+ Le chant du vario +

Bonsoir, je vole sous D2 avec une skipper que je trouve bien confortable mais pendant les longs cross , plus de 3 heures , jusqu'à plus de 7 h une fois, avez vous les jambes qui fatiguent à force de les tenir tendues. Je dois dire que dans la tension du cocon il y a aussi de la crispation (surtout quand on doit se refaire très bas et qu'on a l'impression de s'alléger en se raidissant). avez vous le meme problème.

ca m’intéresse aussi, car je me suis toujours demandé comment ca pouvait etre moins fatiguant en cocon qu'en sellette classique de ce point de vue ??  :grat:

Narbert

J'ai la même selette. Pas de pb de fatigue. Avec les bons réglages, mes jambes restent tendues grâce à leur seul poids. Les genoux relâchés (sans effort) appuient d'eux même vers le bas, les pieds étant "retenus vers le haut" par la pointe du cocon.

je ressent des douleurs: pb  d'hyper extension... alors, pour me détendre je croise les jambes par moment(j'ai une skipper)

Bonjour, je pense ne pas être seul dans ce cas.  Au cours du printemps précédant j'ai mis au point un système qui permet de voler dans un transat.  SI, si je n'ai plus besoin de me tendre pour donner la forme au cocon, et dés que je décolle je mets mon système de potence pliable en position avec le creux des genoux et je vole dans un véritable transat ( c'est à dire que mes pieds pèsent sur la planchette, et je ressens la même position que allongé dans un transat).  Ozone a essayé un système sur sa sellette de compet mais il est peu efficace par rapport au mien. Il s'agit de 2 petits tubes d'alu articulés que j'ai monté de chaque coté, au déco et à l'atterro ils sont repliés sur eux même et ne gênent pas  et quand je tends le cocon, ils se déplient, avec le creux de chaque genou j'appuie sur une petite protuberescence fixée sur l'articulation ce qui les met en place. Il suffit de plier les genoux pour qu'un élastique de rappel réglable replie l'ensemble et je me retrouve instantanément dans ma sellette normale.  Je l'ai montré à supair et ozone qui ne m'ont pas paru insensible. Je ferai des photos de mon système, mais je vais m'absenter une semaine.  Un autre avantage il permet grâce à un système de mouflage avec 2 poulies arken de diminuer par 4 la résistance en retenue de l'accélérateur et par 8 avec 4 poulies arken(dans ce cas j'ai pas essayé).  Mais par 4 c'est ce que j'ai monté et j'en oublie que je vole accéléré.

A si j'oubliait, plus du tout de fatigue dans les jambes, les genoux sont légèrement plies, les muscles des jambes  détendus, si j' ai besoin de me tendre ( mais je me suis suis rendu compte que meme quand sa chauffe cela ne serre à rien, je pese le meme poids et ce sont les appuis de mes fesses qui peuvent servir à quelque chose et pas la poussée des jambes) rien ne m'empeche de le faire instantanément. Voila je fais de l'autosatisfaction mais pour moi je trouve que cela fonctionne vraiment bien. Poids, environ 300gr de plus et cela se replie dans la sellette sans probleme de volume. A+

Le fait de voler avec des tubes rigides qui potentiellement te rentreront dans les cuisses en cas d'impact ne t'inquiète pas ?   (j'ai beaucoup d'imagination pour les conneries potentielles ;) )

Pour le débat principal, je pense que la clef du confort sur un vol long est la détente des jambes. Pendant mes premiers vols en cocon, je poussais par réflexe comme un âne sur la planchette. J'ai légèrement raccourci le cocon et mes jambes reposent maintenant sans tension excessive.

