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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Mes premiers vols en autonomie  (Lu 981875 fois)
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rangifer
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Aile: Atis
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« Répondre #2125 le: 30 Août 2016 - 19:49:40 »

Je suis très étonné que personne n'ai évoqué les grandes oreilles à fond d'accélérateur pour sortir de cette situation.

avec un taux de montée à +6 dans le thermique, malgré les oreilles accélérées tu montes (enfin moi, avec mon epsilon je tourne max à -5) ... sans compter l'inconfort du maintien des oreilles et de l'accélérateur sur une longue durée en environnement chahuté.
L'avantage, c'est qu'en gardant le cap, ça permet de continuer à avancer sans trop monter et donc de sortir sur le bord plus rapidement.
les B, ça descend plus vite mais c'est guère mieux car physique à tenir
Les petits moyens du parapente pour accélérer sa descente
article intéressant (surtout avant la présentation des techniques dites de "descente rapide")


Toutes les ailes ne sont pas forcément instables aux oreilles. D ailleurs c'est même l inverse en aerologie turbulente. La difficulté à virer aux oreilles me paraît une bonne solution justement pour éviter d être en 360 dans le nuage et se concentrer plus facilement sur un cap.

M@tthieu, merci quand même du partage. Même s'il y a des critiques, il y a aussi débat constructif.
J'aime bien l'approche de D Eyraud dans son livre en ligne sur la gestion des incidents de vol selon un arbre de possibilités façon procédure...
Comme les articles sur quoi faire en cas d amerrissage...il parait utile de se faire une procédure en cas de situation particulière. Le vol dans le nuage est suffisamment stressant pour anticiper, paramétrer ses instruments de vol au cas où et avoir une procédure...comme les B, oreilles...
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plumocum
les_modos
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Aile: La meilleure que j'ai jamais eu entre les mains.
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« Répondre #2126 le: 30 Août 2016 - 20:09:22 »

...et la fuite sous le vent du nuage, personne n'en parle et notre héro indique qu'il tentait tant bien que mal de conserver un cap sud est : si j'ai bien compris au vent du nuage. Cette décision était la bonne tant que le relief était soupçonné a proximité mais à partir de 3000 c'était plus le cas. Je n'ai pas été voir la trace mais il indique être tombé sous son secours dans une douce degueulante et si j'ai bien compris le recit (et c'est po simple parce qu'il en raconte des trucs) le vent était sud est et ça m'étonnerait pas que sa descente se trouve sous le vent du nuage, côté nord ouest. Ouille ouille j'espère que je ne vais pas regretter ma flemme.
Dans tous les cas, si on a un doute face une barre de cums voraces, c'est bien plus facile de prévenir que de guérir, et choisir le côté sous le vent ne vous place jamais trop loin de la dégueulante salvatrice.
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Nager dans le sens du courant fait rire les crocodiles (Afrique)
Comme de toute façon je finirai ma vie dans un trou, autant qu'il y ait du poil autour. (Frédéric Dard)
julienF
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Aile: Advance Pi2
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« Répondre #2127 le: 30 Août 2016 - 22:15:12 »

Complètement d'accord : ça se voit aussi à l'échelle du fil, quand on lit des pilotes qui n'ont jamais beaucoup volé et déjà vraqué mais qui conseillent un M@tthieu qui a beaucoup plus d'expérience qu'eux, même s'il a encore besoin d'apprendre (euh, comme tous les volants non ?).

Je vois pas pourquoi un nombre de vol inférieur à son voisin empêcherait de lui donner des conseils. C'est complétement débile comme considération.
Depuis quand l'expérience en parapente se résume à un nombre de vol ? Moi j'ai plus de 300 vols mais 7 ans de pratique, Matthieu 800 vols en 2 ans... Je considère ne pas avoir une expérience moins grande loin de là...

Je considère que l'expérience c'est certes d'une part les vols, mais aussi et surtout le nombre d'année de pratique, qui permet de voir plusieurs saisons, plusieurs printemps, de prendre du recul sur sa pratique. C'est un cheminement qui prend un certain temps.

Foncer bille en tête en voulant accumuler un max de vols dans un temps réduit, c'est juste une espèce de fuite en avant contre productive. L'excès de Matthieu est bien là pour prouver cela, eu égard au nombre de sketch.

On se forge une expérience aussi en apprenant à choisir les bons vols qui "apportent" quelques choses. Pas en choisissant des vols dans des conditions moisis qui ruinent le mental et pompe de l’énergie inutilement.

Avec ton message ci-dessus, je constate (une fois de plus) qu'il y a vraiment des catégories de pilotes vraiment très différentes et qui n'ont pas la même approche de l'activité.
Marc

Ben je dirais encore heureux... On a de toutes façons dans le parapente cette manie de mettre le vol de distance sur un piédestal comme si cela était une fin en soi. Ça l'est surement pour certains, mais ne doit pas pour autant l'être pour tous !
Je me marre en voyant les listes de parapente où à longueur de temps, je lis "c'est fumant demain qui pour un plan cross à tel endroit". Puis finalement des tas de gonzes qui se retrouvent au déco dans des conditions merdiques à faire un tas, quand 10% arrivent à exploiter correctement les conditions...
Je me suis moi même fait avoir et influencé au début...

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lereseaudepp
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Aile: Aspen 4
pratique principale: cross
vols: 700 heures vols
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« Répondre #2128 le: 30 Août 2016 - 22:32:18 »

Il y a très longtemps j'avais dit que l'experience ne s'achète pas elle s'acquiert.
Matthieu : combien de jour de stage SIV ?
Quand je discute autour de moi avec des pilotes expérimentés (plus de 10 ans de pratique) ils n'ont pas fait pas un nombre très grand de stage SIV.

Lors d'une compétition j'ai eu une discussion avec des vieux pilotes (formés il y a plus de 15 ans) leur mantra (formation initiale ancrée dans leur cerveau) : ne pas fermer .... et ils y arrivent même dans des sites atomiques (le placement).
Certains d'entre eux ont participé/participent au championnat de france.

Tout cela pour dire qu'il n'y a pas qu'un seul modèle de progression (passer par la case incidents de vol répétés n'est pas une obligation)






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Le monde est minuscule, le paysage défile et ma vie bascule
Christian-Luc
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« Répondre #2129 le: 30 Août 2016 - 22:38:35 »


Le vrac de Ténérife a certainement laissé des séquelles car je le sentais, mais ces trois ou quatre dernières semaines, j'étais redevenu comme avant, ma perception des choses était plus analytique que psychologique; la peur et l'appréhension avait cédé le pas à l'envie, prêt au combat. Ma confiance était enfin revenue alors qu'au début de l'été je me disais que je n'étais plus fait que pour le vol à papa en soaring et en dynamique et ça me rendait triste de ne plus avoir confiance en moi et mes capacités à monter efficacement en thermique (je quittais le thermique dès que ça montait un peu fort, ne rigolez pas). Quant au physique, j'avais quand même fait de l'escalade tout l'hiver et le printemps. Pour la randonnée, c'est différent de grimpouiller pendant 2h d'affilée.

