal de fatiguer et pousser le barreau ne fait qu'amplifier le problème.
Et certaines voiles sont beaucoup plus fatigantes que d'autres !
Personnellement je fatigue vite dans un transat ou dans un hamac, j'ai besoin de bouger. A l'école et au collège, à l'époque des pupitres en bois, je gigotais sans cesse et j'emmerdais mes voisins, donc j'étais punie. Au lycée je gigotais autant et cela énervait les profs, donc je rouscaillais et j'étais collée le samedi.
Le temps de taper ce texte, dans un confortable fauteuil avec le PC sur les genoux, j'ai déjà mal au dos et une énorme envie de bouger.
Je me demande si la pratique du vol libre ne serait pas facilitée en faisant aussi du yoga.