si ozone a fait un système moins efficace que le mien sur l'exoceat c'est je pense qu'il y a une demande. Meme en pliant un peu les jambes on est obligé de mettre une petite tension musculaire pour maintenir le cocon à l'horizontale. C'est pendant les grands vols  que je trouve que ce système a son efficacité.  Pour ce qui est de se blesser, tout peut arriver, mais il s'agit de 2 petits tubes d'alu de 30 cm chacun de chaque coté de la sellette, il y a une articulation (qui ne peut pas blesser) au milieu, non je vois pas trop comment je pourrai faire. En cas de choc ils vont plutôt plier que blesser mais comme j'ai jamais eu de pot dans ma chienne de vie....Pour ceux qui ont mal aux genoux , les plus trops jeunes comme moi, etc cela peut etre un plus.  Je vais m'absenter et ne pourrai plus répondre pendant quelques jours pour répondre à mes détracteurs ou enthousiastes.A+

Pour voler depuis longtemps allongé, la fatigue dans les jambes ne peut provenir que d'un effort trop prolongé, il convient de détendre périodiquement les muscles comme on le fait dans tous les sports.  L'alternance des  phases différentes de vol : transition,  thermique nous facilite grandement la tâche. En thermique, il suffit de varier les appuis, on s'aide du cale pied pour faire pivoter l'aile dans les moments où c'est le + utile. Quand le thermique est simple à gérer, on peut se détendre complétement en pliant-dépliant les jambes pour détendre les différents muscles. En transition calme on peut faire de même, ou encore  piloter activement à l'accélérateur. Ce qui est important c'est de varier régulièrement nos appuis. Comme dans son fauteuil, c'est la même position qui fatigue.

Optimiser une sellette pour qu'elle puisse convenir à chacun est une vraie quadrature du cercle, tant les morphologies et les musculatures sont différentes.Il n'est pas besoin de faire des longs cross dans des cocons sophistiqués pour fatiguer des jambes.

J'ai des bonnes jambes et mes 70 000m de D+ cette saison en témoignent, mais au bout d'une heure de vol dans ma Karma 2 (malgré le cale-pieds)  je suis déjà rincée et je fais de la gymnastique. Ce phénomène n'apparaissait l'an dernier qu'au bout de 3h avec ma vieille Advance Success 2.

Quand j'étais jeune et que je courais en moto, il m'arrivait parfois aussi de fatiguer en fin de course (notamment sous la pluie) et de faire de la gymnastique dans les lignes droites, idem avec ma moto de route sur les longs parcours quand je n'avais pas envie de m'arrêter.

Je déduis de cette expérience qu'à condition physique comparable il y a des gens qui peuvent rester pas mal de temps à peu près immobiles sans avoir mal partout, et d'autres qui ankylosent plus vite et qui ont besoin de bouger.
On fatigue beaucoup en avion, faute de place, un peu moins en voiture. Dans une sellette bien ajustée on ne peut pas gigoter des masses, pas plus que sur une moto de course. Il est normal de fatiguer et pousser le barreau ne fait qu'amplifier le problème.
Et certaines voiles sont beaucoup plus fatigantes que d'autres !

Personnellement je fatigue vite dans un transat ou dans un hamac, j'ai besoin de bouger. A l'école et au collège, à l'époque des pupitres en bois, je gigotais sans cesse et j'emmerdais mes voisins, donc j'étais punie. Au lycée je gigotais autant et cela énervait les profs, donc je rouscaillais et j'étais collée le samedi.
Le temps de taper ce texte, dans un confortable fauteuil avec le PC sur les genoux, j'ai déjà mal au dos et une énorme envie de bouger.

Je me demande si la pratique du vol libre ne serait pas facilitée en faisant aussi du yoga.
 :trinq:

 :D petit retour d'expérience perso ...

Sellette : Impress 2+ M puis Impress 3 M : confort OK
aile: Mantra 4 et depuis peu Delta 2 (sur I3 ventrale complétement desseré pour M4 et légerement serré pour la D2)

- Inclinaison planchette sur lequel repose mes pieds :
(induit angle articulation cheville)
Me suis aperçu, à mon niveau, qu'un reglage fin de cette inclinaison a pu me retirer qques crampes et aussi incommodités aux genoux.

- Sangles d'épaules : Je fais attention qu'elles soit toujours assez laches et pas sérrées pour ne pas comprimer la colonne vert.