Si je n'avais pas eu assez confiance en moi, je n'aurais pas été aux Aravis, je n'aurais pas subi tous ces mouvements de voile depuis Le Brévent jusqu'à la tête percée, je serais allé poser directement; ça je le sais. Dès que je n'arrive plus à supporter les conditions selon l'état du jour, je n'insiste plus.


 salut ! M@tthieu, content que cela se termine bien, une fois de plus ... Dans la citation ci-dessus je relève plusieurs points à mon avis contradictoire dans ton approche mentale de notre activité. N'y vois pas une agression, mais plutôt une contribution pour les jeunes pilotes qui pourraient suivre ce fil: Notre comportement et la manière dont on perçoit le parapente nous amènent soit à des vols pour lesquels on dira effectivement qu'on en a pris plein les mirettes soit à la catastrophe.

Tout d'abord, il faut noter un lapsus révélateur concernant la "tête percée". Il s'agit en réalité de la pointe percée. Et à propos de la "tête percée", peut-être ton subconscient sait bien de qui il s'agit  Clin d'oeil

Ensuite le soaring est loin d'être du vol à papa. Les vidéos de JB Chandelier et consorts montrent que le soaring peut se décliner de mille et une façons. Les sessions de soaring permettent d'améliorer grandement sa technique, son toucher de voile, multiplier décos et atterros. Pourquoi déconsidérer le soaring ?

De plus la confiance en soi n'est pas un critère suffisant pour assurer le contrôle de son vol: le fait d'invoquer la confiance en soi pour accepter de subir des mouvements de voile ne me parait pas valable. Une attitude lucide devrait plutôt allumer un signal du genre: je subis des mouvements de voile (subir = je n'arrive pas à les anticiper/éviter/contrôler) je suis donc dans une situation qui pourrait m'échapper, et donc bien que j'ai confiance en moi (parce que je suis en forme, parce que je me rends compte de ce qui se passe, parce que j'ai encore du jus) je décide d'écourter le vol ou de m'échapper d'un endroit malsain, etc.

Tu parles aussi de combat. Mais arrêtons de nous voir ainsi, en guerrier des airs ! 777 proposait sur une autre fil une vision que je trouve bien plus belle en comparant notre activité à la danse. Et je dirai que c'est magnifique de réaliser un vol en totale harmonie avec son aile, les conditions du moment et la nature environnante. Et ce peut être un simple plouf de 3 minutes !

Je partage enfin volontiers la réflexion de JulienF:  


La chose finalement la plus difficile que j'aurai fait en parapente, c'est pas le pilotage, c'est juste d'arriver à ravaler mon égo pour me dire : "voila ce dont je suis capable là maintenant". Pourquoi vouloir imiter les cadors qui font 300 bornes ? Est-ce que j'ai l'intention d'aller faire l'Everest ? ou sauter 6m à la perche ? Ben non évidement ! Ben pour le parapente c'est idem. Laissons aux champions du monde les vols de 300 bornes comme on laisse à Ueli Steck le plaisir de faire l'Eiger en 2h30.

Je crois qu'on a un soucis c'est notre proximité avec l’élitisme de certains. La CFD, les rencontres avec Honorin que tu prends en stop à st hil (vécu en 2010 alors qu'il n'était pas encore si connu), donne l'impression de facilité de tout.

Tout ça, c'est qu'une chimère.

Si on est pas capable, le cross de 200 bornes doit rester une rêve comme l'Everest.

A bientôt ! remets toi bien !


Donc oui, "remets toi bien" ce qui inclut aussi "remets toi bien" en question. Je le dis d'autant plus librement que au cours de mes 200 premiers vols j'ai connu 2 arbrissages  et un vrac (heureusement sans fracture) qui m'a immobilisé complètement une bonne semaine. A la suite de quoi, je me suis quand-même interrogé.  
(Ce vrac est survenu alors que je m'entrainais pour le red bull element étant inscrit avec à peine 200 vols dans l'équipe d'un pote qui cherchait le parapentiste du team. A noter que c'est Jérôme Canaud qui a finalement pris la place devenue libre). Comme le souligne JulienF, Trop facile d'être champion  Clin d'oeil

En nous souhaitant toujours de beaux vols  trinquer
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Gilles Silberzahn
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Aile: Zeno IP6 K2.3 Bidule
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« Répondre #2130 le: 30 Août 2016 - 23:38:44 »


leur mantra (formation initiale ancrée dans leur cerveau) : ne pas fermer ....


Allez, un petit mot de ma part… Je lis tellement de co… d'énormités sur ce fil (genre sortir du nuage aux B, sortir de 3-6 avec un gros contre dynamique, etc.) que lorsque je lis un truc sensé, ça me fait du bien d'en parler.

Ne pas fermer. Ben ouais, un magnifique objectif. Perso, je fais des vols de plusieurs heures, de plus de 150 bornes, et quelques centaines de biplaces en toutes conditions sans jamais subir une fermeture, pas même un clignotement d'oreilles. Ça m'arrive parfois, quand même, disons dans moins de 5% de mes vols. Je parle du clignotement, la dernière fois que j'ai eu une vraie fermeture, c'était il y a bientôt 2 ans. Mais le moindre clignotement :
- me rend furax, parce que je me dis que je n'étais pas en pilotage suffisamment actif.
- me fixe un nouveau seuil d'acuité pour ne pas que ça se reproduise.

Mais tu as raison, je fais partie des pilotes formés il y a longtemps, à une époque où on n'imaginait pas encore l'utilisation d'un secours. Ceci expliquant peut-être cela.

Je remarque également que parmi mes stagiaires, du haut de leur trentaine de vols, il y en a qui n'hésitent pas à frotter du stab sur le caillou ou sur le sapin, alors qu'il m'a fallu sans doute 200 vols de plus qu'eux pour m'en approcher autant.
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Gilles
BenHoit
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« Répondre #2131 le: 31 Août 2016 - 08:26:08 »

Je lis tellement de co… d'énormités sur ce fil (genre sortir du nuage aux B, etc.)

je suppose que tu disposes de peu de temps et que tu lis le fil en diagonale donc si tu penses à ça :

les B, ça descend plus vite mais c'est guère mieux car physique à tenir

la phrase est surement mal tournée (au lieu de "guère mieux", j'aurais du écrire "pas du tout mieux") mais en aucun cas je ne pense que Matthieu aurait pu s'en sortir avec les B : difficiles à tenir, rendant le pilotage impossible (à proximité du relief et en environnement "chahuté" ça ne parait pas l'arme ultime). De plus, l'aile humidifiée par le nuage aurait probablement encore plus tendance à rester en parachutale.
Tout mon propos (tout au long du fil) était de dire qu'il n'y a pas de solution aspiré à +6 une fois entré dans le nuage.
Maintenant, si tu as un autre avis, tu peux l'exposer ici et je m'y rangerai s'il est argumenté ...

quant aux oreilles (même grandes), je serais curieux de savoir quel taux de chute Peter PAN compte atteindre ? Si la base du nuage était autour de 2600 comme le suggère Arnica, le taux de montée à ce moment était déjà entre +5.5 et +6.5 donc impossible de sortir du nuage aux grandes oreilles même accélérées.

toujours selon PPM en parlant de Les petits moyens du parapente pour accélérer sa descente (et non de sortir d'un nuage) :
Citation
Les oreilles + accélérateur (3,5 à 5 mètre/seconde) sont une solution efficace. Encore faut-il s’y entraîner. Même avantages et inconvénients que les oreilles seules. Il faut y ajouter que le pilotage de l’aile est généralement rendu plus instable en roulis et que le maintient de l’accélérateur sur une longue période nécessite une bonne posture dans la sellette.

De toute façon, le seul message à passer est "tenez-vous à distance de la base du nuage" même si cela doit mettre à mal la recup (tous les nuages ne se valent pas mais vu du dessous, difficile de les identifier).
On lit bcp trop souvent de récits où un pilote se laisse monter dans un nuage "parce que sinon ça suffit pas pour assurer la transition"

Propos initial dans l'article ci-dessus de PPM
Citation
Fuir le danger devient impossible même pour les plus grands champions lorsqu’il est trop tard. Il en est ainsi d’un vent ou d’une ascendance qui, forcissant, nous placent devant des vitesses qui dépassent les limites physiques de nos ailes. Sans même aller jusque là je me rappelle d’une expérience sans grand risques puisque le cumulus en cause était d’une taille modérée et loin de tous relief. Il ne représentait pas de réel danger. Ne voulant en aucun cas me faire happer par ce nuage qu’une généreuse ascendance de 5 mètres/seconde alimentait, j’ai bataillé en 360° engagés sur d’innombrables tours avant de me retrouver épuisé, en vol droit, mais à nouveau très proche de sa base. L’essentiel du terrain gagné vers le bas reperdu le temps d’amortir une ressource sur un tour ! J’en tire la conclusion que nous n’avons pas d’autre choix que de fuir avant le fatidique « trop tard ».
« Dernière édition: 31 Août 2016 - 08:36:23 par BenHoit » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
piAIRo
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« Répondre #2132 le: 31 Août 2016 - 08:58:34 »


Propos initial dans l'article ci-dessus de PPM
Citation
Fuir le danger devient impossible même pour les plus grands champions lorsqu’il est trop tard. Il en est ainsi d’un vent ou d’une ascendance qui, forcissant, nous placent devant des vitesses qui dépassent les limites physiques de nos ailes. Sans même aller jusque là je me rappelle d’une expérience sans grand risques puisque le cumulus en cause était d’une taille modérée et loin de tous relief. Il ne représentait pas de réel danger. Ne voulant en aucun cas me faire happer par ce nuage qu’une généreuse ascendance de 5 mètres/seconde alimentait, j’ai bataillé en 360° engagés sur d’innombrables tours avant de me retrouver épuisé, en vol droit, mais à nouveau très proche de sa base. L’essentiel du terrain gagné vers le bas reperdu le temps d’amortir une ressource sur un tour ! J’en tire la conclusion que nous n’avons pas d’autre choix que de fuir avant le fatidique « trop tard ».

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« Répondre #2133 le: 31 Août 2016 - 09:03:15 »


leur mantra (formation initiale ancrée dans leur cerveau) : ne pas fermer ....


Allez, un petit mot de ma part… Je lis tellement de co… d'énormités sur ce fil (genre sortir du nuage aux B, sortir de 3-6 avec un gros contre dynamique, etc.) que lorsque je lis un truc sensé, ça me fait du bien d'en parler.

Ne pas fermer. Ben ouais, un magnifique objectif. Perso, je fais des vols de plusieurs heures, de plus de 150 bornes, et quelques centaines de biplaces en toutes conditions sans jamais subir une fermeture, pas même un clignotement d'oreilles. Ça m'arrive parfois, quand même, disons dans moins de 5% de mes vols. Je parle du clignotement, la dernière fois que j'ai eu une vraie fermeture, c'était il y a bientôt 2 ans. Mais le moindre clignotement :
- me rend furax, parce que je me dis que je n'étais pas en pilotage suffisamment actif.
- me fixe un nouveau seuil d'acuité pour ne pas que ça se reproduise.

Mais tu as raison, je fais partie des pilotes formés il y a longtemps, à une époque où on n'imaginait pas encore l'utilisation d'un secours. Ceci expliquant peut-être cela.

Je remarque également que parmi mes stagiaires, du haut de leur trentaine de vols, il y en a qui n'hésitent pas à frotter du stab sur le caillou ou sur le sapin, alors qu'il m'a fallu sans doute 200 vols de plus qu'eux pour m'en approcher autant.


Ouf de lire ça.
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edae
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« Répondre #2134 le: 31 Août 2016 - 09:10:40 »

Les 3-6 engagé sont efficaces en terme de taux chute mais étant impossible à tenir ils ne sont finalement pas bien efficace pour fuir.

D'où l'apparition de l'anti-g où là les 3-6 redeviennent efficaces. Mais une fois tiré c'est tiré tant qu'on vole même s'il devient un boulet.
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M@tthieu
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So beautiful ! ;)


« Répondre #2135 le: 31 Août 2016 - 09:29:50 »

Il y a quelques temps quand tu as débuté, j'aurai presque pu me réjouir de tes sketchs et de celui-ci en me disant que cela me confortait dans l'idée que (qu'on) avait tous raison sur ton excès de confiance.
Puis tu as acquis de l'expérience, une expérience notable, puisque lorsque j'avais que 200 vols et que tu débutais, j'en ai désormais 300 et quelques et toi 1000 ! Bref tu m'a largement dépassé et désormais, je me sens presque débutant par rapport à toi !

Bref avec le temps, j'ai fini par avoir de la sympathie pour ce personnage jusque boutiste que tu es. Une fois de plus je suis content malgré tout que tu n’aies rien, car je ne compte plus mes copains de parapente, depuis 2009 que je vole, qui se sont vraqués. Certains même décédés. D'autres ont simplement arrêté purement et simplement de voler.

Je suis arrivé à un point où je ne sais plus quoi penser de notre activité. Mais vraiment plus du tout. Quel est notre but, qu'est ce qu'on recherche vraiment, quel est l'intérêt même de se bout de chiffon ?
Voir du paysage du dessus ? Autant se payer des cours d'avion ou de planeur, au final c'est pas si cher et en rapport tu verras bien plus de paysage en passant ton brevet de pilote, qu'en tentant des cross de 200 bornes.
Tenir des heures en l'air à se faire secouer comme dans un manège en local ? Mouais, y'a walibi ou le parc asterix pas loin, c'est sans danger ou presque.
La grosse décharge d’adrénaline ? autant faire de la chute libre ou du saut à l'elastique...

Personnellement, j'ai eu une progression très classique. Premiers vols thermiques au bout d'une quinzaine de vols, premiers vols autonome autour du 30ème, puis premier "vrai vol" avec du vrai gain en montagne à Courtet pour mon 32ème et deux vrais fermetures asym miraculeusement rattrapés pour me permettre de continuer ma progression doucement.
1er passage à vide où je me dis, ah oui quand même c'est ça le parapente...
Puis après une rapide remise en confiance par quelques vols sympa, la saison suivante reprend. On veut suivre les copains, 48ème vol (pourtant en stage encadré sur un w-e) on se retrouve en l'air au Col de Baure dans des conditions atomiques de printemps. Rien à foutre là, le mono s'était d'ailleurs complétement planté sur le casting. Je pilote nickel aucune fermeture, mais vol très désagréable posé dangereux à st nazaire et un copain du groupe qui frise la correctionnelle avec une frontale de l'espace au ras de Chateau Nardant. Un miracle et je pèse mes mots.
re-prise de conscience, re-prise de confiance nécessaire après ce vol (plouf, vol en air plus calme du soir)
2012, 2013, les années passent, je vole pas mal, mais rien d'extraordinaire, je pars pas vraiment en cross, je suis assez timide sur les plafonds, mais si je vole en toutes conditions (parfois fortes), sans aucune fermeture. Je vais à st-hil mais ne suis pas assez confiance pour partir suivre les potes le matin.
2014, c'est décidé j'arrête de déconner, je pars le couteau entre les dents. Quelques vols au printemps, mais pas assez de volume tout de même. Millau, la je suis décidé à crosser sérieusement.
un beau vol de 25 bornes écourtés car pas les conditions. Puis le jour suivant arrive, conditions fumantes de chez fumantes, annoncés orageux dans l'après midi. On vol quand même confiant. 189ème vols, +8 à la Puncho d'Agast, je tire vers le Nord, ça va bien, les conditions se calment, puis c'est la grosse erreur de débutant, mal placé sous le vent du thermique, je me prend la dégueulante de ma vie à -6m/s et je fini en bas, vaché comme j'ai pu dans une clairière, le poignet et la cheville en vrac. 1h après c'était un orage assez costaud sur Millau.

Depuis pas mal de vol, mais les velléités de cross c'est fini pour moi à tout jamais je pense.
Depuis je regarde ces développements nuageux (et orageux) avec beaucoup d'attention. Hier par exemple, j'étais sur les crêtes du Vercors à pied. Ca a super bien volé jusqu'à 15h, puis ça s'est couvert et vite dégradé. La plupart des pilotes s'étaient posé. Mais il y avait encore un mec au dessus du Cornafion en l'air sous des nuages bien menaçants. Je me suis vraiment demandé ce qu'il foutait là, car j'étais à 100m de lui et on a reçu des gouttes... Finalement coup de bol ça s'est dégonflé 2h après. Qui aurait pu le prévoir ?

Bref pour moi le parapente ne sera plus jamais un outil de vol de distance. Même si certains y arrivent fort bien.
Le parapente restera un moyen de descendre de la montagne rapidement après une rando.
Ca restera aussi un moyen de prendre plaisir à piloter un engin dans l'air doux d'une restit du soir, car c'est vrai que c'est génial cette sensation de liberté et cette fluidité. C'est un peu une descente à ski en poudre qui s'arrête jamais.
C'est aussi un engin super marrant pour jouer au sol. Samedi, je me suis amusé avec une Eiko. Quel plaisir à faire du gonflage, alors que le vent n'était pas terrible. J'ai joué pendant 1h à faire du Mike Kung. Avec ma vieille Montana je n'arrive pas au même résultat elle tient moins aisément en l'air.

Je vais surement changer d'aile, prendre un de ces engins ultralight. Quand les conditions seront bonnes, j'irai jouer au déco, faire un vol du soir pendant 1h, ou me faire une rando.

La chose finalement la plus difficile que j'aurai fait en parapente, c'est pas le pilotage, c'est juste d'arriver à ravaler mon égo pour me dire : "voila ce dont je suis capable là maintenant". Pourquoi vouloir imiter les cadors qui font 300 bornes ? Est-ce que j'ai l'intention d'aller faire l'Everest ? ou sauter 6m à la perche ? Ben non évidement ! Ben pour le parapente c'est idem. Laissons aux champions du monde les vols de 300 bornes comme on laisse à Ueli Steck le plaisir de faire l'Eiger en 2h30.

Je crois qu'on a un soucis c'est notre proximité avec l’élitisme de certains. La CFD, les rencontres avec Honorin que tu prends en stop à st hil (vécu en 2010 alors qu'il n'était pas encore si connu), donne l'impression de facilité de tout.

Tout ça, c'est qu'une chimère.

Si on est pas capable, le cross de 200 bornes doit rester une rêve comme l'Everest.

A bientôt ! remets toi bien !


J'ai été étonné par ton message car je pensais que tu allais remettre le couvert (Jérémie ? Rigole ). Je crois que chacun doit faire du parapente comme il le sent, comme il aime. Soaring, dune, waggas, bord de mer, acro, montagne, cross, marche et vol etc...
C'est selon son temps, son envie, ses compétences (qui normalement évoluent), son terrain de jeu. Personnellement, je n'ai pas / plus d'objectif de distance, j'essayais de l'expliquer il y a quelques jours; mais j'aime de nouveau les sensations fortes. Bon le nuage c'était trop pour moi. Mais entre un vol tranquille où on peut lâcher les commandes et un vol où ça tabasse un peu, si j'ai le mental ce jour là, je préfère me "battre". Par contre pour les figures non.... ça viendra peut-être.

Je me construis comme je peux, je prends trop de risques c'est évident. J'espère devenir plus compétent et plus analytique, et ferai l'effort d'augmenter mes marges de sécurité tout en travaillant sur le registre des émotions qui me donnent du fil à retordre Pas content

Bons vols à toi.

en attendant, c'est pas si mal : un plaf à 4000, une distance correcte (je n'ai pas vu de déclaration CFD) et l'occasion de changer de voile.
 Tire la langue

 canap


Blague à part, ça ne vous arrive jamais de vous mettre en l'air en vous disant que vue les conditions il y a des chances pour que vous ayez à contrer des fermetures ?

Je me suis aperçu que si on voulait que ça monte il fallait de l'instabilité et qui dit instable...nécessairement...

Ils m'ont validé la CFD, mais au-delà de la faible distance (je pensais être arrivé au Charvin alors que je n'étais que vers la Clusaz mort de rire), c'est un mauvais souvenir et une expérience à ne pas renouveler.

Bonsoir M@tthieu,
manifestement tu dois avoir un ange perché sur ton épaule car si je ne me trompe tu as fêté cet été tes 3 ans de pratique en ayant cramé un troisième gros joker.

Comme tu sais je suis débutant et je ne me permettrai surement pas de porter un jugement sur ta stratégie de vol ou tes réflexes de pilotage (juste que en voyant la photo que tu postes de ces gros cums "accueillants" et qui pourtant présentent déjà un joli développement vertical je ne suis pas certain d'avoir la même lecture de l'aérologie à laquelle tu t'es frotté...), mais je suis allé chercher les chiffres de l'accidentologie de la fédé sur les années 2010-1013 et ils ont recensé environ 2000 déclarations d'accidents sur 4 ans, ce qui une fois moyenné nous ramène grosso modo à 1500 déclarations d'accidents sur 3 ans (la durée actuelle de ta carrière de parapentiste) et en 2014 nous étions environ 24000 licenciés en parapente.

Alors en supposant que ces chiffres soient relativement constants dans le temps on peut estimer que toutes choses étant égales par ailleurs (c'est à dire à prise de risque identique) tout parapentiste supporte une probabilité de 0,06 (soit 6%) de faire une déclaration d'accident sur une durée de 3 ans.
Maintenant en utilisant la loi de Poisson pour calculer une probabilité qu'un événement se produise "x" fois en fonction d'une moyenne observée la probabilité que ce parapentiste fasse 2 déclarations d'accidents en 3 ans tombe à 0,002 (soit 2/1000e) et la probabilité que ce même « malchanceux » fasse 3 déclarations d'accidents durant ce laps de temps de 3 ans dégringole à 3,4X10-5 …
Donc je ne suis pas convaincu que le facteur « malchance » soit la seule explication, d’autant plus que j’ai raisonné sur des déclarations d’accidents couvrant bien sûr des blessures graves mais également des bobos sans gravité voire pas de bobo du tout alors que tu affiches au compteur 3 gros « sketchs » avec des blessures sérieuses au moins sur le premier.
En te souhaitant de te refaire très vite le mental pour te faire plaisir en vol et en espérant te voir cet hiver à Roquebrune.
xavier


Dans tout incident de parapente, il y a une faute ou plusieurs fautes humaines et je porte l'entière responsabilité de ma crétinerie.

A bientôt à Roquebrune Clin d'oeil

Au fait je m'étonne que personne n'ait parlé de ta gestion sous secours.

Quand tu fais secours, il est dommage (inadmissible?) de ne pas faire tout ce qui est en ton pouvoir pour affaler ton aile: tirer les B, les C, les freins avec 21 tours s'il le faut, déconnecter tes maillons... tout pour éviter l'effet miroir.
Tirer le secours n'est pas tout, il faut atterrir en douceur, et pour ça le parachute doit être au-dessus de ta tête!  pouce

Car lors de cette mésaventure, le vrai danger n'était pas dans le nuage (puisque tu t'es très vite retrouvé plus haut que les reliefs, et que c'était pas non plus un cunimb qui t'aurait monté à 9999m), mais sur le retour au sol.
C'est d'ailleurs ton récit de ta dégringolade vers la falaise qui (m'a) fait le plus peur dans ton histoire...

Tu l'as dit; avec le recul c'est la phase la plus délicate... J'ai essayé d'affaler la voile avec les avants, les arrières mais rien n'y faisait et le secours me tirait dans le cou et m'étranglait presque (sellette Kamasutra 2). Et en fait j'ai posé sur la vire, grâce à la voile que je tenais encore par les commandes qui a légèrement remonté au moment où j'allais me prendre la falaise de dos, faisant en sorte que l'impact a été quasi nul. Deux vires plus bas cela n'aurait pas été la même histoire...

Matthieu,

Tu parles d'auto-rot dans ton récit. Généralement cela arrive avec une voile fermée.... Etait-ce le cas? Iu bien étais-tu en 3-6 avec la voile ouverte, ce qui peut arriver dans un nuage suite à la perte de repère?



Oui Fabrice, après réflexion, j'étais plus en 360 qu'en autorotation car la voile n'a jamais fermé. Je m'en veux après coup de ne pas avoir eu la clairvoyance de me dire que la voile volant bien au-dessus du relief et entière, je n'étais pas obligée de faire secours. Là le mental a lâché. Je n'ai pas su expliquer les 360 et ai eu peur d'aller impacter le sol à très haute vitesse. Comme quoi débriefer est utile sur le forum.
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« Répondre #2136 le: 31 Août 2016 - 09:30:07 »

Non, le boulet reste toujours dans la sellette, le drag, lui se sort et se rentre à la demande... Clin d'oeil
(réponse a edae)
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« Répondre #2137 le: 31 Août 2016 - 09:33:36 »

Non un anti g peut se neutraliser en vol, même si c'est déconseillé pour des raisons de pilotage (faut lâcher une main), de gène visuelle potentielle (quand tu le ramène), de risque de réouverture intempestive (si tu le stocke mal en vol)...

Mais ce qui est certain c'est qu'avoir un anti g ne doit pas être une raison pour changer les marges... c'est une solution de secours ou un truc pour descendre vite plus confortablement, pas pour prendre plus de risques.

[edit] owned by pierre
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« Répondre #2138 le: 31 Août 2016 - 09:36:35 »

Les 3-6 engagé sont efficaces en terme de taux chute mais étant impossible à tenir ils ne sont finalement pas bien efficace pour fuir.

D'où l'apparition de l'anti-g où là les 3-6 redeviennent efficaces. Mais une fois tiré c'est tiré tant qu'on vole même s'il devient un boulet.
... les 3-6 redeviennent efficaces. --> les 3-6 redeviennent possible à tenir donc un peu plus éfficace à fuir
... Anti-G ... Mais une fois tiré c'est tiré tant qu'on vole même s'il devient un boulet.  --> Mais une fois tiré, c'est tiré tant qu'on vole mais on peut le dégonfler pour diminuer sa trainée (il reste en flamme derrière).

Citation de: ozone
Can the Anti-G be retracted and re-used in flight?
…. We recommend that pilots use the Anti-G for one descent only, then disable it with the kill-line before landing.
Citation de: ozone France
L’Anti-G possède une suspente de “dévente” qui permet de le neutraliser facilement en l’air.



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J'habite à 18m d'altitude.  Ca me laisse de la marge pour monter.
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« Répondre #2139 le: 31 Août 2016 - 09:59:33 »

Bon le nuage c'était trop pour moi.
Encore une fois... Ce n'est pas une histoire de mauvais endroit au mauvais moment, ni de trop fort pour toi... Simplement une histoire de mauvaise gestion. Samedi dernier j'ai volé en bordure (et au vent) d'un gros cum bien développé, ça montait déjà à +4/+6, je n'ai eu aucun problème car j'avais soigné mon placement et j'ai pu continuer mon chemin en partant à la limite du nuage, j'aurais été au milieu, j'aurais certainement vécu la même chose que toi, même peut-être en respectant la règle des 45°, car ça devait certainement y tirer à +8/+10...

Fais donc attention à ton discours, il trahit encore ta façon de voir certaines choses. Ce n'est pas la faute à "pas de chance", ni à la nature qui est plus forte que toi, c'est uniquement une histoire de placement "pas optimum" Clin d'oeil
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« Répondre #2140 le: 31 Août 2016 - 10:06:45 »

Pour répondre à BenHoit, Je pense que grandes oreilles + accélérateur peut diminuer le taux de chute d’environ 5 m/s. Evidemment, si l’on se trouve dans du +6 cela ne suffit pas pour descendre mais cela ralenti quand même considérablement la montée. Cela permet aussi de moins subir la turbulence et d’avancer dans une direction. En tous cas, dans pareille situation, il faut quand même tenter quelque chose. En l’état, je préfère cette solution à toutes les autres techniques de descente rapide.
Si je sens que je me fais contrer par l’ascendance du nuage, je commence par pousser l’accélérateur à fond, si ça ne suffit pas pour m’éloigner, grandes oreilles directe en restant accéléré et je me concentre sur mon cap. Si cela ne suffit toujours pas, c’est vraiment que je me suis approché d’un nuage tellement moche que je ne l’envisage même pas.
Bien entendu je suis ouvert à toute critique sur ma vision des choses et preneur de meilleur solution.
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« Répondre #2141 le: 31 Août 2016 - 10:10:54 »

L'anti-g n'est donc pas un gadget et peut aider à se sortir d'une situation délicate.

Mais ce qui est certain c'est qu'avoir un anti g ne doit pas être une raison pour changer les marges... : cela devrait être le cas mais j'en doute que cela est vrai pour 100% des parapentistes équipés
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« Répondre #2142 le: 31 Août 2016 - 10:14:20 »

Pour répondre à BenHoit, Je pense que grandes oreilles + accélérateur peut diminuer le taux de chute d’environ 5 m/s. Evidemment, si l’on se trouve dans du +6 cela ne suffit pas pour descendre mais cela ralenti quand même considérablement la montée. Cela permet aussi de moins subir la turbulence et d’avancer dans une direction. En tous cas, dans pareille situation, il faut quand même tenter quelque chose. En l’état, je préfère cette solution à toutes les autres techniques de descente rapide.
Si je sens que je me fais contrer par l’ascendance du nuage, je commence par pousser l’accélérateur à fond, si ça ne suffit pas pour m’éloigner, grandes oreilles directe en restant accéléré et je me concentre sur mon cap. Si cela ne suffit toujours pas, c’est vraiment que je me suis approché d’un nuage tellement moche que je ne l’envisage même pas.
Bien entendu je suis ouvert à toute critique sur ma vision des choses et preneur de meilleur solution.

dis comme ça, 100% d'accord avec toi ...

PS :
Pour répondre à BenHoit, Je pense que grandes oreilles + accélérateur peut augmenter le taux de chute d’environ 5 m/s.
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« Répondre #2143 le: 31 Août 2016 - 10:18:26 »

Ceux qui parlent d'antiG, vous en avez un ?
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« Répondre #2144 le: 31 Août 2016 - 10:23:58 »

C'est selon son temps, son envie, ses compétences (qui normalement évoluent), son terrain de jeu. Personnellement, je n'ai pas / plus d'objectif de distance, j'essayais de l'expliquer il y a quelques jours; mais j'aime de nouveau les sensations fortes. Bon le nuage c'était trop pour moi. Mais entre un vol tranquille où on peut lâcher les commandes et un vol où ça tabasse un peu, si j'ai le mental ce jour là, je préfère me "battre". Par contre pour les figures non.... ça viendra peut-être.
Si tu aimes te "battre" dans la tabasse, vaudrait mieux que tu saches faire quelques figures (à minima descente rapide) histoire de ne pas perdre trop souvent...

Parce que depuis tes débuts, tu me fais penser à un gars motivé mais sans entrainement qui monte sur un ring, qui tient à peu près tant que ça ne rapplique en face pas mais qui tombe comme une mouche dès que l'adversaire lâche ses coups.
« Dernière édition: 31 Août 2016 - 10:30:38 par Benoit 2R » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #2145 le: 31 Août 2016 - 10:30:43 »

Citation de: Peter PAN le Aujourd'hui à 10:06:45
Pour répondre à BenHoit, Je pense que grandes oreilles + accélérateur peut augmenter le taux de chute d’environ 5 m/s.
 rouleau ? patisserie
Merci BenHoit pour la correction...
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So beautiful ! ;)


« Répondre #2146 le: 31 Août 2016 - 10:31:10 »

Mes vracs : arbrissage, atterrissage sur un chalet à Doussard, atterrissage sur une route, décollage twisté au Maroc et retour à la pente,  surpilotage à Ténérife, montée dans les nuages et secours. Je dois oublier des quantités de trucs comme reculé par le vent et atterrissage sous le vent d'une colline, atterrissage dans un port contré par la brise etc...
mais ce sont les mésaventures communes de parapentistes, non ?

Rassure moi, tu plaisantes là, non ?
c'est pas tellement chaque aventure prise individuellement mais la liste pour un seul pratiquant qui est loin d'être commune ...
on a maintenant le même volume de vol (pour toi bcp plus rapidement). Je me suis posé en forêt une fois (au sommet d'un arbre) et je m'en veux encore d'avoir été si con !
le jour où j'ai la moitié de ce qui t'es arrivé, je me remets au tricot instantanément.

Je n'aime pas le tricot Clin d'oeil plus sérieusement, je rencontre tellement de parapentistes qui me disent avoir lu ou vu mes sornettes et disent que j'ai du courage de me faire taper sur les doigts en public car eux ils ont fait aussi mal sinon pire et se gardent bien de le dire pour ne pas avoir cette réputation qui colle ensuite sur le dos...donc c'est pour ça que sur le nombre de vols, je pensais être dans la moyenne sauf qu'ils ne le disent pas (y compris secours).

Citation
Après avoir réfléchi et revu je suis certain que la voile n'a pas fermé. Je l'ai vue sous moi (pas en tumbling non plus, mais un énorme face planète) et devant moi. Pas le moindre bout d'aile ou cravate.

En regardant les chiffres et la trace en 3D, je me suis dit qu'en fait c'était soft comme montée mais dans le brouillard, oui ça me paraissait long, interminable et très rapide...

Je pense que tu as mis le doigt sur le truc. Après pourquoi après l'énorme abattée, ça se met en 360 ? ça me l'a fait deux fois... une fois de trop avec le givre Pas content
L'abattée doit correspondre au cisaillement de sortie de thermique... et sans repère visuel, tu ne vois pas de suite que tu es incliné, du coup la voile continue en virage comme lorsque tu enroulais, sans le savoir, le thermique, sauf que là tu enroules une dégueulante... donc tu faisais de beaux  3-6.

Dans tels cas, voile en état de voler, contrer la rotation doucement, puis essayer de voler droit... la trace GPS à l'écran permet d'aider à maintenir le cap + facilement qu'un compas seul...
Honnêtement je n'avais pas de sensation d'enrouler, mais oui j'espérais sortir par le haut, vu que le nuage en arrivant sur Varan n'était pas si haut... si ça se trouve le début d'autorotation n'était que l'enroulement à vitesse élevée.

A mon avis, c'est exactement ce qui s'est passé. Tu es arrivé en haut de l'ascendance et du cum. Tu es sorti par le haut, et t'es fait jeter dans la dégueulante. D'où l'abattée, et l'accélération de ton virage, et la pseudoautorotation. Tu dis que tu n'a pas pensé à regarder le vario pour savoir si tu montais ou descendais. Mais est-ce qu'il bipait encore, ou est-ce qu'il beuglait? Ou avais-tu débranché les oreilles aussi?



 
Tu sais tout est si fort dans le nuage y compris le bruit du vario qu'on finit par ne plus entendre mêlé au bruit du vent. Je ne sais pas - sur le coup - combien de temps j'ai passé dans ce nuage, cela m'a paru une éternité et les bruits étaient sur-amplifiés (sans compter les battements de coeur et mes propres cris...




Mes vracs : arbrissage, atterrissage sur un chalet à Doussard, atterrissage sur une route, décollage twisté au Maroc et retour à la pente,  surpilotage à Ténérife, montée dans les nuages et secours. Je dois oublier des quantités de trucs comme reculé par le vent et atterrissage sous le vent d'une colline, atterrissage dans un port contré par la brise etc... mais ce sont les mésaventures communes de parapentistes, non ? hein ? (mercredi ou jeudi de la semaine dernière, j'ai fait un vol tranquille à la Forclaz, nombre de pilotes ont posé dans le champ avant l'atterro officiel voire posé dans la haie..)

Retourner en école pourquoi faire ? Savoir ce qu'l faut faire et ne pas faire. On le sait au fond de soi. Ca passe 99 fois, et la 100ème...



Euh, tu crois vraiment ce que tu écris? Pour ma part, en 9 ans de vol, rien de tout ça. Pourtant, je vole également en conditions thermiques pour crosser. Désolé mais il t'en arrive beaucoup, pour moi c'est l'ensemble de ta pratique qu'il faut que tu questionnes. Je dois faire une fermeture par an, et en aucun cas les incidents/accidents qui t'arrivent régulièrement. Arrête de griller les jokers, après il n'en reste plus pour les autres!

Les marges entre autres (99% ce n'est pas assez, loin de là; une "chance" sur 100 de se mettre au tas, c'est énorme.)

La prise de décision, aussi. Déjà, tu n'aurais pas du être pris dans ce nuage (on en revient aux marges); mais surtout, il n'y avait aucune raison de tirer le secours, avec la hauteur que tu avais et une voile qui volait. Sous secours, tu n'as plus aucune emprise sur les évènements, tu vas poser là ou le vent t'emmène, quitte à ce que ce soit bien craignos. Ca doit vraiment être un dernier recours.
A Ténérife il lui a été reproché de ne pas avoir tiré le secours et ici on lui reprocherait de l'avoir fait?...
mais surtout, il n'y avait aucune raison de tirer le secours [...] Ca doit vraiment être un dernier recours. [...] n'empêche que tu enroulais alors que tu pensais aller tout droit. Tu étais donc déjà en pleine confusion mentale.
M'est d'avis que le moment du dernier recours était donc arrivé...

Personnellement je comprends parfaitement les réactions de M@tthieu.
Dans ces situations extrêmes c'est le mental qui parle et la ou les techniques ne sont presque rien, sinon un (important et parfois décisif) soutien au mental lorsqu'on sait qu'on maîtrise l'usage de sa boîte à outils. Mais tout doit être construit en amont, en situation il est déjà trop tard.

Confronté à des turbulences violentes, si on est surpris par les évènements et si on n'a pas un mental préparé, il devient difficile d'accomplir les actions les plus anodines. La simple idée d'avoir à faire les oreilles ou de devoir initier un virage peut devenir terrifiante.
Lorsque la situation dure, qu'on perd tout repère et que les conditions sont physiquement éprouvantes, la panique démarre et l'esprit abdique. Lorsque le mental abdique, on n'a plus qu'une seule envie c'est que tout cesse enfin. Et là on n'est plus en mesure de penser, on peut avoir n'importe quelle réaction ou une totale absence de réaction...


La technique: tu dis que tu n'as pas surpiloté, n'empêche que tu enroulais alors que tu pensais aller tout droit. Tu étais donc déjà en pleine confusion mentale. D'ici à ce que tu sois entré tout seul en 360 en amplifiant petit à petit ce virage... et une fois en 360, un contre bien sec et c'est sorti.

Bref... calme toi tant qu'il est temps. Il est possible de crosser en prenant des marges, d'accepter de progresser tranquillement, sans se mettre en danger... fais gaffe mec.



Kriko, je suis tout à fait d'accord. Autant j'ai gardé des marges sur les Aravis (par rapport au relief car au-dessus) et par rapport aux nuages (distance latérale) sans JAMAIS enrouler, autant sur ce coin que je connaissais mieux, j'ai fait la bêtise de réduire mes marges par rapport au relief, au nuage et ai enroulé. Est-ce parce que je sentais le but pas très loin ? est-ce parce que je savais qu'il me manquait 500 bons mètres pour passer à l'aise au-dessus des vallées qui mènent à Cham ? est-ce l'absence de jugement du à la "fatigue" (ou l'excitation de boucler le vol ?). Bref, le résultat fut désastreux. Derrière mon PC ce matin, je me suis dit en souriant "4000 mec, c'était Byzance, j'avais même le temps d'aller sur Chamonix et faire du rab..." et je pétais mon record d'altitude. Sur le coup, dans le nuage, je ne pensais à rien d'autre que survivre...)
Et maintenant pour l'avoir vécu, le secours n'était pas utile car loin de tout danger et la voile en état de voler proprement...
Je vais d'ailleurs acheter un secours dirigeable (Nova ou Kortel) au cas où, car la phase où on est impuissant sous le secours est absolument dingue et abominable. L'idée étant de ne jamais pus avoir à l'utiliser...

Oui 777 C'est exactement ça, du vécu ? Clin d'oeil

C'est parti de mon erreur de jouer avec les marges au nuage et au relief. Ensuite l'enchaînement est si rapide, la désorientation si grande. Le cerveau (enfin le mien) a été capable de raisonner pendant quelques secondes, ensuite, c'est devenu de l'angoisse, de la survie. J'ai éprouvé ce besoin de tirer le secours car je percevais que je ne comprenais plus rien à la situation avec deux abattées et deux mises en 360 et ce givre sur les lunettes qui m'a littéralement glacé le sang. j'ai regardé au-dessus de moi si j'apercevais du bleu (étant à 4000) et n'ayant rien vu (ou peut-être ne pouvant rien voir avec les cristaux de glace), j'ai tiré le secours comme une espèce d'échappatoire physique et mentale AU LIEU de considérer que le plus dur avait été fait : monter au-dessus des reliefs sans toucher quoi que ce soit.

Faire secours avec une aile qui vole est en effet un non sens. Mais être dans un nuage avec le vol en aveugle fait faire n'importe quoi et cela certainement pour de nombreux pilotes.

Ce qu'il aurait été possible de faire (après avoir commis l'erreur de se faire aspirer) c'est immédiatement de se mettre en 3.6 engagé (face planète si nécessaire) et ce avant d'être entré dans le nuage.

 



Exact, mais j'ai été "happé" de suite. Ce qui m'a le plus désorienté c'est cette rapidité d'entrée dans le nuage alors que j'étais dessous et que je me disais que j'allais faire un ou deux tours pour m'en rapprocher mais mon intention n'a JAMAIS été d'entrer dans le nuage, le relief à gauche était trop proche et je savais que la tête du Colonney plus haute n'était pas bien loin...

La technique: tu dis que tu n'as pas surpiloté, n'empêche que tu enroulais alors que tu pensais aller tout droit. Tu étais donc déjà en pleine confusion mentale. D'ici à ce que tu sois entré tout seul en 360 en amplifiant petit à petit ce virage... et une fois en 360, un contre bien sec et c'est sorti.

Tu as déjà essayé ça dans un nuage ?...
Ceux qui n'ont jamais visité un nuage ne peuvent pas se rendre compte qu'il faut au contraire agir avec douceur et lenteur car tout y apparait plus violent, plus ample, plus extrême.

Remarque: nous sommes aptes à déterminer notre vitesse air par le bruit de l'air. Cela doit nous permettre de différencier un vol + ou - rectiligne d'une phase 3-6 où là cela doit siffler d'autant + fort qu'ils sont engagés. Et sans sifflement anormal, nous pouvons penser être en vol + ou - horizontal. Le rappel pendulaire nous permet d'éviter les dangers auxquels sont soumis les planeurs non équipés d'horizon artificiel dans un nuage.

Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas jeté un regard à cette vitesse. Les deux seules informations qui me sautaient aux yeux étaient le compas blanc qui tournait sans arrêt (et pour cause j'étais entrain d'enrouler sans le savoir, oui c'est vrai, je ne m'en rendais pas compte) et l'altitude car c'est le chiffre le plus gros que je percevais sur l'écran du GPS. Je n'ai pas pensé regarder les autres ou pas eu le loisir car trop petits en dimensions..

D'après Logfly, il est monté en moyenne nettement moins vite que cela dans le nuage:

15:49 Alt. 4050m Gain : 1879 m +3,39 m/s

en moyenne surement mais en regardant la trace sur le doarama, tu vois qu'à partir de 2200 (base des nuages si j'ai suivi), tout s'emballe pour atteindre rapidement des 5-6m/s ...

Non, les photos de Matthieu montrent que la base des nuages était plutôt vers 2600m (on voit le sommet de l'aiguille de Varan, à 2544m). A moinssse qu'elle ne soit descendue de 400m le temps qu'il traverse. Autrement dit, il s'est laissé emballer pendant plusieurs centaines de mètres avant d'entrer dans le cum.



Mes souvenirs peuvent être altérés mais au-dessus du refuge de Varan, les nuages étaient bien bas. (sur la droite de la photo). L'aiguille de Varan, je la voyais sur la gauche mais comme je voulais aller sur Plaine Joux, j'ai contourné par la droite, là où le plafond était plus bas. Après je ne peux dire à quelle hauteur c'était sur le plateau d'Assy, sauf que la dernière altitude que je lis c'est 2100 et là je me dis, trop bas pour rejoindre Chamonix, enroule un peu sous le nuage et dégage vers le bleu. Alors qu'il "suffisait" que je reste à la base des nuages sans enrouler, j'aurais gardé une altitude constante de 2100/2200 et j'aurais ensuite vu ce qu'il se passait au dessus de Plaine Joux. Au pire, je ne bouclais pas car trop bouché ou perte d'altitude et il y avait un magnifique atterro officiel en bas.

Mes vracs : arbrissage, atterrissage sur un chalet à Doussard, atterrissage sur une route, décollage twisté au Maroc et retour à la pente,  surpilotage à Ténérife, montée dans les nuages et secours. Je dois oublier des quantités de trucs comme reculé par le vent et atterrissage sous le vent d'une colline, atterrissage dans un port contré par la brise etc...
super progression en effet...ca sent l'indigestion prochaine...t'es un miraculé M@tthieu... continue de prier.
est ce que si un aveugle te touche, il recouvre la vue?
mais ce sont les mésaventures communes de parapentistes, non ?
non !
ou alors pas autant en si peu de temps  la prise de t?te

La progression - si progression il y a car elle passe par des paliers et des régressions - ne se compte pas en heures de vol ou en années ou en nombre de vracs. Elle se compte en capacité d'adaptation aux conditions du jour. Et là je ne me suis pas du tout adapté sur cette fin de vol... Pas content


ça lui donne une solution à travailler pour ne pas avoir 12000 questions à se poser
Ou vous croyez que Mathieu se pose autant de questions ?

Tout ce qui intéresse le monsieur, c'est d’être le centre des discussions et augmenter à chaque fois un peu plus son auditoire.
Les premiers sketchs il s'est contenté de les publier sur le forum de parapente , puis il a rajouter facebook, puis paragling rock the outdoor et maintenant il arrive même a aller poster une trace CFD.  Shocked
La ou le pilote moyen jouerait profil bas de ses conneries lui il s'empresse de les crier sur tous les toits. S'il y avait de sa part une réélle envie de débriefé ses conneries on ne retrouverait pas toujours les memes remarques depuis 80 pages dans ce fil.

Soit rassuré matthieu, à ce rythme la tu devrais arriver même à passer dans la rubrique fait divers du Dauphine pour ton prochain "exploit" ....  rouleau ? patisserie

Détrompe toi, je préférerais être connu pour mes distances CFD supérieures à 150 ou 200 kms (ce n'est pas à l'ordre du jour) que par mes petits sketches dangereux. Après, si internet et les sites relaient et font que je suis tristement "connu" c'est parce que je n'hésite pas à en parler, à écrire. C'est un moyen d'expulser ce que j'ai au fond de moi (l'écriture comme thérapie) et d'avoir des avis contradictoires voire implacables mais qui me font avancer. Oui peut-être qu'un jour je serai dans une boîte en sapin, parce que j'ai traversé la route sans regarder ou parce que j'ai eu un accident de voiture ou parce que j'ai été une n-ième fois trop imprudent en parapente. Ce serait trop con évidemment.
SI je n'avais pas il y a 3 ans narré mes premiers incidents, je serais peut-être déjà mort car j'aurais tout gardé pour moi et conforté dans ma pratique. Certains ont parlé d'ego à l'époque, critique que je recevais mal, car ignorant à quel point l'activité de voler est bien plus complexe qu'un tour de moto sur un circuit même genou par terre. Avec TOUTES ces mésaventures qui pour l'instant se finissent plus ou moins bien, je progresse sur tous les axes, mais n'étant pas quelqu'un de sage de nature (la faute à mon caractère), je ne comprends pas de suite pourquoi il y a des interdits. Je dois malheureusement passer par des expériences cauchemardesques pour comprendre qu'on ne flirte pas avec les nuages et les forces de la nature. Aussi croyant soit-on (et Dieu sait si je ne tente pas des choses pour voir s'Il existe), aussi plein de bonne volonté soit-on. Ca ne marche pas.
Au début il y a eu l'ignorance, l'arrogance du débutant, ensuite l'inexpérience, l'imprudence (du genre c'est passé pour un copain Antoine une heure avant, pourquoi pas moi maintenant). Un jour je serai un vieux parapentiste. Mais il faut effectivement voir ce que je cherche dans le vol. En tout cas, je ne tire aucun profit personnel de mes conneries popularisées par le net.

Une fois sortie à 4000 tu es le roi du pétrole, faut juste prier pour ne pas croiser norby et son planeur dans le nuage sinon c'est le scalpe assuré ^^
4076 pour être précis  prof

Tu as eu beaucoup de bol sur ce vol M@tthieu.
Tu as lancé le secours juste à temps.
4 secondes plus tard et 26 mètres plus haut, tu emplafonnes la LTA des Aravis (FL 135 = 4100 m).
 Shocked  Shocked  Fou



A l'aller on a vu un PLANEUR voler juste au-dessus du plateau de Passy alors qu'on se faisait un peu brasser. C'était à 2000 / 2100 m environ... Pas content très beau ce planeur mais qu'est-ce qu'on a eu peur quand il a surgit de la vallée. Ca va très vite ces engins...

Dit voir Mathieu tu passe quand meme 8minutes à tourné en rond dans ton nuage tu m'explique? Sa vol pas droit une artic4 ^^ ?

Je vais la faire recaler Clin d'oeil
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« Répondre #2147 le: 31 Août 2016 - 10:31:55 »

Je n'ai pas d'anti-g d'où mon ignorance sur le fait qu'on peut le neutraliser une fois lancé ou le ranger de nouveau (mais pas super simple à faire).

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bip bip biiip


« Répondre #2148 le: 31 Août 2016 - 10:51:59 »

mais pas super simple à faire
Qu'est-ce que tu en sais ?
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« Répondre #2149 le: 31 Août 2016 - 11:02:02 »

Dit par Ozone et Chatmalo :

Non un anti g peut se neutraliser en vol, même si c'est déconseillé pour des raisons de pilotage (faut lâcher une main), de gène visuelle potentielle (quand tu le ramène), de risque de réouverture intempestive (si tu le stocke mal en vol)...
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